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Stephen Baxter: Les vaisseaux du temps

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Stephen Baxter Les vaisseaux du temps

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La machine à explorer le temps Par une chance extraordinaire, la narration de ce second voyage est parvenue à Stephen Baxter, un siècle exactement après la parution, en 1895, de . En voici la fidèle et surprenante transcription. Il n’est pas nécessaire pour le goûter d’avoir lu le récit du premier voyage. Reparti dans un lointain avenir, le Voyageur surpris découvre un monde différent de celui qu’il avait exploré, où les Morlocks disposent d’une civilisation technologique avancée et ne ressemblent plus aux barbares qu’il a connus. Flanqué du Morlock Nebogipfel, il s’aventurera sur les Vaisseaux du temps jusqu’aux confins du temps et de l’espace, des univers parallèles et des possibles. Sans jamais perdre l’espoir de retrouver la délicieuse Weena. Les vaisseaux du temps C’est sans doute l’un des plus grands textes de science-fiction de la décennie. Il a obtenu le British Science-Fiction Award 1996, le John Campbell Memorial Award 1996 et le Philip K. Dick Award 1997, et il a figuré parmi les cinq finalistes du prix Hugo en 1996.

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Je ne sais plus si j’ai, dans ma première relation, donné une idée exacte du silence dans lequel on est suspendu lorsqu’on est soumis au voyage temporel. Les chants d’oiseaux, le roulement des véhicules au loin sur les pavés, le tic-tac des horloges – voire le souffle ténu de l’atmosphère d’une maison elle-même – tous conspirent à former à notre insu une tapisserie complexe devant laquelle se déroule notre existence. Mais à présent, extrait du temps, je n’étais accompagné que par le son de ma propre respiration et le bruit de la Machine qui grinçait doucement sous mon poids, comme une bicyclette. J’avais une impression extraordinaire d’isolement. À croire que j’avais été plongé dans quelque univers brut, inédit, au travers des parois duquel notre propre monde était visible comme derrière des vitres empoussiérées – mais j’étais le seul être vivant de ce nouvel univers. Un viscéral désarroi s’empara de moi et s’associa à la sensation de chute vertigineuse qui accompagne une plongée dans l’avenir pour induire une impression de sévère nausée et de profonde dépression. Le silence fut alors rompu par un grave murmure, d’origine inconnue, qui semblait me remplir les oreilles ; c’était un bruit sourd de remous, comme issu de quelque immense fleuve. Je l’avais remarqué lors de ma première expédition ; je n’en savais pas la cause avec certitude, mais il me semblait que ce devait être un artefact quelconque engendré par ma disgracieuse incursion dans le majestueux écoulement du temps.

J’étais à cent lieues de la vérité – comme si souvent dans ma hâte d’échafauder des hypothèses !

J’examinai mes quatre compteurs chronométriques, tapotant de l’ongle leur cadran pour m’assurer qu’ils fonctionnaient. L’aiguille du deuxième, gradué en milliers de jours, avait déjà commencé à s’écarter de sa position de repos. Ces instruments – fidèles et muets serviteurs – étaient construits sur le modèle des jauges de pression de vapeur. Ils mesuraient une certaine tension de cisaillement dans un barreau de quartz dopé à la plattnérite, tension induite par les effets de torsion du voyage transtemporel. Ces cadrans indiquaient les jours, et non les années, les mois, voire les années bissextiles et les fêtes mobiles ! – et c’était voulu.

Dès que je commençai mes recherches sur les modalités pratiques du processus de voyage dans le temps, et en particulier le moyen de mesurer la position de ma Machine relative à lui, je passai un temps considérable à essayer de construire une jauge chronométrique fonctionnelle capable d’afficher des indications en unités usuelles : siècles, années, mois et-jours. Je ne tardai pas à découvrir que je risquais de passer plus de temps sur ce projet précis que sur toute la construction de la Machine !

Je conçus une impatience considérable quant aux particularités de notre antique système calendaire, qui découle d’une série de réajustements imprécis : de tentatives pour fixer l’époque des semailles et du milieu de l’hiver remontant aux commencements de notre société organisée. Notre calendrier est une absurdité historique, même sans la fonction compensatoire de la précision – du moins sur les échelles temporelles cosmologiques que je me proposais de défier.

J’écrivis au Times des lettres acerbes proposant des réformes qui nous permettraient de fonctionner avec précision et sans ambiguïté aucune sur des échelles temporelles présentant un intérêt véritable pour la science moderne. Pour commencer, dis-je, débarrassons-nous du stupide fardeau des années bissextiles. L’année dure pratiquement trois cent soixante-cinq jours un quart ; et de ce quart accidentel est issue toute la ridicule comédie des années bissextiles compensatrices. Je proposai deux solutions de rechange, l’une et l’autre garanties éliminer cette absurdité. Nous pourrions prendre le jour comme unité de base et concevoir des mois et années réguliers fondés sur des multiples du jour : imaginez une année de trois cents jours composée de dix mois de trente jours chacun. Bien entendu, le cycle des saisons perdrait à la longue sa synchronisation avec la structure de l’année, mais – dans une civilisation aussi avancée que la nôtre – cela ne causerait pas un grand préjudice. L’Observatoire royal de Greenwich, par exemple, pourrait publier des annuaires donnant la date des diverses positions solaires – les équinoxes, etc. –, tout comme, en 1891, almanachs et calendriers indiquaient les fêtes mobiles des Églises chrétiennes.

