Robert Silverberg - À la fin de l'hiver

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À la fin de l'hiver: краткое содержание, описание и аннотация

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La chute des comètes avait apporté le long hiver, comme, cent millions d’années plus tôt, lorsque les dinosaures avaient disparu. L’Hiver durait depuis soixante-dix mille ans.
Le Peuple survivait à l’abri de son cocon souterrain, génération après génération. Et voilà que le Printemps, annoncé par la Tradition, était revenu. Le Peuple devait sortir et aller recueillir son héritage dans la glorieuse cité de Vengiboneeza. Mais était-il encore humain ?

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— Le pire est passé, disait-elle. Cela ira beaucoup mieux maintenant.

Et ils se remirent en marche.

Le troisième jour, tandis qu’ils descendaient une succession de collines grises et pelées donnant sur une prairie verdoyante, le regard perçant de Torlyri découvrit au loin une étrange silhouette solitaire qui semblait se diriger vers eux.

— As-tu vu cela, l’ancien ? dit-elle en se tournant vers Thaggoran. Qu’est-ce que cela peut bien être ? Pas un humain, en tout cas !

Thaggoran plissa les yeux et regarda dans la direction indiquée par Torlyri. Sa vue était loin d’être aussi bonne que celle de la jeune femme, mais sa seconde vue était la meilleure de toute la tribu et il distingua nettement les bandes jaunes et noires sur le long corps luisant, le bec pointu, les grands yeux bleu-noir et les étranglements séparant la tête du thorax et le thorax de l’abdomen.

— Non, ce n’est pas un humain, murmura Thaggoran, profondément secoué par ce qu’il avait vu. Tu n’es donc pas capable de reconnaître un hjjk ?

— Un hjjk ! s’écria Torlyri.

Thaggoran se détourna en essayant de dissimuler les tremblements qui l’agitaient. Il avait l’impression de vivre un rêve, un effroyable rêve éveillé. Son esprit se refusait à croire que ce pût être un hjjk, un hjjk en chair et en os, qui traversait la prairie en ce moment même. Comme si un livre des chroniques était subitement sorti du coffret sacré pour s’animer et faire danser devant ses yeux des personnages disparus de la Grande Planète. Le peuple hjjk n’avait toujours été qu’un nom pour lui, un concept, quelque chose d’antique et d’abstrait, un lointain souvenir d’un passé à jamais disparu. Koshmar était réelle ; Torlyri et Harruel étaient réels ; le paysage aride et glacé qu’ils traversaient était réel. Ce qui se trouvait dans les chroniques n’était que des noms. Et pourtant ce n’était pas un nom qui s’approchait d’eux.

Mais Thaggoran n’était pas autrement surpris de constater que les hjjk avaient survécu au Long Hiver. Les chroniques avaient prédit que le peuple hjjk réussirait à traverser ces interminables épreuves. Ils avaient toutes les qualités pour survivre. A l’époque de la Grande Planète, ils formaient l’un des Six Peuples. Un peuple d’insectes qui n’avait pas de sang et menait une existence austère. Malgré la distance, Thaggoran percevait les émanations du hjjk, sèches et froides comme le pays qu’ils traversaient, neutres, distantes.

Koshmar s’approcha. Elle aussi avait vu le hjjk.

— Nous allons lui parler, dit-elle. Il doit savoir beaucoup de choses utiles sur ce qu’il y a plus loin. Crois-tu que tu réussiras à le faire parler ?

— As-tu des raisons de croire le contraire ? grommela Thaggoran.

— Tu commences à être fatigué, l’ancien, dit Koshmar en souriant.

— Je ne serai pas le premier à tomber, répliqua le chroniqueur d’un ton revêche.

Ils se trouvaient maintenant sur une étendue desséchée au sol sablonneux et dont la surface craquait sous les pieds, comme si nul n’y était passé depuis des milliers d’années. Quelques maigres touffes d’herbe bleu-vert poussaient de-ci de-là, une herbe rêche et coupante à l’aspect vernissé. La veille Konya avait essayé d’en arracher quelques-unes et il s’était coupé à la main. Il était revenu en jurant comme un charretier, les doigts couverts de sang.

Tout l’après-midi durant, cependant qu’ils descendaient la dernière colline, ils avaient vu le hjjk avancer dans leur direction sans dévier de son chemin. Ils se croisèrent juste avant le crépuscule, quand la tribu atteignit la bordure orientale de la prairie. Ils étaient soixante et il était seul, mais il s’arrêta pour les attendre, sa paire de bras intermédiaires croisée sur le thorax, sans manifester la moindre peur.

