Kim Robinson - Mars la rouge

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Le 21e siècle. Demain.
Cinquante hommes et cinquante femmes, représentant les nations majeures et toutes les disciplines scientifiques, embarquent à bord de l’Arès, un immence vaisseau spatial, un micro-monde où ils vont vivre pendant plus d’un an avant d’atteinde Mars, à cent millions de kilomètres de là. Un homme, déjà, a posé le pied sur Mars : John Boone. Héros mythique depuis son retour sur Terre, il s’est porté volontaire pour ce second voyage.
Un voyage aller, sans espoir de retour vers la Terre.
Car les hommes et les femmes de l’Arès devront aller au-delà de l’exploration. Il devront survivre dans un monde usé, désolé, hostile. Si l’homme ne peut s’y adapter, il faudra adapter Mars à l’homme. Descendre dans ses canyons immenses pour y chercher de la glace. Il faudra ensemencer les vallées où coulèrent des fleuves, il y a des millions d’années. Il faudra inventer de nouvelles villes, avec des matériaux et des concepts nouveaux. Des cités de rêve greffées sur le désert, au flanc des plus grands volcans du système solaire. Il faudra affronter les diférences politiques, religieuses.
Recommencer l’Histoire dans un décor nouveau.

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Mais la voix d’Arkady leur avait annoncé dans les intercoms : « Pas assez vite ! Vous êtes tous morts. »

Ça, c’était encore simple. Il y avait mieux… Par exemple, le vaisseau était en guidage programmé, ce qui signifiait que les pilotes devaient transmettre les données de vol aux ordinateurs qui les traduisaient en poussées pour parvenir au résultat voulu. Ça, c’était la théorie, car lorsqu’on approchait d’une masse gravitationnelle comme Mars à une telle vitesse, il était impossible d’avoir la moindre intuition ni de deviner les diverses combustions nécessaires. Aucun d’eux n’était vraiment pilote, au sens où on l’entend dans la navigation aérienne. Néanmoins Arkady, fréquemment, plantait tout cet énorme système redondant à l’instant même où ils affrontaient un seuil critique (ce qui, selon Russell, était d’une probabilité de l’ordre de un sur dix milliards), ils devaient alors repasser en manuel, diriger mécaniquement toutes les fusées, surveiller tous les moniteurs à la fois. L’image orange sur fond noir de Mars montait vers eux et ils avaient le choix : ou bien dégager vers l’espace pour mourir lentement, ou prendre la trajectoire courte pour aller s’écraser sur la planète et mourir sur le coup. Dans ce dernier cas, ils avaient droit à la vision simulée jusqu’au crash final, à 120 kilomètres à la seconde.

Ça pouvait être aussi une défaillance mécanique : au niveau des propulseurs principaux, des fusées de stabilisation, de l’ordinateur ou des progiciels, du déploiement du bouclier antithermique qui, tous, devraient fonctionner parfaitement durant l’approche. Ces défaillances-là étaient les plus probables. Selon Sax (mais les autres contestaient ses méthodes d’évaluation), ils couraient un risque sur dix mille approches planétaires. Et ils recommençaient. Les voyants d’alarme passaient au rouge, et ils se mettaient à râler et à prier pour une bonne trajectoire Mantra, même s’ils n’étaient pas tous d’accord. Quand ils réussissaient à sortir vivants d’une défaillance mécanique, ils en éprouvaient un plaisir intense : c’était le moment culminant de la semaine. John Boone réussit une fois un aérofreinage manuel, avec une seule fusée encore en fonction, et il avait atteint la milliseconde d’arc sans danger à la seule vitesse possible. Les autres avaient trouvé cela incroyable.

— Coup de chance à l’aveuglette, avait commenté Boone pendant le dîner, avec un immense sourire.

La plupart des simulations d’approche d’Arkady, de toute façon, s’achevaient par un échec, ce qui signifiait la mort pour eux tous. Simulation ou pas, il était difficile de ne pas être marqué par ces expériences et irrité par Arkady, qui les avait mises au point. Il leur advint une fois de réparer tous les moniteurs du pont juste à temps pour que les écrans leur annoncent qu’un petit astéroïde venait de fendre le moyeu du vaisseau et qu’ils avaient tous péri. Plus tard, Arkady, s’intégrant lui-même à l’équipe de navigation, commit une erreur, et donna l’ordre aux ordinateurs d’accélérer la rotation du vaisseau plutôt que de la freiner.

Il s’était écrié, faussement horrifié :

— On est écrasés sous six g !

Et ils avaient dû ramper pendant une demi-heure comme s’ils pesaient chacun une demi-tonne. Quand ils s’en étaient enfin sortis, Arkady avait bondi sur ses pieds avant de les repousser brutalement du moniteur de contrôle.

— Mais qu’est-ce que tu fabriques ? avait lancé Maya.

— Il est devenu dingue, avait dit Janet.

— Non, il fait semblant de l’être , avait rectifié Nadia. Et il va falloir que nous trouvions un moyen de le neutraliser – au cas où quelqu’un deviendrait cinglé comme ça sur la passerelle, tout à coup !

