Bram Stoker - L'Enterrement Des Rats
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À la fin de l’après-midi, Mary Considine prit la direction du campement des bohémiens. Gerald l’accompagna jusqu’à l’entrée du terrain communal et revint seul. Une demi-heure s’était à peine écoulée que Mary revint dans le salon où Gerald était étendu sur le canapé en train de lire.
Elle était pâle comme la mort et dans un état d’excitation extrême. Elle avait à peine traversé le seuil qu’elle s’effondra en gémissant sur le tapis. Gerald se précipita pour l’aider à se relever, mais elle fit un effort extrême, se contrôla et lui demanda le silence. Il attendit, et le désir de lui obéir parut être le meilleur secours, parce que après quelques minutes elle sembla un peu remise et put lui dire ce qui s’était passé.
– Quand je suis arrivée au camp, il me sembla qu’il n’y avait pas âme qui vive. Je me dirigeai vers le centre et j’attendis. Tout à coup, une grande femme apparut à côté de moi. «Quelque chose m’a dit qu’on me voulait», me dit-elle. Elle tendit la main et j’y glissai une pièce d’argent. Elle tira de son cou un petit objet d’or et le déposa à côté. Puis elle les prit tous deux et les jeta dans le ruisseau qui passait à nos pieds. Puis elle prit ma main dans les siennes et se mit à proférer: «Rien que le sang dans cet endroit coupable» et elle s’éloigna. Je la rattrapai, lui demandai de m’en dire davantage. Après quelques hésitations, elle dit: «Hélas! hélas! Je vous vois couchée au pied de votre mari, et ses mains sont rouges de sang.»
Gerald ne se sentit pas du tout à l’aise et voulut plaisanter.
– Assurément, dit-il, cette femme est hantée par l’idée d’un meurtre.
– Ne riez pas, dit Mary, je ne puis le supporter. Et, comme saisie par une impulsion soudaine, elle quitta la pièce.
Peu après, Joshua revint, souriant et de bonne humeur, aussi affamé qu’un chasseur après sa longue promenade. Sa présence réconforta sa femme qui sembla beaucoup plus souriante, mais elle ne mentionna pas l’épisode de la visite au campement des bohémiens, si bien que Gerald se tut lui aussi. Comme par un consentement tacite, le sujet ne fut pas abordé pendant la soirée. Mais une expression étrange et décidée passa sur le visage de Mary, que Gerald ne put pas ne pas voir.
Le lendemain matin, Joshua descendit au petit déjeuner plus tard que de coutume. Mary s’était levée tôt et se promenait dans la maison depuis le matin. Le temps passant, elle semblait devenir nerveuse, et, de temps à autre, elle jetait autour d’elle un regard anxieux.
Gerald ne put que remarquer que personne au petit déjeuner n’arrivait à avaler la nourriture de façon satisfaisante. Ce n’était pas que les côtelettes fussent dures, mais les couteaux étaient émoussés. Lui, étant invité, bien sûr ne fit pas de commentaire. Mais bientôt, il vit Joshua qui passait son doigt sur le bord de la lame de son couteau d’une façon inconsciente. En le voyant faire, Mary devint pâle et faillit s’évanouir.
Après le petit déjeuner, ils sortirent tous sur la pelouse. Mary composa un bouquet et dit à son mari: «Cueille-moi quelques-unes de ces roses, chéri.»
Joshua attira une branche du rosier qui grimpait sur la façade de la maison. La tige fléchit, mais elle était trop épaisse pour qu’elle pût être cassée. Il mit la main à sa poche pour prendre son couteau mais ne le trouva pas.
– Donne-moi ton couteau, Gerald, dit-il.
Mais Gerald n’en avait point, aussi alla-t-il dans la salle à manger et en prit un sur la table. Il revint, touchant le fil de la lame et grommelant:
– Que diable! que s’est-il passé avec tous les couteaux, ils semblent tous être ébréchés?
Mary se détourna subitement et rentra dans la maison.
Joshua s’essaya à couper la tige avec son couteau émoussé comme font les cuisinières dans les campagnes avec les cous des poulets, ou les garçons quand ils coupent de grosses ficelles. Avec un peu d’effort, il accomplit sa tâche. Les roses poussaient épaisses sur la branche, aussi décida-t-il de cueillir un grand bouquet.
Il ne put pas trouver un seul couteau aiguisé dans la desserte où étaient rangés les couteaux, aussi il appela Mary, et quand elle arriva, il lui dit ce qui se passait. Elle semblait si agitée et si misérable qu’il ne put résister au désir de savoir la vérité, et, comme étonné et blessé, il lui demanda:
– Tu veux dire que c’est toi, toi qui as fait ça?…
Elle l’interrompit:
– Oh! Joshua! j’avais si peur.
Joshua, après un moment, reprit, un air décidé sur son visage blême:
– Mary, dit-il, c’est ainsi que tu as confiance en moi? Je ne l’aurais pas cru.
– Oh! Joshua! cria-t-elle en le suppliant, pardonne-moi, et elle versa des larmes amères.
Joshua réfléchit un instant et dit:
– Je comprends maintenant. Il faut en finir avec tout cela, ou nous deviendrons tous fous. Il courut au salon:
– Où vas-tu? cria presque Mary.
