Bram Stoker - L'Enterrement Des Rats

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À partir de ce jour, une ombre sembla flotter sur Geoffrey Brent. Il ne mangeait ni ne dormait comme à son habitude, et sa vieille manie de se retourner soudainement, comme si quelqu’un lui adressait la parole, lui revint. Il semblait avoir une sorte de fascination pour le grand hall. Il y allait plusieurs fois dans la journée, mais s’impatientait si quelqu’un, même sa femme, y entrait. Quand le contremaître de l’entrepreneur vint pour s’enquérir de la suite des travaux, Geoffrey était parti en promenade; l’homme entra dans le hall, et, quand Geoffrey revint, le domestique l’avertit de la présence de l’homme et lui dit où le trouver. Avec un juron effroyable, Geoffrey écarta le domestique et se précipita dans le vieux hall. L’ouvrier le rencontra presque à la porte; comme Geoffrey se ruait dans la pièce, il buta contre lui. L’homme s’excusa:

– Je vous demande pardon, Monsieur, mais je sortais pour me renseigner. J’avais ordonné qu’on fasse déposer douze sacs de chaux et je n’en vois que dix.

– Au diable les dix sacs, et les douze aussi!

Telle fut la réponse malgracieuse et incompréhensible.

L’ouvrier sembla surpris et essaya de changer de conversation.

– Je viens de voir, Monsieur, que nos gens ont causé un petit dégât, mais le patron, bien sûr, veillera à ce que tout soit réparé à ses frais.

– Que voulez-vous dire?

– Cette pierre de l’âtre, Monsieur; quelque idiot a dû dresser dessus un échafaudage et l’a brisée sur toute sa longueur; elle est pourtant si épaisse qu’on aurait pu penser qu’elle aurait résisté.

Geoffrey fut silencieux un bon moment, puis dit d’une voix contrainte et d’une façon beaucoup plus douce:

– Dites à vos gens que, pour le moment, je ne continue pas les travaux dans le grand hall. Je veux le laisser tel qu’il est pour quelque temps encore.

– Très bien, Monsieur. J’enverrai quelques-uns de nos gars pour enlever cet échafaudage et ces sacs de chaux, et pour nettoyer un petit peu l’endroit.

– Non, non! dit Geoffrey, laissez-les là où ils se trouvent. J’enverrai vous dire quand vous devrez poursuivre les travaux.

Ainsi le contremaître partit, et fit ce commentaire à son patron:

– J’enverrai la facture, Monsieur, parce que les travaux sont presque terminés. Il me semble que l’argent manque un peu, là-bas.

Une fois ou deux, Delandre chercha à arrêter Brent sur la route, et, comprenant à la longue qu’il ne pourrait atteindre son but, suivit la voiture en criant:

– Qu’est-il arrivé à ma sœur, votre femme?

Geoffrey fouetta ses chevaux au galop, et Delandre, voyant son visage blême et sa femme effondrée, presque sur le point de s’évanouir, comprit qu’il avait atteint son but. Aussi il s’éloigna avec un air renfrogné et un rire.

Cette nuit-là, au moment où Geoffrey entrait dans le hall et passait près de la cheminée, il recula brusquement avec un cri étouffé. Puis, avec effort, il se reprit, s’éloigna, et revint avec une lampe. Il se pencha sur la pierre d’âtre cassée pour voir si le clair de lune qui tombait par la fenêtre en surplomb l’avait abusé. Avec un cri d’angoisse, il tomba à genoux.

En effet, au travers de la fente de la pierre brisée, sortait une multitude de cheveux dorés à peine teintés de gris.

Il fut dérangé par le grincement d’une porte, et, se retournant, vit sa femme debout dans l’encadrement. Dans un sursaut de désespoir, pour faire en sorte de cacher sa découverte, il enflamma une allumette à la lampe, se pencha et brûla les cheveux qui sortaient par la pierre cassée. Puis, se levant avec autant de naturel que possible, il feignit la surprise de voir sa femme près de lui.

