Жюльетта Бенцони - Le Talisman du Téméraire (Tome 1)

Здесь есть возможность читать онлайн «Жюльетта Бенцони - Le Talisman du Téméraire (Tome 1)» весь текст электронной книги совершенно бесплатно (целиком полную версию без сокращений). В некоторых случаях можно слушать аудио, скачать через торрент в формате fb2 и присутствует краткое содержание. Жанр: Исторические любовные романы, на французском языке. Описание произведения, (предисловие) а так же отзывы посетителей доступны на портале библиотеки ЛибКат.

Le Talisman du Téméraire (Tome 1): краткое содержание, описание и аннотация

Предлагаем к чтению аннотацию, описание, краткое содержание или предисловие (зависит от того, что написал сам автор книги «Le Talisman du Téméraire (Tome 1)»). Если вы не нашли необходимую информацию о книге — напишите в комментариях, мы постараемся отыскать её.

Le 2 mars 1476, Charles le Téméraire, le tout puissant duc de Bourgogne est contraint par les Suisses d'abandonner à Grandson, son camp et les richesses fabuleuses qu'il contient. Un trésor dont le joyau le plus important est peut-être son chapeau de parade couvert de perles dont le "fermail" du sommet se compose de pierres exceptionnelles sur un rang de perles : trois rubis dits "Les Trois Frères" et un gros diamant triangulaire bleuté "Le Grand Diamant de Bourgogne".
Ce fermail qu'il ne reverra jamais, il le considère comme son talisman. Il mourra devant Nancy le 5 janvier 1477... Cinq siècles plus tard, les quatre pierres vont s'appliquer à pourrir la vie d'Aldo Morisini et de son "gang". Il suffira pour cela d'une visite à son notaire et d'un drame dans l'église Saint-Augustin, à Paris...

Le Talisman du Téméraire (Tome 1) — читать онлайн бесплатно полную книгу (весь текст) целиком

Ниже представлен текст книги, разбитый по страницам. Система сохранения места последней прочитанной страницы, позволяет с удобством читать онлайн бесплатно книгу «Le Talisman du Téméraire (Tome 1)», без необходимости каждый раз заново искать на чём Вы остановились. Поставьте закладку, и сможете в любой момент перейти на страницу, на которой закончили чтение.

Тёмная тема
Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

— Les Halles font pourtant ce qu’elles peuvent pour nous offrir le meilleur de la France et même d’autres pays ? émit Sauvageol, un peu déstabilisé.

— Vous ne pouvez pas tout savoir dans la Police, à commencer par la cuisine ! Trop compliquée en France ! Chez nous, en Angleterre…

Elle entamait une apologie visant à démontrer la supériorité des casseroles britanniques sur celles de l’Europe entière. Non sans se demander comment diable on en arrivait à ce sujet de conversation, Sauvageol se leva pour prendre congé et sortit de son portefeuille une carte de visite.

— Quoi qu’il en soit, il vous faudra nous prévenir avant de partir rechercher Mlle de Granlieu en Franche-Comté, comme vous en avez naturellement l’intention…

Elle ouvrit de grands yeux étonnés :

— Moi ? Que j’aille dans ce trou perdu alors que j’ai la gorge fragile ? Mon médecin dit qu’il ne faut pas se fier à la fraîcheur d’un visage… Bon ! Je vais téléphoner à Miss Phelps de rentrer. Le train sera plus confortable qu’une automobile… et moi je serai tranquille ! Mon « butler » va vous raccompagner ! ajouta-t-elle en tirant sur un cordon.

Encore quelques agitations de mousseline et Sauvageol se retrouvait dans le vestibule en compagnie du « butler » annoncé et qui n’avait de britannique qu’une raideur ayant certainement nécessité des heures d’entraînement, comme les accents circonflexes dont il émaillait son discours un peu au petit bonheur. Il les oublia quand il chuchota du coin de la bouche :

— Au cas où vous ne l’auriez pas remarqué, inspecteur, la patronne est cinglée !

— Vous pouvez m’en dire plus ?

— Pas ici !