Thaggoran le considérait d’un regard fixe. Son cœur battait la chamade et il avait la gorge sèche. Même le Départ n’avait eu sur lui un effet comparable à celui de la rencontre avec cette créature.

Dans un passé très reculé, au temps de la splendeur de la Grande Planète, avant la chute des étoiles de mort, ce peuple d’insectes avait bâti de vastes cités en forme de ruche dans les terres qui étaient trop sèches pour les humains et les végétaux, trop froides pour les yeux de saphir ou trop humides pour les mécaniques. Lorsque personne ne voulait occuper un territoire, les hjjk le revendiquaient et, une fois qu’ils s’y étaient installés, il n’était plus question de le leur reprendre. Malgré leur robustesse et leur faculté d’adaptation, les hjjk n’avaient pourtant jamais été considérés par les chroniqueurs comme les maîtres de la Terre. Ce rang était dévolu aux yeux de saphir et à eux seuls. Les yeux de saphir étaient les rois ; après eux venaient tous les autres, y compris les humains qui avaient eux-mêmes été rois en leur temps. Et qui allaient maintenant le redevenir. Mais les humains s’étaient réfugiés dans les profondeurs de la terre et Thaggoran savait que les yeux de saphir n’avaient pu survivre aux rigueurs de l’interminable hiver. Les hjjk étaient-ils donc devenus les maîtres de la planète en l’absence des autres ?

A la lumière indécise du jour, le corps du hjjk émettait une faible lueur intermittente, comme s’il eût été fait de pierre polie. De haut en bas de sa longue silhouette se succédaient en alternance des bandes noires et jaunes. Il était mince et grand, plus grand que Harruel, et sa face dure et anguleuse, au bec pointu, rappelait énormément le Masque de Lirridon que Koshmar portait au sortir du cocon. Ses yeux démesurés aux nombreuses facettes brillaient comme de sombres pierres de lumière. Juste au-dessous pendaient de chaque côté de sa tête les segments annelés d’un orange vif de ses tubes respiratoires.

Le hjjk les regarda approcher en silence. Puis il demanda d’une voix étrangement incurieuse :

— Où allez-vous ? Ce n’est pas très malin d’être ici. Vous allez trouver la mort.

— Non, dit Koshmar. L’hiver est fini.

— Quoi qu’il en soit, vous allez mourir.

La voix du hjjk faisait une sorte d’âpre bourdonnement, mais Thaggoran se rendit très vite compte que ce n’était pas un langage articulé. C’était une communication par la pensée ; une sorte de seconde vue appliquée à la parole.

— La mort vous attend dans cette vallée qui s’étend devant moi, poursuivit le hjjk. Continuez et vous verrez bien si je mens.

Sans rien ajouter, il commença à se remettre en marche, comme s’il estimait avoir accordé à la tribu tout le temps qu’elle méritait.

— Attends, hjjk, dit Koshmar en lui barrant le passage. Dis-nous quels périls nous guettent.

— Vous verrez.

— Dis-le-nous tout de suite, ou ta vie s’achève ici.

— Les rats-loups se rassemblent dans la vallée, dit calmement le hjjk. Ils se nourriront de votre chair, car vous êtes des êtres de chair et ils sont affamés. Laissez-moi passer.

— Attends encore un peu, dit Koshmar. Dis-moi si tu as rencontré d’autres humains pendant que tu traversais la vallée. Des tribus comme la nôtre, sortant de leur cocon maintenant que le printemps est arrivé.

Le hjjk émit un bourdonnement qui semblait exprimer l’impatience. C’était la première trace d’émotion qu’il montrait.

— Pourquoi verrais-je des humains ? demanda l’insecte. Cette vallée n’est pas un lieu où l’on trouve des humains.

— Tu n’en as vu aucun ? Pas même une poignée ?

— Tu prononces des paroles qui n’ont aucun sens, dit le hjjk. Je n’ai pas de temps à perdre pour ce genre de conversation. Je te demande encore une fois de me laisser passer.

Thaggoran perçut brusquement une émanation à la fois douce et âcre et il vit des gouttelettes d’une sécrétion brune apparaître sur l’abdomen rayé du hjjk.

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