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Juliette Benzoni: Un Collier pour le Diable

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Juliette Benzoni Un Collier pour le Diable

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Gilles Gaëlo, aujourd'hui chevalier de Tournemine, surnommé le Gerfaut, héros de la guerre d'Indépendance en Amérique, est enfin prêt pour la promesse de mariage qu'il a faite à Judith de Saint-Mélaine. La gloire lui sourit, sa renommée de bravoure est arrivée jusqu'à Versailles. De retour en France, il part à la recherche de sa fiancée disparue après qu'elle a été victime d'une tentative d'assassinat. Se jurant de la retrouver et de réunir l'argent qui lui manque pour racheter son domaine, Gilles part pour l'Espagne où la duchesse d'Albe le prend au piège de l'amour et lui demande d'acheter pour elle le célèbre collier de la Reine.

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Avec détermination, la comtesse Antoinette s’empara du bras laissé vacant par sa fille.

— Trouvez-vous pas, chevalier, que nous formons un couple bien assorti, vous et moi ? Le bleu de votre uniforme est tout à fait le même que celui de ma robe…

Le jeune homme portait en effet l’élégant costume des Gardes, copié par le premier roi Bourbon sur son équivalent de Versailles à quelques différences près : habit bleu aux revers incarnat soutachés d’argent, culotte et gilet chamois, large baudrier brodé, hautes bottes à entonnoir et chapeau lampion.

Il devait à sa haute taille, à son nom et à son aspect physique son entrée dans ce régiment privilégié tandis que son ami Batz devait se contenter de celui, infiniment moins élégant, des Dragons de Numance. Le Gascon s’en consolait aisément en ne s’y montrant guère plus assidu qu’à Reine-Dragons, fréquentant par contre avec beaucoup d’application les tripots madrilènes où il jouait un jeu d’enfer et certains fonctionnaires du Tribunal des Indes grâce auxquels il lui était possible, à ce qu’il disait, de conclure d’avantageux marchés sur les importations des colonies américaines. Il avait même convaincu son ami de lui confier une partie du modeste pécule amassé au service du roi de France pour l’investir dans des denrées alimentaires de luxe telles que les épices et le cacao.

Pour le reste, Gilles, sage et prudent, l’avait confié à ce François Cabarrus dont l’ancien ministre Necker lui avait chaudement recommandé le talent lorsque, avant de quitter la France, il était allé lui faire une visite d’adieu car, s’il avait entière confiance dans les talents financiers réels de son ami, il craignait un peu sa passion pour le jeu. Il s’en trouvait d’ailleurs très bien : le banquier, avec une régularité d’horloge, le tenait au courant mois par mois de l’état de ses affaires et, lorsque le jeune homme venait passer deux ou trois jours à Carabanchel, l’initiait peu à peu à ce jeu redoutable des finances pour lequel il n’avait eu, jusqu’alors, aucune disposition et même quelque répugnance très aristocratique.

— Vous seriez surpris, lui avait-il dit le premier jour, du nombre de Grands d’Espagne qui, non seulement comptent aussi bien que mes employés, mais encore rendraient des points au Shylock de Shakespeare. La hauteur méprisante de quelques-uns est solidement étayée sur des piles de livres de caisse…

— Alors, enseignez-moi ! fit le jeune homme joyeusement. Ma future famille vous en sera chaudement reconnaissante… et au moins je cesserai d’avoir l’air d’un imbécile quand Batz me délivre ses grandes tirades sur l’agiotage, les taux d’escompte et tout ce fatras beaucoup plus hermétique pour moi que le latin de mon enfance…

Fermement tenu en laisse par la petite Madame Cabarrus, Gilles assista à la messe du village puis escorta la Reine de Mai au trône fleuri que l’on avait disposé pour elle devant le portail de l’église. Mais avant d’être admis à baiser la petite main que Thérésia brûlait visiblement d’offrir à ses lèvres, il dut acquitter le droit de péage que lui réclamaient joyeusement les suivantes ainsi que le voulait la coutume. Il remit donc son obole, plia le genou devant Thérésia et posa un baiser léger sur les doigts menus qui retinrent les siens avec une vigueur inattendue.

— Vous viendrez me chercher le 15 ? Vous promettez ? pria la fillette.

— Si c’est en mon pouvoir, je serai là. Je vous le promets. Et, de toute façon, je promets aussi de n’aller à la Pradera avec aucune autre…

Vaya con Dios, señor !… Je vous attendrai…

D’autres « fidèles sujets » approchaient amenés par les « suivantes » qui les raccolaient sans vergogne pour peu qu’ils leur parussent séduisants ou bien habillés. Gilles s’éloigna pour rejoindre l’ombre des platanes sous lesquels un valet attendait avec son cheval.