Ce qui était justifié, sans aucun doute. Mais ils voyaient tous le blanc des yeux d’Arkady et, sur son visage, il n’y avait plus la moindre trace de conscience. Ils durent s’y mettre à cinq pour le maîtriser et Janet et Phyllis Boyle furent décorées par ses coudes pointus.

Plus tard, pendant le dîner, il leur posa la question avec un sourire en biais, parce qu’il avait la lèvre un peu tuméfiée.

— Et bien ? Si ça se produisait vraiment ? Nous sommes tous sous pression et, au moment de l’approche, ça sera pire encore. Si quelqu’un venait à craquer ? (Il se tourna vers Russell et son sourire s’élargit.) Quelles sont tes probabilités pour ça, hein ?

Et il se lança dans un reggae jamaïcain, avec son accent slave : « Oh, chute de pression ! Oh, chute de pression ! Ça, la chute de pression, elle va te tomber sur le chou, à toi aussi ! Oh, oui ! »

Et ils continuèrent, s’attaquant aux problèmes de simulation aussi sérieusement qu’ils le pouvaient, y compris une attaque des Martiens ou encore le découplage du Torus B provoqué par « des rivets explosifs installés par erreur lors de l’assemblage du vaisseau ». Ils eurent droit aussi à une déviation orbitale de Phobos, plus quelques autres scénarios marqués largement par l’humour noir. Arkady, d’ailleurs, repassait certaines bandes après le dîner, ce qui faisait parfois rire son public.

Mais les problèmes plausibles se présentaient régulièrement… Chaque jour. Et malgré les solutions, malgré les protocoles de résolution, chaque fois, ils avaient la vision de la planète rouge vers laquelle ils étaient lancés à 40 000 kilomètres à l’heure. Régulièrement, elle finissait par envahir l’écran, qui devenait blanc, pour annoncer enfin en gros caractères noirs : Collision.

Ils se dirigeaient vers Mars selon une ellipse Hohmann de type II, lente mais efficace, qui avait été choisie parmi d’autres surtout à cause de la position des deux planètes prévue au moment de l’approche du vaisseau : Mars à 45 degrés au-devant de la Terre sur le plan de l’écliptique. Durant le voyage, ils ne feraient qu’une demi-orbite autour du soleil et leur rendez-vous avec Mars aurait lieu trois cents jours plus tard. Leur temps de gestation, disait Hiroko.

Les psychologues terriens avaient considéré qu’il était nécessaire de modifier leur environnement à bord de l’ Arès afin de suggérer le passage des saisons, la durée des nuits et des jours, le climat. Tout reposait sur les variations des teintes ambiantes. Certains avaient soutenu que leur atterrissage devrait s’opérer sous le signe des moissons, d’autres qu’il fallait lui donner les couleurs d’un printemps nouveau. Après un rapide débat, les voyageurs eux-mêmes avaient décidé de partir sous le signe du printemps naissant. Ainsi, un long été suivrait et, à l’approche de leur objectif, l’ambiance du vaisseau prendrait les teintes automnales de Mars, et non pas les verts tendres et les tons pastel qu’ils allaient laisser loin derrière eux.

Durant ces premiers mois, dès qu’ils en avaient fini avec leur travail sur la passerelle, dans la ferme, dès qu’ils sortaient en titubant d’une autre simulation sadique concoctée par Arkady, ils se retrouvaient en plein printemps. Les parois du vaisseau étaient décorées de panneaux vert pâle, de grandes photos d’azalées, de jacarandas ou de cerisiers d’ornement. Dans les vastes salles de la ferme, l’orge et la moutarde rutilaient de toutes leurs fleurs jaunes, le biome sylvicole et les sept parcs de l’ Arès avaient été plantés d’arbres et de buissons au stade printanier de leur croissance. Maya adorait toutes ces couleurs et, dès qu’elle avait fini ses tâches matinales, elle poursuivait ses exercices par une promenade dans le biome de la forêt, dessiné en collines, où les arbres étaient si denses que l’on ne parvenait pas à discerner le secteur voisin. Là, elle rencontrait souvent Frank Chalmers, qui prenait lui aussi un bref moment de détente. Il lui avait dit qu’il aimait les feuillages de printemps, même s’il semblait ne jamais leur accorder le moindre regard. Ils faisaient un bout de chemin ensemble, parfois silencieux. Quand ils se parlaient, ils n’abordaient jamais des sujets importants. Frank se refusait à discuter de leur rôle de direction dans l’expédition. Elle trouvait cela bizarre, mais ne le lui disait pas. Ils n’avaient pas non plus exactement les mêmes boulots, ce qui pouvait expliquer les réticences de Frank. Maya avait un poste officieux, qui ne dépendait pas de la hiérarchie – depuis Korolyov, les cosmonautes russes avaient toujours entretenu une tradition égalitariste. Mais le programme américain relevait d’un statut plus militaire, que reflétaient les titres : Maya, par exemple, était tout simplement coordinatrice du contingent russe, alors que Frank était le capitaine Chalmers, au sens strict de l’ancienne marine à voile.

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