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Жюльетта Бенцони: Le Talisman du Téméraire (Tome 1)

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Жюльетта Бенцони Le Talisman du Téméraire (Tome 1)

Le Talisman du Téméraire (Tome 1): краткое содержание, описание и аннотация

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Le 2 mars 1476, Charles le Téméraire, le tout puissant duc de Bourgogne est contraint par les Suisses d'abandonner à Grandson, son camp et les richesses fabuleuses qu'il contient. Un trésor dont le joyau le plus important est peut-être son chapeau de parade couvert de perles dont le "fermail" du sommet se compose de pierres exceptionnelles sur un rang de perles : trois rubis dits "Les Trois Frères" et un gros diamant triangulaire bleuté "Le Grand Diamant de Bourgogne". Ce fermail qu'il ne reverra jamais, il le considère comme son talisman. Il mourra devant Nancy le 5 janvier 1477... Cinq siècles plus tard, les quatre pierres vont s'appliquer à pourrir la vie d'Aldo Morisini et de son "gang". Il suffira pour cela d'une visite à son notaire et d'un drame dans l'église Saint-Augustin, à Paris...

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Entre-temps il l’emportait toujours, ainsi que l’autel portatif et les vases sacrés de sa chapelle, bien séparés du Trésor. Fallait-il qu’il tînt ses rustiques adversaires pour petits compagnons pour l’avoir laissé derrière lui, alors qu’il se disposait à les exterminer. Ce « chapel » était sa plus riche parure, l’emblème même de l’immense duché auquel manquaient seulement quelques terres pour devenir royaume.

Pour l’instant présent, il reposait dans son coffret clos sur l’autel voisin du trône dans la salle d’honneur du palais de bois doré et de brocart, et deux hommes se battaient pour lui. L’un était un fidèle, Antoine de Beaulaincourt, roi d’armes de la Toison d’Or revenu pour tenter de le sauver, le second était un traître, et le plus vil de tous car le duc Charles l’avait honoré de son amitié et il s’était vendu au roi de France. Il s’appelait Campobasso.

Si violent était l’affrontement que ceux qui le regardaient, les bras chargés de richesses, en oubliaient de continuer le pillage. Quelqu’un, cependant, gardait la tête froide. Il s’approchait peu à peu du coffre précieux et, tandis que des hurlements encourageaient les combattants applaudissant comme au spectacle les plus beaux coups, s’emparait prestement du coffre avant de reculer dans les plis des rideaux de velours et de disparaître dans la nuit… Celui-là n’était qu’un simple voleur…

1 Elle sera le noyau des Gardes du Corps jusqu’à la Révolution.

2 C’est le roi Jean II, dit le Bon, qui, pour le récompenser de sa jeune vaillance à la bataille de Poitiers, avait conféré le riche duché de Bourgogne au cadet de ses fils, Philippe, dit le Hardi. Celui-ci fut le père de Philippe II le Bon, lui-même géniteur du Téméraire.

PREMIÈRE PARTIE

TEMPÊTE SUR

LE PARC MONCEAU

1

Le confessionnal

Marie-Angéline du Plan-Crépin en voulait à la terre entière ce matin-là tout en dégringolant l’avenue de Messine sous une pluie battante, une main arrimant son chapeau, l’autre son vaste sac à main, ce qui ne lui en laissait plus pour le parapluie que, d’ailleurs, elle avait oublié. Pour l’excellente raison qu’elle était à une bonne distance de la maison quand l’ondée – cataracte eût été plus approprié ! – l’avait surprise. Et elle n’avait pas le temps de retourner le chercher parce qu’elle était en retard pour la messe de six heures à Saint-Augustin. Et pourquoi ? Parce qu’elle avait eu « des mots » avec Cyprien, le vieux majordome de la marquise de Sommières, sa cousine et employeuse, à propos… de quoi au fait ? Une autre catastrophe le lui sortit de l’idée : une voiture lui envoya une gerbe d’eau dans les jambes tandis qu’elle traversait la rue de Téhéran, mais c’était normal en février. Et pour tout arranger, le jour n’était pas encore levé.

Un dernier effort la jeta dans le petit porche de côté de la grande église byzantino-gothique où s’abritait le mendiant habituel :

— V’s’êtes bigrement en r’tard, Mamzelle ! constata celui-ci. Doivent pas être loin d’l’élévation !

— Je le sais bien, hélas, père Bouju, mais on ne fait pas toujours ce que l’on veut ! Il va falloir que j’attende la messe de sept heures !

— Et ça, on peut dire qu’c’est embêtant, soupira-t-il avec une intensité qui éclaira Marie-Angéline.

