Stephen King - Dôme. Tome 2

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Dôme. Tome 2: краткое содержание, описание и аннотация

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Le Dôme : personne n’y entre, personne n’en sort.

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« Le bébé ! Oh-mon-Dieu , Little Walter ! » Elle s’élança vers le fond du hall avant que Rusty ait pu l’arrêter et revint bientôt, l’air soulagé. « Il est toujours là. Pas très remuant, mais on dirait que c’est sa nature.

— Alors elle va probablement revenir. Quels que soient ses problèmes, elle aime son petit garçon. À sa manière désinvolte.

— Quoi ? »

Nouvelle série de clignements d’yeux syncopés.

« Laisse tomber. Je reviens dès que je peux, Harriet. Surtout, garde ton tempo.

— Que je garde quoi ? »

Ses paupières paraissaient sur le point de prendre feu.

« Chôme pas », dit-il.

Harriet parut soulagée. « Ça, c’est dans mes cordes, Dr Rusty, pas de problème. »

Rusty se tournait déjà pour partir, mais il y avait un homme qui se tenait là, devant lui ; mince, d’une certaine allure, si l’on ne s’attardait pas trop sur le nez en bec d’aigle, une belle chevelure grisonnante retenue en catogan. Il faisait un peu penser à feu Timothy Leary. Rusty commençait à se demander s’il allait pouvoir quitter un jour l’hôpital.

« Je peux vous aider, monsieur ?

— En réalité, je pensais que c’était peut-être moi qui pourrais vous aider. » Il tendit une main osseuse. « Thurston Marshall. Ma collègue et moi nous passions notre week-end à Chester Pond, et nous avons été coincés par ce truc.

— Désolé pour vous, dit Rusty.

— Il se trouve que j’ai une certaine expérience médicale. J’étais objecteur de conscience pendant le désastre du Vietnam. J’avais pensé aller au Canada, mais j’avais d’autres plans et… bon, bref, je me suis engagé dans une unité médicale et j’ai été aide-soignant pendant deux ans à l’hôpital des anciens combattants du Massachusetts. »

C’était intéressant. « À Edith-Nourse-Rogers ?

— Exactement. Mes connaissances doivent un peu dater, mais…

— Mr Marshall, j’ai un boulot pour vous. »

11

Il entendit un coup de klaxon tandis qu’il roulait sur la 119. Il jeta un coup d’œil dans son rétroviseur et vit l’un des camions des travaux publics de la ville qui s’apprêtait à s’engager dans la rue de l’hôpital. C’était difficile à dire, dans la lumière rouge du soleil couchant, mais il crut reconnaître Stewart Bowie au volant. Ce qu’il vit à son deuxième coup d’œil, cependant, lui réjouit le cœur : il y avait apparemment deux bonbonnes de propane sur la plate-forme du camion. Il s’inquiéterait plus tard de savoir d’où elles provenaient et peut-être poserait-il même quelques questions, mais pour l’instant, il était simplement soulagé à l’idée que la lumière allait revenir et que les appareils d’aide respiratoire et les écrans de contrôle reprendraient bientôt du service. Ça ne durerait peut-être pas, mais il était en mode intégral à-chaque-jour-suffit-sa-peine .

En haut de Town Common Hill, il aperçut un ancien patient, le jeune skater Benny Drake, et deux de ses copains. L’un d’eux était le fils McClatchey, celui qui avait eu l’idée de filmer en vidéo l’essai du missile. Benny agita la main et cria, souhaitant manifestement que Rusty s’arrête pour tailler une bavette. Rusty lui rendit son salut mais ne ralentit pas. Il lui tardait de retrouver Linda. Et aussi de savoir ce qu’elle avait à lui dire, bien entendu, mais avant tout il voulait la voir, la prendre dans ses bras et finir de se réconcilier avec elle.