Il était moins pressé, tout à coup, de retrouver l’atmosphère étouffante d’un palais royal, fût-ce celui, plein de grâce, d’Aranjuez. Le temps était merveilleux. Très haut par-dessus les neuves frondaisons des arbres, le soleil étalait sa gloire chaleureuse dans un ciel outremer et, sur la place de l’église, la fête s’organisait. Des guinguettes de plein vent avaient poussé où l’on pouvait manger des piments, des saucisses à l’ail, des tomates, des melons, des gâteaux d’amandes en buvant des vins épais et parfumés. Des forains étalaient leurs tapis pour y montrer les tours de leurs singes savants ou de leurs chèvres dressées. Des porteurs d’eau, des marchands d’ombrelles circulaient à travers la foule à chaque instant plus dense qui entourait le trône de la Reine : hidalgos d’autant plus arrogants qu’ils étaient plus misérables, « petimetres 1 » caquetant et sautillant dans leurs vêtements de soie à la mode de Versailles, « majos » brillants comme des coqs de combat, le jarret tendu dans le bas de soie de couleur tendre, tous unis pour un instant dans leur commune admiration pour Thérésia dont ils proclamaient à l’envi la beauté en termes parfois osés.

— Béni soit le ventre qui t’a faite si belle !

— L’homme qui t’aura dans son lit sera l’égal d’un dieu !…

Les femmes aussi étaient nombreuses, paysannes en robes bariolées, un châle sur la tête, majas insolentes, 1’œil aguichant sous la mantille de mousseline, la taille cambrée dans le corset sans baleines et la jambe nerveuse sous les volants de l’ample jupe. Toutes étaient jolies…

Le son des guitares vibra dans le soleil, animant plus encore le tableau. Les pieds, légers dans leurs espadrilles, s’envolèrent dans le tournoiement des jupes au rythme du fandango ou de la séguedille. Une légère poussière se leva sous le martèlement impérieux des talons. Gilles s’accorda un regret, un soupir. C’était dommage de quitter tout cela…

De l’abri des arbres une voix joyeuse l’interpella :

— Quelle mine pour un jour de fête, señor capitano ! Le ciel est pur, le vin frais, les filles sont belles et la Reine plus belle que toutes les autres ! Que te faut-il de plus ?

Clignant sous l’éclat du soleil, le regard du jeune homme fouilla l’ombre et finit par découvrir, appuyé à un platane, un homme vigoureusement charpenté qui crayonnait négligemment en fumant un cigare. Son visage s’éclaira aussitôt.

— Paco ! Vrai Dieu ! Il y a des siècles que je ne t’ai vu…

— Les grandeurs de la Cour te brouillent la vue, mon ami. Ce n’est pas moi qui suis parti, à Pâques, pour Aranjuez. Tout ce que je sais, c’est qu’à la taverne de Los Reyes, les « Manolas » pleurent et se lamentent parce que tu ne viens plus !

Dans le large visage couleur d’olive pâle, les yeux très noirs scintillaient sous l’arcade sourcilière en surplomb. C’était un visage aux traits lourds, encadré de longues « pattes » noires coupées carrément. Sans beauté mais fascinant : celui d’un paysan habité d’une lumière intérieure. Le corps, puissant quoique dépourvu de graisse, était coulé dans un superbe costume de majo : courte veste de velours incarnat, garnie d’épaisses épaulettes de passementerie noire, ouverte sur une fine chemise de batiste brodée et laissant voir la large ceinture de satin noir, culotte collante de soie paille garnie de boutons et de pampilles d’argent, bas de même nuance, souliers à boucles et, retenant sur la nuque les longs cheveux, épaisse résille de soie noire. Une grande cape noire attendait, jetée sur une branche d’arbre.

Cet opulent personnage s’appelait don Francisco de Goya y Lucientes. Il avait trente-sept ans. Il était peintre du Roi depuis quatre ans…

Gilles de Tournemine l’avait rencontré peu de temps après son arrivée à Madrid, sur la Plaza Mayor, au cours de la dernière corrida où il s’était rendu parce qu’on lui avait dit que c’était un spectacle à ne pas manquer. Mais il n’avait pas tardé à regretter sa curiosité et, en fait, il n’avait jamais vu la fin de ladite corrida. Le spectacle d’une arène ponctuée de cadavres de chevaux éventrés par les cornes du taureau avait soulevé à la fois son horreur et son indignation.

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