David Brin - La jeune fille et les clones

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Sur Stratos, les femmes se reproduisent l'hiver par clonage. En été, les hommes entrent en rut et il faut les enfermer dans les Sanctuaires. Mais quelques-uns échappent à la police sexuelle et s'accouplent, proti pudor ! avec les femmes. Les « vars » qui naissent de ces unions sont élevés jusqu'à la puberté puis chassés du clan ; à eux d'en fonder un autre, s'ils peuvent.
Maia et Leie, sa soeur jumelle, se voient ainsi, très jeunes, réduites à explorer ce monde pastoral et le trouvent plutôt compliqué. Il y a des radicales qui militent pour les droits des hommes ; des Perkinites qui au contraire, pour les éliminer, proposent la parthénogénèse ; et même un visiteur venu des étoiles pour proposer à Stratos de réintégrer le Phylum. Quoi, il y aurait eu sécession ? Pourquoi tous ces mystères : la Porte à Enigmes, le Mur d'Images, le Grand Modeleur ? Et comment faire bouger les choses ?

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— Ça économise les machines, lui avait expliqué Naroïne. Et les vars reviennent moins cher qu’les pièces de r’change.

Les estiviennes n’étaient pas seules à trimer. Des hommes s’arrachaient parfois à leurs précieux bateaux pour mettre leurs compétences spécifiques au service des clones. Ces clones aux yeux desquelles vars et hommes étaient égaux dans l’infériorité. Leur seul point commun, avec le fait qu’ils connaissaient leur père – à défaut de connaître son nom.

Comme tout allait bien, Maïa retourna à bâbord pour fuir la poussière. Un homme vêtu de dentelles et coiffé d’un chapeau à large bord descendit de la voiture à moteur, s’approcha nonchalamment du Wotan, examina la peinture écaillée de la proue, astiqua ses chaussures et lorgna le ciel en sifflotant. « Voilà donc l’air qu’on a quand on essaie de n’avoir l’air de rien », se dit Maïa avec amusement. Ce client-là n’était pas un marin, et il n’avait pas la tête d’un homme qu’on fait poireauter.

Trois hommes d’équipage descendirent avec une indifférence étudiée, un du bateau où elle se tenait et deux de celui de Leie. Ils saluèrent l’inconnu qui les mena avec un geste élégant derrière le camion de charbon. « Qu’est-ce qu’ils peuvent bien mijoter ? » se demanda Maïa. Comme si ça la regardait…

Un cri montant de la soute l’envoya rajuster la bande convoyeuse, puis un autre, poussé cette fois par la conductrice du camion, la fit courir vers l’autre mât de charge. Elle imagina avec quel Plaisir elle plongerait par-dessus bord dès que le déchargement serait fini. Au point où elle en était, l’eau écumeuse du port lui paraissait prodigieusement attirante.

Le dernier taquet restait coincé. Elle se glissa sous le convoyeur pour taper dessus avec sa main déjà endolorie.

— Tu vas céder, bougre de saleté ! marmonnait-elle, quand une douleur cuisante dans une portion particulièrement intéressante de son anatomie la fit sursauter.

Elle se cogna la tête sur un godet qui sonna comme un gong.

— Aïe ! Patriarcat de merde ! Qu’est-ce que… ?

Elle sortit de sous l’appareil en se frottant la tête d’une main, la fesse gauche de l’autre, et se retrouva face à trois marins hilares : ceux qui étaient allés bavarder avec le gandin à l’air si ridiculement désinvolte. Deux d’entre eux souriaient en minaudant ; le troisième partit d’un rire suraigu.

— Vous… vous m’avez pincée ? bredouilla Maïa, ahurie.

— Et y a du rab, si ça t’dit, s’esclaffa le plus proche d’elle, un grand gaillard bien bâti, pas rasé.

— Qui pourrait avoir envie de souffrir ? rétorqua Maïa.

Celui qui riait, un petit bonhomme à la poitrine de taureau, se mit à glousser de plus belle.

— Ça fait mal qu’au début, poulette, et c’est vite oublié !

— T’oublieras tout, sauf le bien qu’ça fait ! renchérit le premier, accroissant la confusion de Maïa.

— Allez, les gars, c’est qu’une pucelle, fit le troisième, un gaillard à la peau sombre, aux yeux brillant d’une lueur sauvage. On va s’laver avant d’aller chez les Belles.

— Ça t’botte, va-var ? reprit Poitrine-de-Taureau. On vous emmène, ta sœur et toi. Pomponnez-vous. Ça f’ra comme si un joli p’tit clan organisait une fête du givre à lui tout seul. Vot’palais d’la Joie rien qu’à vous, et à bord, en plus !