Inversement, si c’est le cycle des saisons qui doit servir d’unité fondamentale, il nous faudrait alors concevoir un Jour Nouveau égal à une fraction exacte – un centième, par exemple – de l’année. Ce qui signifierait naturellement que l’alternance diurne des périodes d’obscurité et de lumière, de sommeil et d’éveil se ferait chaque Jour Nouveau à des heures différentes. Et alors ? Je soutenais que de nombreuses grandes villes modernes fonctionnent déjà dans un cadre de vingt-quatre heures. Quant au côté humain de la chose, la tenue d’un simple journal de bord ne requiert pas d’aptitude particulière ; à l’aide d’archives appropriées, il ne serait pas nécessaire de prévoir ses périodes de sommeil et d’éveil plus de quelques Jours à l’avance.

Je proposai enfin d’envisager le jour où la conscience humaine dépasserait le hic et nunc auquel la circonscrit le dix-neuvième siècle et de voir comment elle pourrait évoluer lorsque notre pensée devrait embrasser des dizaines de millénaires. J’imaginais un nouveau Calendrier Cosmologique, fondé sur la précession des équinoxes – le lent basculement de l’axe de notre planète sous l’influence gravitationnelle du Soleil et de la Lune – cycle qui dure vingt-six mille ans. Avec une telle Grande Année, nous pourrions peut-être mesurer notre destinée en termes précis, sans aucune ambiguïté, pour le présent et pour la suite des temps.

Une rectification de cette ampleur, soutins-je, aurait une signification symbolique dépassant de loin sa portée pratique – ce serait une manière appropriée de marquer l’aube du nouveau siècle –, car elle annoncerait à l’humanité l’avènement d’une nouvelle ère de la Pensée Scientifique.

Il va sans dire que mes propositions ne reçurent aucun écho, à l’exception d’une réaction grivoise, que je choisis d’ignorer, dans certaines sections de la presse populaire.

En tout cas, j’abandonnai, à la suite de ces déceptions, mes tentatives pour construire un compteur chronométrique fondé sur le calendrier et m’en tins à un simple décompte des jours. J’ai toujours été doué pour le calcul mental ; je n’avais donc aucune peine à convertir les jours de mon compteur en années. Lors de mon premier voyage, je poussai jusqu’au jour 292 495 934, ce qui – compte tenu des années bissextiles – se révéla être une date de l’an 802 701. Je savais à présent qu’il me fallait avancer dans le temps jusqu’à ce que mes cadrans affichassent le jour 292 495 940 : le jour précis où j’avais perdu Weena et une bonne part de mon amour-propre dans les flammes de cette funeste forêt !

Ma demeure avait fait partie d’un alignement de maisons accolées situé sur la portion de Petersham Road en contrebas de Hill Rise, non loin du fleuve. Cette habitation était à présent démolie depuis longtemps et je me retrouvai assis sur le flanc dégagé d’une colline. Derrière moi s’élevait l’épaulement de Richmond Hill, masse incrustée dans le temps géologique. Les arbres fleurissaient puis, frissonnants, devenaient souches, les siècles de leur vie comprimés en l’espace de quelques battements de mon cœur. La Tamise était une ceinture de lumière argentée, lissée par mon passage dans le temps, en train de se creuser un nouveau chenal : elle semblait se tortiller d’un bout à l’autre du paysage comme un ver gigantesque et poussif. De nouveaux édifices s’élevaient comme des rafales de fumée ; certains éclataient même autour de moi, à l’emplacement de ma pauvre maison. Richmond Bridge avait disparu depuis longtemps, mais j’aperçus une nouvelle travée, longue peut-être de un mille, dont le tablier s’élançait dans le vide sans aucun support et franchissait la Tamise ; des tours montaient à l’assaut du ciel tremblotant, portant d’énormes masses sur leurs cols effilés. Je songeai à prendre le Kodak pour tenter de photographier ces fantasmes, mais je savais que ces spectres seraient par trop sevrés de lumière pour permettre l’enregistrement de la moindre image, dilués qu’ils étaient par le voyage transtemporel. Les technologies architecturales que j’entrevis me semblaient être aussi loin des possibilités du dix-neuvième siècle que l’avaient été les prodigieuses cathédrales gothiques des monuments des Romains ou des Grecs. Il est manifeste, me complus-je à penser, que dans cette ère future l’Homme s’était quelque peu libéré de l’implacable traction de la pesanteur ; sinon comment ces grandioses structures auraient-elles pu être dressées contre le ciel ?

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