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Juliette Benzoni: Сatherine et le temps d'aimer

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Voici Catherine en Espagne parmi les pèlerins de Compostelle. La grâce qu'elle veut obtenir de Dieu, c'est de rejoindre enfin son époux, Arnaud le lépreux, qui s'est enfui de la maladrerie de Calves pour chercher, au tombeau de saint Jacques, une improbable guérison. Étrange route, en vérité, semée de peines et d'embûches, de terribles dangers… et aussi d'étranges surprises. Elle va conduire Catherine vers un but qu'elle n'avait pas prévu. Des solitudes de l'Aubrac où hurlent les loups aux jardins enchanteurs de Grenade, la route de Catherine passe par Burgos la rude, à la sauvage populace, par l'étrange château d'un évêque alchimiste et par les durs sentiers de la sierra. Mais que trouvera-t-elle au bout du chemin et surtout aura-t-elle enfin un jour le temps d'aimer ?

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Dans les yeux gris de Gerbert un éclair de fureur brilla. Son regard et celui de Catherine se défièrent, mais la jeune femme ne baissa pas les yeux. Elle éprouvait une sorte de joie sauvage devant l'exaspération visible de l'homme. Il devait comprendre, une bonne fois, qu'elle n'accepterait jamais de subir sa loi... C'était cela que disait, bien clairement, le regard violet de Catherine. Gerbert ne s'y trompa point !

D'un geste instinctif, il leva son bras, armé du lourd bourdon. L'un des pèlerins s'interposa vivement, saisit le bras levé et le força à retomber.

— Eh là ! mon frère ! Modérez-vous ! N'oubliez pas que vous avez affaire à une femme, non à un valet. Tudieu ! Les rudes manières que vous avez, dans votre sauvage Auvergne ! fit le nouveau venu d'un ton goguenard. Ne vaudrait-il pas mieux que vous essayiez de nous sortir de ce brouillard qui pénètre jusqu'à nos os transis ? L'endroit me paraît mal choisi pour une controverse et je saurai bien aider dame Catherine à soutenir notre sœur jusqu'à l'étape... si toutefois il y en a une!

— À la domerie, elle recevra les soins dont elle a besoin, marmotta Gerbert en retournant prendre sa place à la tête de la colonne.

Quand j'en verrai les toits, j'y croirai à sa domerie ! remarqua le défenseur de Catherine en l'aidant à relever la pauvre Gillette dont les genoux pliaient de fatigue. « Il faudrait porter cette femme... » acheva-t-il en jetant autour de lui un regard qui cherchait quelque chose.

Catherine lui sourit avec reconnaissance. Elle ne l'avait pas encore remarqué et s'étonna de son aspect étrange pour un pèlerin.

C'était un homme jeune, mince et de taille moyenne, brun de cheveux, mais dont le visage ne correspondait en rien à ce que l'on imaginait, en fait de traits, chez un pieux pèlerin. Rien ne semblait d'aplomb dans cette figure, au demeurant extraordinairement expressive. Des lèvres épaisses, charnues, sur lesquelles tombait un nez long et fort, cassé en son milieu, de petits yeux bleus enfoncés sous des sourcils décolorés, un menton carré, volontaire, mais une multitude de rides précoces. Les traits étaient grossiers, la physionomie mobile, le regard vif dénonçant l'intelligence, de même que les plis moqueurs de la bouche avouaient un irrésistible penchant pour l'ironie.

Conscient de l'examen muet de Catherine, il eut un curieux sourire qui rentrait les lèvres et fendait la bouche jusqu'aux oreilles, ôta le grand chapeau de pèlerin qu'il portait retroussé d'une manière fort cavalière et en balaya le sol.

— Josse Rallard, belle dame, pour vous servir ! Je suis parisien, gentilhomme d'aventure et, si je me rends en Galice, c'est autant pour accomplir un vœu que pour le pardon de mes péchés qui sont nombreux ! Holà ! vous autres, qui m'aide à porter cette femme jusqu'à l'hospice ?

Parmi les proches voisins, personne ne se proposa. Visiblement, les pèlerins avaient assez de leur propre peine. Tous étaient las, transis.

Certains grelottaient dans le vent aigre du haut plateau. Aucun ne se sentait le courage de porter ce poids supplémentaire. Catherine songea qu'ils avaient l'air d'un troupeau de moutons apeurés et ne put se défendre d'un sentiment de dédain. Etait-ce là l'entraide qui devait régner chez des pénitents ? Déjà, entraînée par Gerbert Bohat, la troupe allait se remettre en marche quand Josse, fendant les rangs de ceux qui l'entouraient, alla frapper sur l'épaule d'un homme de taille moyenne qui faisait le dos rond sous son chapeau.

