Gérard Klein - Les seigneurs de la guerre

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« Le Monstre pleurait comme un petit enfant. Non du remords d’avoir tué trois douzaines d’hommes, mais de se sentir si loin de sa planète natale. Cette détresse, Corson pouvait la comprendre : il lui fallait user de toute son énergie pour ne pas la partager. »
Pour Georges Corson la guerre est l’unique raison de vivre, la guerre qui oppose les Puissances Solaires aux princes d’Uria. La situation de Corson semble désespéré : perdu, seul, dans la jungle d’Uria à proximité du Monstre dont le seul désir est de tuer. C’est alors qu’une jeune femme terrienne pose son navire spatial près de Corson. Stupéfait de cette présence insolite, il lui demande des nouvelles de la guerre. « Quelle guerre ? » répond-elle.

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Dans le silence qui s’établissait, il reconnut la voix amplifiée de Veran.

— Corson, vous êtes là ? Si c’est un de vos tours…

La suite se perdit. Corson hésita. Dans l’ignorance de ce qui se passait, il n’avait aucune raison d’aggraver sa situation vis-à-vis de Veran. Il faillit répondre mais la main d’Antonella se posa sur ses lèvres.

— Quelqu’un va venir.

Lorsqu’il l’avait perdue de vue, dans l’obscurité soudaine, il ne s’était pas inquiété. Mais maintenant que ses yeux avaient eu le temps de s’accoutumer, il comprenait que cette nuit était anormale. Ils baignaient dans le même brouillard opaque que lorsqu’ils avaient été faits prisonniers. Quelque chose détruisait la lumière.

Le camp avait été attaqué. L’agression n’avait pas duré trois minutes et déjà elle était terminée. Personne ne pouvait se battre dans cette obscurité. Et si Veran savait la produire, il paraissait incapable de la dissiper.

— Veran, chuchota-t-il, faisant écho à la prédiction d’Antonella.

— Non, pas lui. Personne du camp. Quelqu’un…

Elle se raidit, contre lui.

— Quelqu’un comme vous… quelqu’un qui vous ressemble.

Un des assaillants. Un libérateur ou bien un nouveau péril. Un souffle d’air. Quelqu’un avait soulevé le pan qui fermait la tente. Un point lumineux naquit près du visage de Corson. Puis il grandit, devint tourbillon, entraînant des volutes du brouillard obscur. Bientôt Corson put voir ses mains posées sur les épaules d’Antonella. La zone lumineuse ressemblait à un galaxie tournoyant sur elle-même au sein d’un espace plein et le déformant, le déchirant dans son expansion. Quand la zone eut atteint deux mètres de diamètre, elle se stabilisa et sa giration cessa. Antonella et Corson se trouvaient presque entièrement à l’intérieur d’un cocon de lumière, vaguement sphérique et dont les parois étaient faites de nuit.

Antonella étouffa un cri.

Une main gantée surgissait du brouillard. Elle flottait, irréelle comme un membre coupé. Elle était ouverte. Elle s’offrait, la paume en avant, en un geste universel de paix.

Il y avait un homme derrière la main ouverte. Ou tout au moins une silhouette humaine revêtue d’une combinaison spatiale. Le heaume était plein de nuit. Le visiteur tendit sans un mot deux combinaisons identiques à la sienne à Corson et fit signe de les revêtir.

Corson rompit le silence :

— Qui êtes-vous ?

L’inconnu désigna avec plus d’insistance les combinaisons que Corson hésitait à saisir. Antonella s’empara de l’une d’elles et entreprit de se glisser à l’intérieur.

— Attendez, dit Corson. Nous n’avons aucune raison de lui faire confiance.

— Il va nous tirer d’ici, dit-elle. Nous sortir de ce camp.

— Mais comment ?

Elle secoua la tête.

— Je ne sais pas. Il utilise un moyen qui m’échappe.

Corson se décida, se dépouilla de ses vêtements de fête et se glissa dans la combinaison. Il abaissa le heaume et fut étonné d’entendre comme avant. Il échangea quelques mots avec Antonella. Il n’y avait donc aucune raison technique à ce que l’étranger demeurât muet. Mais pourquoi des combinaisons spatiales ? Le brouillard obscur avait-il un effet toxique, à la longue ?

L’étranger vérifia l’étanchéité de la combinaison d’Antonella, puis se tourna vers Corson. Il hocha la tête, fit un signe en direction du brouillard et prit la main d’Antonella. Celle-ci comprit aussitôt et tendit sa main libre à Corson. Ils plongèrent dans la nuit absolue.