Dans la semaine qui suivit, il vécut dans une peur atroce. Coïncidence ou non, il ne pouvait jamais se trouver seul dans le hall longtemps. À chacune de ses visites, les cheveux poussaient au travers de la fente, et il était obligé de les surveiller étroitement pour que son terrible secret ne fût pas découvert. Il se mit en quête d’une caisse dans le parc pour y enfermer le corps de la femme assassinée, mais il était toujours interrompu dans ses recherches. Un jour qu’il sortait par le passage privé, sa femme le rencontra et se mit à le questionner, étonnée de ne pas avoir eu connaissance de la clef qu’il lui montrait maintenant à contrecœur. Geoffrey aimait passionnément sa femme, aussi la possibilité qu’elle pût découvrir son affreux secret, ou même qu’elle nourrît à son égard quelque suspicion, le remplit d’angoisse. Deux jours plus tard, il ne put s’empêcher de conclure que, pour le moins, elle soupçonnait quelque chose.

Ce soir-là, de retour de sa promenade, elle entra dans le hall et le trouva assis, morose, près de la cheminée désertée. Elle lui dit aussitôt:

– Geoffrey, cet individu, Delandre, m’a parlé, et il m’a dit des choses horribles. Il m’a raconté qu’il y a une semaine, sa sœur est revenue à la maison, qu’elle n’est que l’épave et la ruine de ce qu’elle était, qu’elle n’a conservé que ses cheveux dorés comme dans le passé, et elle lui a annoncé son intention de se venger. Il m’a demandé où elle est, et oh! Geoffrey, elle est morte, elle est morte! Comment peut-elle donc être de retour? Oh! Je suis épouvantée, et je ne sais à qui m’adresser.

Pour toute réponse, Geoffrey se répandit en un torrent de blasphèmes qui la firent frémir. Il maudit Delandre et sa sœur, et toute leur engeance, et lâcha une bordée de jurons contre les cheveux dorés.

– Chut! Chut! tais-toi, dit-elle, et puis elle-même se tut, craignant son mari en voyant l’effet de la nouvelle sur son humeur.

Geoffrey, dans la violence de sa colère, se leva et s’écarta de l’âtre; mais subitement il s’arrêta, quand il vit l’expression de terreur dans les yeux de sa femme. Il suivit son regard et lui aussi frémit, parce que sur la pierre d’âtre cassée se répandait une bande dorée de cheveux dont les pointes se dressaient au travers de la fente.

– Regarde! regarde! hurla-t-elle. C’est le fantôme de la morte! Partons! et, agrippant son mari par le poignet, avec la frénésie d’une folle, elle l’entraîna hors de la pièce.

Cette nuit, elle fut saisie d’une forte fièvre, le médecin du comté vint immédiatement à son chevet, et il réclama aussitôt par télégraphe une assistance de Londres. Geoffrey était au désespoir et, dans l’angoisse du danger que sa jeune femme courait, il faillit oublier son propre crime et ses conséquences. Dans la soirée, le médecin dut partir veiller d’autres malades, et laissa Geoffrey s’occuper de sa femme. Ses dernières paroles furent:

– N’oubliez pas! Faites tout ce qu’elle vous demande jusqu’à mon retour demain matin, ou jusqu’à ce qu’un autre médecin prenne soin d’elle. Ce qu’il faut craindre, c’est une autre commotion. Veillez à ce qu’elle reste au chaud, il n’y a rien d’autre à faire.

Tard dans la soirée, quand tout le reste de la maison se fut couché, Margaret se leva de son lit et appela son mari:

– Viens, dit-elle, allons dans le vieux hall. Je sais d’où vient l’or. Je veux le voir croître.

Geoffrey pensa l’en empêcher, mais, craignant pour sa vie ou sa raison, craignant aussi qu’elle ne se mît à crier son horrible soupçon, et voyant qu’il était inutile de tenter de l’arrêter, il l’enveloppa dans une couverture chaude et l’accompagna jusqu’au vieux hall. Quand ils furent entrés, elle se retourna, ferma la porte et poussa le loquet.

– Nous ne voulons pas d’étranger parmi nous trois ce soir, souffla-t-elle avec un sourire pâle.

– Nous trois! Mais nous ne sommes que deux! dit Geoffrey en frémissant. (Mais il eut peur d’en dire davantage.)

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