Il la déshabillait du regard en respirant très fort, une trace de poudre au coin de ses lèvres humides. Maïa sentit son étrange odeur douceâtre et comprit. Les filles apprenaient dès leur plus jeune âge à reconnaître les signes du rut masculin.

Mais la saison des Aurores était passée depuis des mois. La libido des mâles ne se mettait pas forcément en veilleuse avec le début de l’automne, mais de là à faire des avances aussi lourdingues à une var, couverte de poussière de charbon et qui ne sentait manifestement pas l’hormone de fécondité des naissances passées ?… C’était inconcevable.

— Bouclez-la et giclez d’ici, fit une voix hargneuse.

Le grand marin continua à lancer des œillades à Maïa, mais les deux autres reculèrent devant la boscotte du Wotan.

— Holà, fit le gaillard. On a fini l’travail, alors on…

— Alors foutez l’camp, qu’mon équipe puisse s’arrêter à son tour, d’accord ? suggéra Naroïne avec une douceur trompeuse.

— Euh… ouais, c’est ça. Allez, Eth, viens. Eth !

Il entraîna celui qui reluquait Maïa et ils s’éloignèrent, d’une démarche animale, presque gracieuse. Maïa s’efforça de dominer le flot d’adrénaline qui l’avait envahie. Son cœur battait la chamade et elle avait la bouche sèche, pas seulement à cause de la poussière de charbon.

— Qu’est-ce que ça veut dire ? balbutia-t-elle.

— Cherche pas à comprendre, répondit la boscotte.

Elle se glissa sous la bande convoyeuse et tapa sur le taquet récalcitrant, laissant à Maïa le temps de se remettre.

C’était gentil, mais pourquoi ce : « Cherche pas à comprendre » ? Ce n’était pas une réponse évasive mais un ordre. Il n’en fallait pas plus pour attiser la curiosité de Maïa.

Peu avant le crépuscule, les deux sœurs se promenèrent dans le marché. Elles s’amusèrent à imaginer, en écoutant les bavardages cacophoniques des passantes, les alliances, les complots et les intrigues qui se tramaient autour d’elles.

— Si ça se trouve, ce changement d’itinéraire est ce qui pouvait nous arriver de mieux ! s’exclama Leie. Nous en saurons beaucoup plus sur les perspectives commerciales en arrivant à l’archipel. Nous pourrions peut-être chercher du travail dans une usine de plastique, l’été prochain…

Maïa laissait jacasser sa sœur. Les différents incidents de la journée l’avaient troublée. Elle se disait que l’activité fébrile ambiante n’était pas nécessairement « normale », même pour une grande ville portuaire. L’économie n’avait pas l’air florissante : les panneaux d’affichage publics ne proposaient que des contrats à durée déterminée, à des salaires ridicules. Seule la Garde municipale recrutait des fonctionnaires. « C’est comme chez nous, songea-t-elle. En plus grave. »

Elle n’avait jamais vu tant d’hommes si loin des quais. Il n’y avait pas une rue de la ville où l’on n’en voyait au moins deux ou trois marcher d’un air affairé parmi les femmes. Bon, l’importance du trafic maritime pouvait expliquer ce phénomène. Mais pourquoi y en avait-il tant de jeunes ? Dans la nature, le fait d’être de sexe mâle réduisait l’espérance de vie d’un animal. Il en allait de même pour les hommes de Stratos. Les tempêtes, les écueils, les icebergs, le mauvais entretien du matériel envoyaient chaque année bien des navires par le fond. Peu d’hommes atteignaient l’âge de la retraite, mais ici la concentration de jeunes était tout simplement effrayante.

La plupart des marins se tenaient bien, dans les rues, les boutiques ou leurs tavernes. Pourtant, il ne se passait pas un jour qu’on n’entende raconter une histoire de cadavre ensanglanté découvert dans une ruelle et de tueur fuyant, les yeux exorbités, devant les gardes armées de tridents paralysants.

Maïa se rendit compte qu’elle réagissait avec excès aux sourires anodins et aux avances de pure forme que les jeunes gens faisaient aux femmes à cette époque de l’année. Elle répondit d’un regard noir au clin d’œil d’un jeune homme dégingandé qui accusa le coup. Elle en éprouva aussitôt un vague remords. « Faut-il avoir peur de tous les hommes parce que quelques-uns deviennent fous ? » D’autant qu’ils n’étaient pas seuls à poser problème. Les trois espèces, hiverniennes, hommes et vars, cohabitaient pacifiquement la plupart du temps, mais il arrivait que des voyoutes estiviennes – physiquement différentes mais unies dans la pauvreté – harcèlent de petits groupes de clones. C’est ce qui arrivait quand la marmite débordait.

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