L’étranger se dirigeait avec sûreté. Il évitait avec soin les obstacles et veillait à ce que ses deux compagnons en fissent autant. À plusieurs reprises, Corson sentit des soldats qui erraient, désemparés, dans le camp, le frôler. Une fois, quelqu’un l’agrippa frénétiquement. De sa main libre, il frappa, instinctivement, au bon endroit. L’assaillant s’effondra avec un hoquet.

La nuit avait engendré le silence. Ici et là des appels s’échangeaient encore, mais il semblait que les hommes, frappés de stupeur, aient renoncé à se retrouver autrement qu’à tâtons dans cette noirceur épaisse. Peut-être redoutaient-ils d’attirer les coups d’attaquants invisibles. Les officiers eux-mêmes avaient cessé de hurler des ordres. Seuls les hipprones continuaient de gémir. Leurs pleurs rappelaient désagréablement à Corson sa première nuit sur Uria.

Ils augmentaient d’intensité. L’étranger les entraînait vers les hipprones. Corson hésita imperceptiblement mais la main d’Antonella le tira en avant. Il se reprocha l’angoisse qui l’habitait et qui semblait épargner Antonella. Puis il se dit qu’elle n’avait jamais vu les Monstres à l’œuvre.

Ils s’arrêtèrent enfin. Auprès d’eux, l’étranger s’affairait. Corson était sûr qu’il sellait un hipprone. C’était là le moyen – singulièrement hasardeux au goût de Corson – qu’il avait choisi pour leur fuite. Il produisit une petite sphère lumineuse et Corson put voir que sa conjoncture était exacte. Des harnachements compliqués pendaient au flanc de la bête. La selle d’un cavalier n’était rien de plus qu’une sorte de balançoire munie d’étriers. Des sangles permettaient de s’assurer. À peine Corson fut-il en selle qu’il sentit les redoutables filaments de l’hipprone s’enrouler autour de ses poignets. Il s’attendit au pire. Mais la pression demeura douce. Les filaments qui pouvaient devenir aussi tranchants que des fils d’acier ne gênaient même pas ses mouvements. Il eut l’intuition qu’ils servaient de rênes au cavalier. Mais il n’avait pas la moindre idée de la façon dont on dirigeait un hipprone.

Le Monstre tremblait d’excitation. Il avait cessé de gémir et il émettait un sifflement discontinu. En levant la tête, Corson vit luire faiblement trois de ses yeux. Il entendit l’étranger pousser un cri bizarre, se raidit en prévision d’un choc et, contre toute attente, se retrouva en train de tomber. La pesanteur avait disparu. S’il n’avait senti les sangles qui flottaient autour de lui et le corps massif de l’hipprone contre son côté, il aurait cru qu’une trappe s’était ouverte sous ses pieds. Antonella poussa un petit cri de surprise. Il voulut la rassurer, mais avant qu’il ait eu le temps d’ouvrir la bouche, ils sortirent de la nuit.

Au-dessus d’eux, les étoiles brillaient tranquillement. Corson tourna la tête mais il ne put apercevoir Antonella que cachait la masse énorme de la bête. Le souffle coupé, il vit au-dessus d’eux un autre hipprone, tel un champignon géant évoluant dans l’air, occultant un large secteur du ciel, ses yeux clignotant comme les lampes d’un calculateur affolé. L’étranger pendait à son flanc telle une excroissance. Il leur fit un signe d’encouragement.

Alors Corson osa regarder le sol. Il s’attendait à voir une flaque de brouillard opaque. Mais il n’aperçut, dans la faible lumière nocturne, que le sol de la clairière. Le vent courbait de hautes herbes là où, quelques heures plus tôt, Corson n’avait vu que des cendres. Le camp paraissait n’avoir jamais existé.

Ils avaient fait un saut dans le temps. L’hipprone était capable de se déplacer non seulement dans l’espace mais encore dans le temps. Ils étaient peut-être revenus d’une nuit, ou d’une semaine ou même d’un siècle en arrière, avant que Veran fût tombé sur Uria, avant que Corson y fût parvenu. Il se souvint du pouvoir d’Antonella.

— Que va-t-il arriver maintenant ?

Elle répondit d’une voix mal assurée :

— Je ne sais pas. Je ne vois rien.

Ils montaient en chandelle. La clairière disparut dans le moutonnement noir de la forêt. Corson comprit la raison des combinaisons. À ce train-là, ils atteindraient en quelques minutes les limites de l’atmosphère.

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