Margaret Weis - Dragons d'un crépuscule d'automne

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Dragons d'un crépuscule d'automne: краткое содержание, описание и аннотация

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Les dragons vont-ils rayer Krynn de la carte ? D’urgence, une poignée de braves de réunissent sous le commandement de Tanis le demi-elfe : Caramon le guerrier, Raistlin le sorcier — son frère jumeau —, Sturm le chevalier, Flint Forgefeu le nain, Tass Racle-Pieds le kender : des noms qui resteront dans la mémoire ! Leur mission ? Ramener aux hommes le secret de l’antique Lancedragon, la seule arme capable de terrasser les monstres cracheurs de feu. Pour que s’épanouissent tous les êtres de bonne volonté.

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— J’irai, Tanis, dit Tass. Personne ne se méfiera d’un kender solitaire.

Tanis hésita. La remarque de Tass était juste. Les kenders avaient la manie de sillonner Krynn à la recherche de l’aventure. Mais ce kender-là avait la mauvaise habitude d’oublier ses missions ; il se laissait détourner de son but par son insatiable curiosité.

— D’accord, mais prends bien soin de garder l’œil ouvert et ta langue dans ta poche, Tasslehoff Racle-Pieds. Ne t’écarte du chemin à aucun prix, et ne touche à rien de ce qui ne t’appartient pas !

— Sauf si tu rencontres un boulanger ! ajouta Caramon.

Dans un éclat de rire, Tass s’éloigna. Les autres attendirent quelques instants, puis se risquèrent hors des fourrés, avec le même trac qu’une troupe de théâtre face à un public hostile. Ils avaient l’impression que tout ce que Krynn comptait d’yeux était braqué sur eux.

Une fois sur la route, les bois se présentaient comme une masse impénétrable. Sturm, silencieux, marchait en tête. Tanis sentait qu’il était en proie à ses tourments. Caramon et Raistlin le suivaient.

Son bâton dans une main, le magicien tenait un livre dans l’autre. Tanis se demanda ce qu’il pouvait bien marmonner tout au long du chemin. Puis il réalisa que Raistlin répétait des formules magiques pour les savoir par cœur.

Flint pressa le pas pour remonter jusqu’à Caramon. Ils recommencèrent à se chamailler à propos de l’incident, vieux de dix ans, qui avait coûté au nain un bain mémorable.

— Essayer d’attraper un poisson à main nue ! maugréa Forgefeu d’un air dégoûté.

En compagnie des barbares des plaines, Tanis fermait la marche. À la terne lumière du jour, les cernes sous les yeux de Lunedor la faisaient paraître plus âgée que ses vingt-neuf ans.

— Nous n’avons pas eu une vie facile, dit-elle sur le ton de la confidence. Rivebise et moi, nous nous aimions depuis longtemps, mais nos coutumes exigent qu’un guerrier, pour épouser la fille d’un chef, s’en rende digne en réalisant un exploit. Pour nous, ce fut pire. Il y a des années, la famille de Rivebise avait été rejetée par notre tribu pour avoir refusé le culte des ancêtres. Son grand-père croyait aux anciens dieux, ceux d’avant le Cataclysme, bien qu’il n’en subsistât plus de trace sur Krynn.

« Mon père décida que je n’épouserais pas un homme inférieur. Il assigna à Rivebise une mission impossible. Il devait ramener un objet consacré par les dieux, afin de prouver leur existence. Mon père, qui, bien sûr, n’y croyait pas, espérait qu’en chemin, Rivebise rencontrerait la mort, ou un autre amour. »

Elle regarda le grand guerrier et lui sourit. Mais Rivebise avait le regard perdu dans le lointain ; le sourire de Lunedor s’évanouit. Comme si elle parlait pour elle seule, elle poursuivit son récit :

— Rivebise resta au loin de nombreuses années. Ma vie n’avait plus aucun sens. Parfois, je sentais le cœur me manquer et l’espoir me quitter. Puis il est revenu, il a quelques jours de cela, à demi-mort, en proie à la fièvre. Tenant à peine sur ses jambes, il s’est écroulé à mes pieds, serrant un bâton contre lui. Il tomba dans l’inconscience, sans pour autant lâcher son bien.

« Dans son délire, il était question d’un endroit effrayant, d’une cité détruite sur laquelle planait la mort aux ailes noires. Effrayé, il se débattit tellement qu’on dut l’attacher. Il se souvint alors d’une femme vêtue de bleu, qui avait surgi dans cette cité pour le guérir, et qui lui avait donné le bâton. À cette évocation, la fièvre tomba et il se calma.