Et, l’aidant à remettre son pardessus, il lui glissa à l’oreille :

— Un papier… dans votre poche droite !

Sauvageol battit des cils pour signifier qu’il avait compris, recoiffa sa casquette et rejoignit sa moto stationnée à une cinquantaine de mètres. Là, il tira le papier de sa poche. Le texte était bref :

« Ce soir. Dix heures au « Victor Hugo », place du même nom. »

Lorsqu’il regagna le quai des Orfèvres, il trouva son chef visiblement soucieux. Lorsqu’il affrontait un problème qui le touchait, Pierre Langlois n’avait pas pour habitude d’en faire profiter son entourage. Il se contentait de distribuer des ordres bien précis sans les assortir d’explications la plupart du temps. Après quoi, il envoyait ses hommes à leurs occupations, allumait une cigarette et s’enfonçait dans son – confortable ! – fauteuil de cuir noir, style Chesterfield, qui était d’ailleurs sa propriété privée comme le vaste – et très beau ! – tapis persan et le petit vase de cristal signé Lalique où trempaient généralement trois roses à peine teintées de jaune, voisinant avec un bleuet, un gardénia ou un brin de bruyère destinés, selon la saison ou les circonstances, à fleurir la boutonnière de son veston bien coupé…

Cette fois, il n’y avait pas pensé avant de se rendre chez Mme de Sommières parce qu’il s’agissait d’un terrain sensible, et le bleuet trempait toujours. Il le prit distraitement et s’en caressa le bout du nez, ce qui le fit éternuer. Agacé, il remit l’innocente fleur parmi ses compagnes, sortit sa pipe, sa blague à tabac et se mit à bourrer l’une à grands coups de pouce rageurs avant de l’allumer et d’en tirer deux ou trois bouffées, cherchant l’apaisement qu’il y trouvait habituellement.

Il savait d’avance que ce serait plus difficile parce qu’il se trouvait devant un problème comme il les redoutait depuis longtemps : avoir à rechercher un ou plusieurs des membres de cette drôle de famille qui, au fil des années, était devenue un peu la sienne.

Ce fut pire encore quand, le matin suivant, Gilbert Sauvageol vint lui apprendre qu’il avait attendu le majordome d’Isoline de Granlieu au café « Victor Hugo » jusqu’à la fermeture sans le voir apparaître et que, s’étant rendu avenue Vélasquez à la première heure, il avait trouvé la maison légèrement perturbée : sorti la veille vers vingt et une heures trente, Dominique Marescat n’était pas rentré et personne ne pouvait dire ce qu’il était devenu… Quant à Marie-Angéline du Plan-Crépin… rien de nouveau !

L’atmosphère de l’hôtel de Sommières s’en ressentait. Adalbert, qui y avait dormi, se retrouva seul à la table du petit déjeuner que lui servit Cyprien. Lequel n’était pas loin des larmes et n’avait manifestement pas fermé l’œil de la nuit. Et comme l’invité lui faisait observer que se ronger les sangs ne servait à rien, le vieux serviteur eut un petit reniflement parfaitement incongru de sa part.

— On voit bien que Monsieur Adalbert est en paix avec lui-même.

— J’aimerais vous faire plaisir mais je n’ai – pour l’instant ! – rien à me reprocher… Enfin, je crois…

— J’envie Monsieur. Si je n’avais pas eu cette dispute ridicule avec Mademoiselle Marie-Angéline, elle ne serait pas arrivée en retard à la messe de six heures et n’en saurait pas plus que les autres sur le crime du confessionnal.

— Si c’est cela qui vous empêche de dormir, moi je vous absous. Telle que nous la connaissons, elle n’aurait pas manqué de s’apercevoir qu’il se passait des choses bizarres dans ce coin, et n’aurait pu s’empêcher d’y mettre le nez !

— Oh, Monsieur Adalbert, comment pouvez-vous accuser Mademoiselle Marie-Angéline d’un tel manquement ? Elle est une vraie chrétienne et, quand elle va à la messe, c’est pour prier !

— Et ce plein sac de potins qu’elle rapporte chaque matin, elle le récolte où ?