Tous les matins, elle avait coutume de lui remettre un franc sur lequel il comptait pour son casse-croûte de neuf heures ! Compréhensive, elle sortit de son porte-monnaie la pièce habituelle qui, avec le reste de la récolte de six heures, lui paierait son journal et une partie de son ravitaillement pour la journée. Viendraient ensuite celles de sept, huit et neuf heures et assez souvent des cérémonies, le tout constituant de ce coin de porte – comme celui de l’autre côté mais on ne peut être partout à la fois et c’était le fief de Machard – un modeste fonds de commerce d’un rapport non négligeable dans cette église des « beaux quartiers » parisiens.

L’intérieur en était obscur. Après avoir trempé le bout de ses doigts dans le bénitier avant le signe de croix, Marie-Angéline se dirigeait lentement vers la chapelle de la Vierge, seule éclairée, derrière le maître-autel, quand son regard accrocha un confessionnal où une femme – si l’on en croyait les pieds dépassant des rideaux – agenouillée était en train de confier ses péchés à un invisible prêtre. Ce qui donna une idée à la retardataire. Tant qu’à manquer la messe de six heures, autant faire une croix dessus et se préparer convenablement pour celle de sept heures.

Or, non seulement elle ne s’était pas présentée au « tribunal de Dieu » depuis quinze jours mais, en plus, il lui trottait dans la tête cette dispute qu’elle venait d’avoir avec Cyprien.

Depuis qu’elle était venue prendre ses fonctions, rue Alfred-de-Vigny, chez sa cousine et patronne Plan-Crépin, célibataire pour ne pas dire vieille fille, douée de multiples talents dépassant largement sa tâche de lectrice, entretenait une guerre larvée contre l’imposant maître d’hôtel au sujet de l’annonce des visiteurs. Curieuse comme un chat, elle adorait accueillir la première les arrivants et les convoyer jusqu’au jardin d’hiver dans lequel Mme de Sommières tenait le plus souvent ses assises dans un grand fauteuil de rotin blanc aux allures de trône où, à l’heure du thé – ou à n’importe quelle heure d’ailleurs ! –, elle aimait à recevoir avec du champagne jugé de beaucoup préférable à ce qu’elle appelait « l’infâme tisane anglaise ».

Seulement, Cyprien considérait qu’il s’agissait là de l’une de ses attributions. D’où les fréquentes frictions que le temps avait, au fil des années, émoussées mais que l’introduction du téléphone dans le vaste vestibule venait de remettre au goût du jour. Jusque-là, en effet, cet ustensile n’avait pas droit de cité dans la maison, la marquise détestant l’idée que l’on pût la sonner comme une simple domestique.

Le téléphone était donc cantonné chez Lucien, le chauffeur-concierge, ce qui obligeait à traverser la cour par tous les temps. Mais, depuis, des événements aussi récents que fâcheux, l’ustensile trônait à l’ombre du grand escalier sur un guéridon pourvu d’un bloc de papier, d’un crayon et, en dessous, de l’obligatoire annuaire des téléphones. Une simple dérivation actionnée par un bouton permettait de rejoindre le jardin d’hiver, mais ce détail n’était connu que du petit cercle de la famille… et la compétition entre « Plan-Crépin » et Cyprien avait refait surface. C’était à qui répondrait le premier… La veille même, elle avait atteint la franche dispute et Cyprien s’était entendu traiter de « vieille bourrique entêtée ». On avait frôlé l’incident diplomatique.

La bouillante Marie-Angéline avait dû s’excuser – du bout des lèvres ! –, eu égard aux cheveux blancs de son adversaire mais, à présent, elle regrettait vraiment d’avoir offensé ce vieux serviteur et la vue – inattendue parce qu’un peu trop matinale ! – d’un confessionnal en action lui était apparue comme un cadeau du ciel. Aussi, obliquant sur la gauche, elle alla s’agenouiller sous l’autre rideau, se signa, joignit les mains et entreprit un rapide examen de conscience dans le but de ne rien oublier.

En s’installant, elle avait fait suffisamment de bruit pour signaler sa présence. Ensuite elle se tint tranquille, ce qui lui permit de percevoir deux voix chuchotant en alternance comme s’il s’agissait d’une conversation – assez animée d’ailleurs –, ce qui la surprit. Habituée depuis l’enfance aux rites de la Repentance qui étaient toujours les mêmes : après une ou deux questions, sur la date de la dernière confession, la pénitente dévidait la liste de ses turpitudes, puis écoutait pieusement l’homélie que le prêtre déversait sur sa tête inclinée, après quoi il indiquait la « pénitence » qui n’était jamais bien méchante, enfin on recevait l’absolution tandis qu’on récitait sans conviction un Acte de Contrition. Enfin l’officiant vous conseillait d’« aller en paix », le petit volet se refermait et l’on allait s’agenouiller un peu plus loin dans la nef ou l’une des chapelles pour exécuter ladite pénitence : trois Pater et trois Ave Maria par exemple !

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