« Il y a deux jours… (elle s’interrompit ; deux jours seulement ? cela lui semblait une éternité)… il a présenté le bâton à mon père, lui disant qu’il l’avait reçu d’une déesse dont il ignorait le nom. Mon père a regardé le bâton, et il a commandé à Rivebise de faire quelque chose de simple. Rien ne s’est produit. Il l’a alors jeté à la figure de mon aimé en l’accusant d’imposture. Puis il a ordonné au peuple de le lapider pour le punir de son blasphème.

« Les membres de la tribu ont ligoté Rivebise et l’ont traîné devant le Mur des Douleurs. Ils ont commencé à lui jeter des pierres. Il me regarda avec amour et me cria que rien, même la mort, ne pouvait nous séparer. Je ne supportai pas l’idée de vivre sans lui. J’ai couru et j’ai reçu des cailloux. Soudain un éclair déchira le ciel, après quoi Rivebise et moi nous sommes retrouvés sur la route de Solace. Le bâton irradiait une lueur bleue qui disparut peu à peu, le laissant tel que tu le vois. Nous avons alors décidé d’aller à Haven pour consulter les sages du temple. »

— Rivebise, demanda Tanis, troublé, à quoi ressemblait cette cité désolée ? Où se trouvait-elle ?

Rivebise ne répondit pas. Le regard errant sur les bois, il semblait à mille lieues de là.

— Tanis Demi-Elfe, dit-il au bout d’un moment. C’est bien ton nom ?

— Chez les hommes, c’est ainsi qu’on m’appelle. Mon nom elfique est trop difficile à prononcer pour eux.

— Pourquoi te nomme-t-on Demi-Elfe et non Demi-Homme ?

Tanis reçut la question comme une gifle. Se sentant traîné dans la boue, la repartie lui manqua. Il savait que Rivebise n’avait pas posé la question sans raison. Il ne devait pas la prendre comme une insulte, mais comme un test.

— Selon les humains, la moitié d’un elfe est la partie d’un tout. Un humain qui ne l’est qu’à moitié passe pour un infirme.

Rivebise réfléchit, puis opina du chef, et se décida à répondre à Tanis :

— J’ai erré de longues années. Parfois je ne savais pas où je me trouvais. Je suivais le soleil, la lune et les étoiles. Mon dernier séjour fut un cauchemar.

« C’était une cité aux maisons blanches, aux colonnes de marbre, qui avait été belle autrefois. On aurait dit qu’une main géante l’avait projetée contre la montagne. Elle était devenue vieille et hantée par le Mal. »

— Les ailes noires de la mort…, dit doucement Tanis.

— La dame est sortie des ténèbres comme une déesse, sous les hurlements de ses adorateurs, dit l’homme des plaines en frissonnant, le front couvert de sueur. Je ne veux plus en parler !

— C’est alors qu’elle t’a donné le bâton ? poursuivit Tanis.

— Elle m’a guéri. J’étais à l’agonie.

Tanis regarda le bâton au cristal que Lunedor tenait à la main. Un banal bâton de bois, comme tant d’autres. À une extrémité était gravée une devise, entourée des plumes d’oiseaux qu’affectionnent les barbares. Il l’avait vu s’illuminer ! Il avait fait l’expérience de ses pouvoirs de guérison. Était-ce un cadeau des anciens dieux, qui leur tendaient la main en ces temps troublés ? Était-ce le démon ? D’ailleurs, que savait-il de ces barbares ? Tanis se souvint de ce qu’avait déclaré Raistlin. Le bâton ne devait être touché que par une personne au cœur pur. Il aurait aimé y croire…

Les trois compagnons s’étaient laissés distancer par Sturm et Caramon. Ils coururent les rejoindre.

— Notre éclaireur est de retour, dit Sturm sèchement.

Par trois fois, Tass agita les bras.

— Cachons-nous dans les buissons ! ordonna Tanis.

Tous s’exécutèrent, sauf Sturm, qui resta à la lisière du bois.

— Je ne vais pas me terrer dans les broussailles comme un lapin ! dit-il en se dégageant de Tanis qui voulait l’entraîner avec lui.

Le demi-elfe ravala les mots qu’il avait sur les lèvres, qui auraient causé d’irréparables dégâts, et attendit Tasslehoff.

— Des prêtres ! haleta le kender. Il y a en huit ! Ils ont un chariot !

— Je m’attendais à un bataillon de gobelins, pour le moins ! Je pense que nous sommes de taille à tenir tête à un groupe de prêtres.

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