— Pas pendant la messe en tout cas !

— C’est beau, l’angélisme pur ! soupira Adalbert en levant à la fois les yeux au plafond et sa tasse pour recevoir une seconde ration de café. Moi, j’ai un souci beaucoup plus terre à terre : prévenir Morosini ou pas ? Or, « on » me l’a défendu formellement, mais s’il l’apprend par une tierce personne, on va se brouiller une fois de plus !… Vous me rappellerez que ce n’est pas la première fois, que ce ne sera certainement pas la dernière et que ce pourrait être plus grave !

— Le serment de Monsieur Adalbert concerne-t-il aussi la princesse Lisa… ou le fondé de pouvoir de Monsieur Aldo, ce charmant M. Buteau ?

Instantanément, Vidal-Pellicorne fut debout :

— Mais c’est que vous avez raison, Cyprien !… et moi je commence à vieillir pour n’y avoir pas pensé tout seul ! Je fais un saut chez moi. Si Madame la marquise me demande, je suis parti chercher les journaux…

Il allait s’élancer hors de la salle à manger, quand Cyprien le retint.

— Qu’est-ce qu’il y a encore ?

— Il faut compter trois ou quatre heures pour obtenir Venise au téléphone. C’est peut-être un peu long pour chercher les journaux, non ?

Adalbert se détendit et rit franchement :

— Vous avez encore raison ! Mais ne continuez pas trop sur cette voie, sinon je vais finir par vous détester !… Merci quand même !

Une heure plus tard, il était de retour, un paquet de journaux sous le bras et nettement plus sombre qu’au moment de son départ. Comme ils étaient seuls dans le vestibule, tandis que Cyprien le débarrassait de son pardessus, il murmura :

— Morosini n’est pas chez lui.

— Mais Madame la princesse ?

— Elle, oui. Elle arrive et prendra le Simplon-Express ce soir… Elle n’a pas hésité à prendre sa décision.

— Dois-je envoyer Lucien la chercher ?

— Non. Elle préfère réserver l’arrivée-surprise. Elle espère apporter par sa présence du réconfort à notre marquise…

Sans aucun doute ! Et le prince Aldo ?

D’évidence le vieux serviteur préférait celui-ci, particulièrement depuis l’affaire Kledermann où la jeune femme était tombée sous le pouvoir d’une drogue malfaisante dont il fallait espérer qu’elle n’avait pas laissé de traces.

Читать дальше
Тёмная тема
Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

Похожие книги на «Le Talisman du Téméraire (Tome 1)»

Представляем Вашему вниманию похожие книги на «Le Talisman du Téméraire (Tome 1)» списком для выбора. Мы отобрали схожую по названию и смыслу литературу в надежде предоставить читателям больше вариантов отыскать новые, интересные, ещё непрочитанные произведения.


Жюльетта Бенцони - Драгоценности Медичи
Жюльетта Бенцони
Жюльетта Бенцони - Роза Йорков
Жюльетта Бенцони
Жюльетта Бенцони - Мера любви
Жюльетта Бенцони
Жюльетта Бенцони - Звезда для Наполеона
Жюльетта Бенцони
Жюльетта Бенцони - Констанция. Книга вторая
Жюльетта Бенцони
Жюльетта Бенцони - Ожерелье для дьявола
Жюльетта Бенцони
Жюльетта Бенцони - La messe rouge
Жюльетта Бенцони
Жюльетта Бенцони - Fiora et le Téméraire
Жюльетта Бенцони
libcat.ru: книга без обложки
Жюльетта Бенцони
libcat.ru: книга без обложки
Жюльетта Бенцони
Жюльетта Бенцони - le collier sacré de Montézuma
Жюльетта Бенцони
Отзывы о книге «Le Talisman du Téméraire (Tome 1)»

Обсуждение, отзывы о книге «Le Talisman du Téméraire (Tome 1)» и просто собственные мнения читателей. Оставьте ваши комментарии, напишите, что Вы думаете о произведении, его смысле или главных героях. Укажите что конкретно понравилось, а что нет, и почему Вы так считаете.

x