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Juliette Benzoni: Catherine Il suffit d'un amour Tome 1

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Catherine Il suffit d'un amour Tome 1: краткое содержание, описание и аннотация

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Au cœur de la guerre de Cent Ans, Catherine Legoix aime désespérément le noble Arnaud de Montsalvy. Mais Philippe le Bon, duc de Bourgogne, la poursuit de son désir. Devenue l'épouse du grand argentier du duc, le destin de Catherine semble scellé. Et si, désormais, tout pousse Catherine vers le duc, tout semble l'éloigner d'Arnaud : la haine, la guerre, la vengeance. C'est un calvaire physique et moral, que gravit celle sur qui le grand duc d'Occident a jeté son dévolu. Pourtant, de Dijon à Bruges, de Bruges à Orléans assiégée, tandis que le destin s'acharne sur elle, Catherine poursuit aveuglement son rêve d'amour...

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On arriva bientôt devant le couvent des Filles-Dieu. Prévenues, elles attendaient le condamné. Une dizaine de statues noires et blanches aux yeux baissés, érigées sur les marches de la chapelle autour de la mère abbesse, crosse en main. L'une présentait des morceaux de pain sur un plat d'étain, une autre portait un pichet et un gobelet. Les archers s'arrêtèrent en face d'elles. Le cœur de Catherine s'arrêta aussi. C'était le moment... mais nulle part elle ne voyait Landry.

Capeluche saisit le bout de la corde qui liait Michel et l'enroula autour de son poing pour conduire le jeune homme vers l'église. Alors, juste comme l'escorte s'ouvrait pour leur livrer passage, un tonnerre de hurlements déchira l'air. Surgis en trombe d'une ruelle, poussant des grognements affreux, deux pourceaux fonçaient droit sur les soldats et avec une force tellement irrésistible qu'ils en envoyèrent quatre mordre la poussière. Les pauvres bêtes portaient chacune à la queue un paquet d'étoupe enflammée, cause de leur frénésie et de leurs hurlements. Des torches furent .renversées, brûlant quelques personnes dans la foule tandis que les animaux, au paroxysme de la douleur, continuaient à culbuter les assistants. La confusion fut telle pendant quelques instants que personne ne vit Landry se glisser dans le sillage des cochons du bon Saint-Antoine, un couteau à la main, trancher la corde que tenait le bourreau et pousser le condamné dans un étroit boyau sombre ouvert contre le mur du couvent. Chacun était occupé à retrouver ses esprits et à dénombrer ses contusions tandis que quelques courageux tentaient de capturer les deux animaux. Seule Catherine aux aguets avait suivi l'action foudroyante qui faisait si grand honneur à l'esprit de décision et au courage de Landry. À son tour, elle se jeta dans le boyau, trébuchant dans l'ombre sur une boue grasse, truffée de pierres et de choses indéfinissables.

La voix de Landry lui parvint, étouffée.

— C'est toi Catherine ? Grouille... Il faut faire vite !

— Oui, je viens !

L'ombre était si épaisse qu'elle devinait plus qu'elle ne voyait les deux silhouettes, l'une longue et l'autre plus petite. La ruelle serpentait, semblait s'enfoncer dans les entrailles de la terre. Des formes fantastiques de maisons à demi écroulées se dessinaient de chaque côté comme des ombres maléfiques. Il n'y avait aucune lumière dans ces artères bizarres et inconnues. Les portes branlantes étaient closes, les fenêtres, aux volets arrachés, aveugles. Catherine était si lasse que son cœur lui faisait mal. Mais, dans le lointain encore proche, les glapissements de la foule qui avait enfin découvert la fuite du condamné se faisaient entendre, donnant des ailes aux trois fuyards.

Dans l'obscurité, Catherine trébucha sur un pavé, s'étala de tout son long avec un gémissement de souffrance. Des larmes au bord des yeux, elle fut aussitôt relevée par la main vigoureuse de Landry, entraînée i» nouveau dans la course folle.

Les ruelles se succédaient, s'enchevêtraient, coupées d'escaliers noirs qui s'ouvraient, raides et visqueux sur des profondeurs louches, formant une sorte de labyrinthe dont il paraissait impossible de sortir.

Toujours traînée par Landry, haletante et terrifiée, Catherine grimpa encore trois marches, suivit une ruelle coudée à angle droit qui, soudain, s'élargit, déboucha sur une place fangeuse et puante, cernée de masures informes qui paraissaient s'affaisser les unes sur les autres.