Gerald intervint, disant qu’il n’était pas superstitieux au point d’avoir peur d’instruments émoussés, surtout quand il vit Joshua sortir de la porte-fenêtre, tenant à la main un grand couteau gourka qui, d’ordinaire, était posé sur la table du milieu – c’était un cadeau que son frère lui avait envoyé de l’Inde du Nord, un de ces grands couteaux de chasse utilisés dans les combats à l’arme blanche et qui avaient été si efficaces contre les ennemis des Gourkas loyaux, lors de leur mutinerie. Lourd, mais bien équilibré dans la main, il semblait léger, avec sa lame effilée comme un rasoir. Avec l’un de ces couteaux, un Gourka aurait pu couper un mouton en deux.
Quand Mary vit son époux sortir de la pièce l’arme à la main, elle se mit à crier dans un accès de frayeur, et les hystéries de la nuit passée revinrent immédiatement.
Joshua courut vers elle et, la voyant tomber, jeta le couteau et essaya de la rattraper.
Mais il intervint une seconde trop tard, et les deux hommes crièrent en même temps en voyant Mary affalée sur la lame nue.
Gerald, arrivé près d’elle, constata qu’en tombant la lame était restée en partie fichée dans l’herbe, et qu’elle avait entaillé la main gauche de Mary. Quelques-unes des petites veines de sa main étaient tranchées et le sang coulait librement de sa blessure. Pendant qu’il mettait un pansement, il fit remarquer à Joshua que l’anneau de mariage avait été coupé par l’acier.
Ils l’emportèrent, évanouie, dans la maison. Quand, après un certain temps, elle reprit conscience, son bras en écharpe, elle était apaisée et heureuse. Elle dit à son mari:
– La bohémienne était merveilleusement près de la vérité; trop près pour que la vraie chose puisse jamais arriver maintenant, chéri.
Joshua se pencha et embrassa la main blessée.
LES SABLES DE CROOKEN [10]
M. Arthur Fernlee Markam, qui loua la villa appelée La Maison Rouge au-dessus du village des Maisons-de-Crooken, était commerçant à Londres et, en véritable cockney, crut nécessaire, avant d’aller passer ses vacances d’été en Écosse, de s’habiller de pied en cap comme un chef de clan écossais tel qu’on en voit sur les gravures en couleurs et sur les scènes de music-hall. Il avait vu un jour, au Théâtre de l’Empire, le Grand Prince – «le Roi des Rastaquouères» faire un malheur en interprétant le rôle du «MacSlogan de MacSlogan» et chantant la célèbre chanson écossaise «Il n’y a rien comme le haggis [11]pour donner soif», et depuis ce jour il avait conservé en mémoire une fidèle image de cet aspect pittoresque et guerrier donné par le comédien. En fait, si l’on avait pu lire le fond de la pensée de M. Markam au sujet de son choix de l’Aberdeenshire comme station d’été, on aurait vu que, au premier plan de ce lieu de villégiature dessiné par son imagination, se profilait la figure colorée de MacSlogan, de MacSlogan [12]. Quoi qu’il en soit, la chance – au moins en ce qui concerne la beauté du paysage – le conduisit à choisir la baie de Crooken. C’est un joli endroit entre Aberdeen et Peterhead, juste au-dessus du rivage rocheux à partir duquel les récifs longs et dangereux, connus sous le nom des Éperons, s’étendent dans la mer du Nord. Entre ces récifs et Les Maisons-de-Crooken – un village abrité par les falaises du Nord – s’étendent la baie profonde et, derrière elle, une multitude de dunes couvertes d’arbustes inclinés où pullulent les lapins par milliers. À chaque extrémité de la baie s’avance un promontoire rocheux, et quand le soleil, à son lever ou à son coucher, éclaire les rochers de syénite rouge, l’effet est vraiment très beau. Le fond de la baie elle-même est constitué de sable plat, et, quand la marée se retire loin, elle laisse une étendue unie de sable dur sur lequel tranchent, ici et là, les lignes sombres des filets à pieux et les filets à nasse des pêcheurs de saumons. À l’une des extrémités de la baie se dessine un petit groupe, ou une grappe de rochers, dont les têtes émergent un peu au-dessus de la marée haute, sauf quand par gros temps les vagues les couvrent de leur masse verte. À marée basse, ils sont totalement exposés, dangereux sur cette partie de la côte est. Entre les rochers, qui sont distants d’à peu près cinquante pieds l’un de l’autre, se trouve en effet un petit espace de sables mouvants, qui, comme les Goodwins, est dangereux uniquement au moment de la marée montante. Il s’étend au large, jusqu’à ce qu’il se perde dans la mer, et vers le rivage, jusqu’à ce qu’il disparaisse dans le sable dur de la plage supérieure. Sur la pente de colline qui domine les dunes, à mi-chemin entre les Éperons et le port de Crooken, se trouve La Maison Rouge. Elle se dresse au milieu d’un groupe de sapins qui la protègent sur trois côtés, laissant ouvert le front de mer. Un jardin bien entretenu comme un jardin de curé s’étend jusqu’à la route au-delà de laquelle un sentier herbeux, que peuvent emprunter les voitures légères, cherche sa voie jusqu’à la plage, en contournant les collines de sable.
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