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Vernor Vinge: Les traquenards de Giri

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Vernor Vinge Les traquenards de Giri

Les traquenards de Giri: краткое содержание, описание и аннотация

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Aux yeux des habitants de Giri, les explorateurs venus d’outre-espace n’étaient que des plaisantins.Et sur cette planète qui semblait si primitive, ils n’étaient rien d’autres. En fait, les péripéties de l’évolution avaient doté les autochtones d’un talent bien particulier, un talent qui rendait inutiles la plupart des inventions associées, sur d’autres planètes, au développement de la vie intelligente. Comme les explorateurs d’outre-espace, le lecteur va de surprise en surprise jusqu’à la chute finale. Un roman passionnant qui mêle avec intelligence aventure et réflexion, dû à un auteur de talent injustement méconnu en France.

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La mâchoire inférieure de Bjault pendait de saisissement. Draere, quarante personnes, toutes mortes… en moins d’une seconde. Il resta allongé pendant un moment dans un état d’hébétude, tandis que des débris enflammés pleuvaient du ciel. Autour du point d’impact, on ne voyait plus que des feux d’origine chimique produisant d’horribles flammes rouges et orange qui brûlaient pratiquement sans bruit, comparativement au vacarme des réacteurs.

Le bourdonnement qui emplissait ses oreilles s’atténuant, Bjault perçut des voix. Il inclina la tête afin de regarder en direction du traîneau et distingua trois indigènes. La lueur orange des flammes tremblotait sur leurs corps et sur la silhouette de tortue du traîneau, tandis qu’une faible brise poussait de nouveau le rideau de neige au-dessus des collines. Ajao observa furtivement le trio. S’il s’agissait des types qu’il avait aperçus au cours de l’atterrissage, ils devaient avoir fait terriblement vite pendant les quelques instants qui avaient précédé la chute de Draere et de son équipage. Ces hommes avaient la carrure trapue et le teint clair propres aux Azhiris. Ils étaient vêtus d’une tenue camouflée grise et blanche que Bjault associa dans son esprit à un armement sophistiqué, les guerriers appartenant à des cultures primitives se parant généralement comme des paons ou bien se contentant de hardes civiles. Cependant, les seules armes que Bjault remarqua étaient des machettes solidement accrochées à la hanche de ces hommes.

Bjault restait complètement immobile. La neige tombait maintenant plus vite. Leg-Wot et lui pourraient peut-être encore échapper à une capture — mais à quoi bon, puisqu’à présent ils étaient réellement des naufragés ? Il concentra son attention sur leur conversation rapide, difficile à suivre. « Un petit monstre semblable à ce gros, peut-être », disait l’un en donnant un coup de pied contre les patins du traîneau. « En tout cas, il est mort. Apfaneru, c’est bvepfesh… » Ses paroles cédèrent la place à un silence anxieux.

« Oh, regarde ! » Le second soldat avait saisi le bras du premier et désignait un point situé à droite de Bjault. « Vous là-bas ! Si vous tenez à la vie, ne bougez pas ! »

Les trois partirent dans la direction qu’avait indiquée le second soldat. Tout à coup, le traîneau immobilisé se propulsa en avant, ses moteurs électriques tournant à plein régime. Leg-Wot en avait apparemment gardé le contrôle. « Le monstre ! » hurla le troisième soldat au moment où le traîneau le renversa. Le second Azhiri fit volte-face et fonça sur l’engin ; un claquement aussi sonore qu’un coup de tonnerre secoua le sol. La neige tourbillonnait autour du traîneau et, quand elle s’écarta, Bjault vit que le véhicule couché sur le flanc avait pris feu.

Les événements se précipitèrent. Bjault vit que sur sa droite Leg-Wot s’était mise à genoux et tenait les trois Azhiris sous la menace de son pistolet-mitrailleur. Un second claquement retentit. La neige s’éparpilla autour d’elle et elle tomba à la renverse sur le sol.

Le premier soldat arriva aussitôt à sa hauteur. « Oh ! Voilà pourquoi tu n’as pas cherché à t’échapper. » Il paraissait brusquement détendu et presque enjoué. « Tu es une Profane. » Ajao leva prudemment la tête. La neige tombait avec la même densité qu’avant la tentative d’atterrissage de Draere, mais il aperçut à la lueur des feux mourants plusieurs autres soldats à proximité. Les hommes fouillaient méthodiquement le secteur. Chaque soldat maintenait un intervalle de cinq mètres entre lui et son voisin — à l’instar de ceux des armées modernes, qui emploient cette méthode pour se garder du tir des armes automatiques. Pourquoi, pourquoi ?