Les toits pointus se crevassaient, montraient des vides comme d'énormes dents ébréchées, les murs faits de pierres mal équarries jointoyées de boue se gonflaient comme des abcès sous le poids des charpentes enflées d'eau. Quelques gouttes se mirent à tomber.

— S'il pleut, ça ne peut que nous arranger, dit Landry en s'arrêtant et en faisant signe aux autres d'en faire autant.

A bout de souffle, haletants, ils s'appuyèrent contre une maison pour reprendre haleine, ils avaient tant couru que leur poitrine leur semblait sur le point d'éclater. Il régnait dans cet étrange quartier un profond silence dont, soudainement, -ils prirent conscience. Impressionnée Catherine chuchota :

— On n'entend plus rien. Tu crois qu'ils ne nous courent plus après?

— Si. Mais la nuit est close et ils ne viendront pas ici. Pour le moment on ne craint rien.

— Pourquoi ? Où sommes-nous ?

Les yeux de la jeune fille s'étaient accoutumés à l'obscurité. Elle distinguait à peu près les immondes masures, plus que lépreuses, qui composaient le décor. De l'autre côté de la place, un lumignon brillait faiblement dans une cage de fer aux flèches tordues, ses flammes couchées à demi par le vent acide. Au ciel noir, des nuages fumeux se poursuivaient, fuyante couverture de cette île du silence autour de quoi grondait la ville. Landry, d'un grand geste, embrassa la place.

— Ici, dit-il, c'est la Grande Cour des Miracles. Il y en a plusieurs dans Paris, dont une entre la porte Saint-Antoine et le Palais des Tournelles. Mais celle- ci est la plus importante, le fief personnel du roi de Thune.

— Mais, fit Catherine mi-surprise mi-effrayée, il n'y a personne.

— Il est trop tôt. Les truands ne regagnent leurs tanières que lorsque tout le monde est rentré chez soi... et encore.

Tout en parlant, Landry s'activait à trancher les liens de Michel. Le jeune homme, inerte, se laissait aller, adossé au mur, respirant avec peine. Il avait fourni un violent effort car il n'est pas facile de courir avec les mains liées dans le dos. Quand le couteau de Landry le libéra, il poussa un profond soupir et frotta ses poignets douloureux.

— Pourquoi avez-vous fait cela ? demanda-t-il d'une voix lasse.

Pourquoi m'avez-vous sauvé ? Et qui êtes-vous donc pour prendre un tel risque ? Ne savez- vous pas que vous risquez la corde ?

— Oh, fit Landry désinvolte, on a fait ça comme ça... parce qu'on a trouvé que vous étiez trop jeune pour faire un pendu, messire. Moi je me nomme Landry Pigasse. Elle c'est Catherine Legoix. On habite tous les deux le Pont-au-Change où nos pères font métier d'orfèvrerie.

La main de Michel chercha la tête de l'adolescente et s'y posa doucement.

— La petite fille aux cheveux d'or !... Je l'avais remarquée tout à l'heure pendant qu'ils me liaient.

Jamais encore je n'ai vu des cheveux comme les tiens, petite, murmura-t-il d'un ton qui bouleversa Catherine plus encore que le contact de sa main.

Tandis que celle-ci caressait doucement la soie emmêlée de la tignasse, elle s'écria :

— Nous voulons vous sauver. Nous vous ferons quitter Paris, cette nuit même. Landry vous l'a dit, nous habitons le pont. On vous cachera dans la petite pièce qui est sous la maison de mon père et qui sert de cave. Il y a une lucarne. De là, vous pourrez descendre au moyen d'une corde, jusque dans le bateau que Landry amènera à la minuit. Et vous n'aurez plus qu'à remonter le fleuve jusqu'à Corbeil où est Monseigneur d'Armagnac...

Elle avait jeté tout cela d'un trait, sans reprendre haleine, toute au désir de voir le jeune homme leur faire confiance. Il y avait, dans sa voix à lui, quelque chose de désespéré qui lui faisait peur. Elle sentait obscurément que, frôlé de si près par l'aile noire de la mort, il n'était pas encore complètement dégagé de l'ombre maléfique. Et puis ce sauvetage, à première vue, était tellement insensé !

Dans l'ombre elle vit briller les dents blanches du jeune noble, comprit qu'il souriait.

— C'est bien imaginé et j'ai peut-être là une vraie chance. Mais avez-vous songé un instant au danger que vous faites courir à vos familles et à vous-même, si jamais votre plan est découvert ?

— Quand on réfléchit trop, grogna Landry, on ne fait jamais rien.

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