— Allons, compère ! Venez me donner un coup de main ! A-t-on jamais vu de saintes gens comme vous, mes frères ! Quoi ? Pas un volontaire ? Vous, mon compère, vous ne refuserez pas.

— Je ne suis pas votre compère ! marmotta l'autre sans pour autant oser résister.

Remorqué par Josse, il rejoignit bientôt Catherine qui soutenait toujours Gillette. Mais, visiblement, c'était sans enthousiasme. Josse, cependant, riait sans retenue de sa mine longue.

— Allons donc ! Ne sommes-nous pas parisiens tous les deux ?

L'orgueil est un affreux péché, surtout chez un pèlerin, mon frère !

Dame Catherine, je vous présente messire Colin des Épinettes, juriste distingué et homme de grand savoir, que j'ai été fort heureux de retrouver ici. Allons, mon frère, prenez madame de ce côté, je la prendrai de l'autre. Il n'est pas convenable que Dame Catherine s'épuise quand nous sommes là !

La mine furieuse du « juriste distingué » donnait à Catherine une soudaine envie de rire qui allégea un instant sa lassitude. Elle aurait pu jurer l'avoir entendu grogner :

— Le Diable t'emporte ! Toi et ta langue de vipère ! le tout à l'adresse de son concitoyen.

Mais Colin n'en avait pas moins passé l'un des bras de Gillette autour de son cou tandis que Josse faisait autant de l'autre bras. Ainsi étayée, la pauvre femme ne touchait pratiquement plus terre.

Catherine se chargea de son bâton et de sa besace, fort mince à vrai dire. On se remit en marche, mais l'arrêt avait délié les langues. Les pèlerins, maintenant, se plaignaient de la longueur de l'étape, de l'obscurité qui les enveloppait. Certains craignaient les tourbières traîtresses et imploraient saint Jacques de les protéger dans ce premier péril.

— Taisez-vous ! cria quelque part dans le brouillard devant Catherine la voix impérieuse de Gerbert. Ou alors chantez !

— Nous n'en avons pas le courage ! répliqua quelqu'un. Pourquoi ne pas admettre que nous sommes perdus ?

— Parce que nous ne le sommes pas ! répliqua le chef. La domerie ne peut plus être loin...

Catherine ouvrait déjà la bouche pour émettre, elle aussi, un doute.

Mais, comme pour donner raison au Clermontois, le son affaibli et grêle d'une cloche traversa le brouillard. Bohat poussa un cri de triomphe.

— La cloche des perdus ! Nous sommes sur la bonne voie ! En avant !

Levant haut son bourdon comme un étendard, il s'élança dans la direction d'où venait le son. La troupe harassée s'ébranla derrière lui.

— Espérons qu'il a le sens de la direction, marmotta Josse. Rien n'est trompeur comme le brouillard !

Catherine ne répondit pas. Elle avait froid et elle était affreusement lasse. Mais les appels de la cloche se faisaient de plus en plus clairs.

Bientôt une faible lueur jaune apparut dans les ténèbres. Gerbert Bohat la salua comme une victoire personnelle.

— Ce feu, c'est celui que les moines allument au sommet du clocher. Nous arrivons.

Le brouillard, soudain, se déchira et Catherine vit surgir devant elle, avec soulagement, une masse de bâtiments trapus. Coupant le ciel de leurs arêtes noires, une énorme et antique tour, un massif clocher carré couronné de feu, une haute nef renforcée d'arcatures puissantes semblaient garder le troupeau sombre de grands bâtiments aux rares ouvertures. L'hospice des solitudes, retranché contre le dernier repli du vaste plateau, avait l'allure exacte d'une forteresse.

Les pèlerins, ressuscités, se mirent à pousser des cris de joie qui dominèrent le son de la cloche dont les battements tombaient maintenant d'aplomb sur leurs têtes. Le portail, alors, s'ouvrit en grinçant, livrant passage à trois moines armés de torches qui se précipitèrent à la rencontre des arrivants.

— Nous sommes les errants de Dieu ! cria Gerbert d'une voix forte. Nous demandons l'asile !

— Entrez, mes frères, l'asile vous est ouvert.

Comme si elle n'avait attendu que l'arrivée des pèlerins, la neige se mit à tomber avec une soudaine violence, mouchetant la vaste cour de terre battue où les narines s'emplissaient d'une forte odeur de bergerie.

Catherine, épuisée, s'adossa à un mur. Sans doute un dortoir allait-il la réunir à ses compagnes de voyage... Mais ce soir, sans trop savoir pourquoi, elle avait envie d'un moment de solitude avec elle-même.

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