Des mains le saisirent rudement sous les aisselles. « Nous en avons découvert un autre, Dgedga, cria l’auteur de sa capture. Encore un Profane. » On lui ôta son arme et, moitié porté, moitié traîné, il fut conduit jusqu’à l’endroit où se trouvait Leg-Wot. Le soldat laissa choir Bjault à côté de la femme et s’éloigna dans la tourmente. Il leur parut presque humiliant de se voir abandonnés avec autant de désinvolture et sans surveillance apparente. L’obscurité était revenue, mais Ajao entendait les soldats arpenter le flanc de la colline en sondant la neige. Il ne fallut que quelques minutes aux Azhiris pour découvrir la capsule et son parachute fibrineux.

L’homme appelé Apfaneru prit la parole d’une voix forte. « Le groupe quatre restera ici toute la nuit. Ouvrez l’œil. Il y a peut-être d’autres monstres. Les chefs de groupe sont autorisés à demander des renforts à la moindre alerte. Les groupes deux et trois emporteront les débris des monstres. Groupe un : les Profanes seront jetés dans un cul de basse-fosse à Deleru Moragha. »

Ajao fut empoigné une fois de plus et traîné dans la neige. Sans avoir besoin de se retourner, il était sûr que Leg-Wot subissait le même traitement. Yoninne avait-elle été grièvement blessée ? Était-elle inconsciente, ou pire encore ?

Ils s’arrêtèrent et Bjault se mit debout. Il aperçut une cuve qui rappelait un chaudron en fer et pouvait mesurer deux mètres de diamètre. Elle était suspendue à un lourd trépied formé de poutres et, sous le récipient, un soldat s’efforçait d’entretenir un feu de brindilles. Avec un brusque frisson de peur, Ajao devina que le chaudron était rempli d’eau. Il se débattit frénétiquement afin d’échapper à son gardien, mais l’homme possédait une carrure appropriée à la pesanteur de l’astre et Ajao fut jeté à terre d’un simple revers de la main. « Si tu ne tiens pas à souffrir, Profane, tu ferais mieux de grimper là-dedans. » Le soldat ajouta alors une touche supplémentaire d’invraisemblance à toute la scène : s’étant retourné, il gravit l’étroite échelle de bois qui montait par dessus les flammes jusqu’au rebord du chaudron et sauta à l’intérieur avec un grand bruit d’éclaboussure.

Bjault demeura interdit pendant un bon moment, mais quelqu’un le poussa brutalement par-derrière. « Tu as entendu, Profane. Va ! » Il s’avança et escalada maladroitement les échelons resserrés. Derrière lui, un autre soldat tirait le long de l’échelle la femme, qui ne se débattait plus que faiblement. Ajao s’arrêta au bord du chaudron et regarda à l’intérieur, mais il ne vit tout d’abord rien. Puis il entendit la voix de l’homme qui avait sauté dans la cuve. « Iou, l’eau est froide ! J’aurais dû attendre que le feu ait pris. » L’indigène se retenait au bord du chaudron et seule sa tête dépassait de l’eau. « Sautez, vous deux. Plus tôt vous serez dedans, plus vite vous en sortirez. »

Bjault voulut franchir le rebord, mais la neige qui s’y était amoncelée était glissante et il tomba gauchement à l’eau. Bon Dieu, qu’elle était froide ! Il ne la supporterait pas plus de trois ou quatre minutes sans sa combinaison chauffante. Il se propulsa vers la surface d’un coup de talon et, au moment où il émergeait, la masse de Leg-Wot, qui plongeait à son tour, le heurta et il s’enfonça une nouvelle fois. Ils remontèrent ensemble et la femme poussa un juron sonore. Allons, tout va bien ! se dit avec soulagement Ajao. Il se débattait dans l’eau, cherchant une prise, mais le soldat le saisit par l’épaule. « D’où viens-tu donc, Profane ? Laissez-vous couler sous la surface. » Ils s’exécutèrent. Ajao en était arrivé à un stade où tout lui semblait relever davantage du rêve que de la réalité.

Il regarda vers le haut à travers l’épaisseur de l’eau. L’obscurité n’était pas totale. Une lueur d’un vert étrange, très différente de la lumière d’une torche électrique, brillait au-dessus d’eux. Puis des mains puissantes le poussèrent aux fesses et, en compagnie de Yoninne, il émergea à la surface. La respiration haletante, ils se hissèrent hors de l’eau avec l’aide du soldat. Étourdi, Bjault s’allongea sur le sol de pierre, qui lui parut chaud. L’air était empuanti par une odeur de déchets humains, sinon pire. Il remarquait à présent qu’ils se trouvaient dans une salle sans caractéristique particulière qui pouvait avoir trois mètres de long. La lueur verte dans laquelle elle baignait était produite par des fongus phosphorescents pendants en spirales le long des murs de roche vive. Il ne vit ni portes ni bouches d’aération.

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