12

Barbie avait envie de pisser mais il se retint. Il avait participé à des interrogatoires en Irak et il savait comment ça se passait là-bas. Il ignorait s’il en irait de même ici, aujourd’hui, mais tout était possible. Les choses bougeaient très vite, et Big Jim pratiquait, avec une habileté impitoyable, l’art de l’adaptation. Comme la plupart des démagogues de talent, il ne sous-estimait jamais la capacité du public qu’il ciblait à accepter l’absurde.

Barbie avait aussi très soif, et il ne fut pas surpris lorsque l’un des nouveaux flics rappliqua, tenant un verre d’eau dans une main et une feuille et un stylo dans l’autre. Oui, c’était ainsi que se passaient les choses ; ainsi qu’elles se passaient à Falludjah, à Tikrit, à Hilla, à Mossoul et à Bagdad. Et ainsi qu’elles se passaient à présent à Chester’s Mill, apparemment.

Le nouveau flic était Junior Rennie.

« Hé, regarde-toi un peu, dit Junior. T’as plus tellement l’air prêt à cogner les types avec des coups en traître de l’armée, on dirait. » Il leva la main qui tenait la feuille de papier et se frotta la tempe avec le bout des doigts. Le papier bruissa.

« T’as pas l’air tellement en forme, toi non plus. »

Junior abaissa sa main. « Je me sens comme un charme. »

Voilà qui était bizarre, songea Barbie ; les gens disaient je me porte comme un charme ou je me sens en pleine forme , mais personne, à sa connaissance, ne disait je me sens comme un charme . Cela ne voulait sans doute rien dire, mais…

« T’es sûr ? T’as un œil tout rouge.

— Je pète la super-forme. Et je ne suis pas venu ici pour parler de moi. »

Barbie, qui savait pour quelle raison Junior était là, demanda : « C’est de l’eau ? »

Junior regarda le verre comme s’il avait oublié qu’il le tenait. « Ouais. Le chef a dit que t’aurais peut-être soif. Soif un mardi soif, hé-hé. » Il rit bruyamment, comme si cette absurdité était la chose la plus drôle jamais sortie de sa bouche. « T’en veux ?

— Oui, merci. »

Junior tendit le verre. Barbie tendit la main. Junior ramena le verre à lui. Évidemment. C’était comme ça que ça se passait.

« Pourquoi tu les as tués, tous ? Je suis curieux, Baaarbie . Angie voulait plus baiser ? Puis quand t’as essayé avec Dodee, tu t’es rendu compte qu’elle faisait plus dans le broute-chatte que dans le suce-queue ? Et peut-être que Coggins a vu quelque chose qu’il n’aurait pas dû voir, hein ? Et Brenda… elle a dû avoir des soupçons. Pourquoi pas ? Elle était flic, elle aussi. Par injection ! »

Junior se mit à glousser, mais sous l’humour apparent, il n’y avait rien sinon quelqu’un qui guettait sa proie. Et de la souffrance aussi. Barbie en était convaincu.

« Quoi ? Rien à dire ?

— Si. J’aimerais boire. J’ai soif.

— Ouais, je veux bien te croire. Ce gaz lacrymo, c’est une saloperie, hein ? Si j’ai bien compris, t’as été en Irak. C’était comment ?

— Chaud. »

Junior gloussa à nouveau. Une partie de l’eau du verre se renversa sur son poignet. Sa main ne tremblait-elle pas un peu ? Et son œil enflammé coulait. Qu’est-ce qui va de travers chez toi, Junior ? La migraine ? Autre chose ?

« T’as tué des gens ?

— Seulement avec ma cuisine. »

Junior sourit, genre, elle est bonne, elle est bonne . « T’as jamais été cuistot là-bas, Baaarbie . Tu étais officier de liaison. C’est comme ça qu’était décrit ton boulot, en tout cas. Mon père a cherché sur Internet. Il n’y pas grand-chose, mais tout de même… Il pense que tu conduisais des interrogatoires. Et peut-être même que tu as participé à des opérations secrètes. T’aurais pas été une sorte de Jason Bourne ? »

Barbie garda le silence.

« Allez, dis-moi, t’as pas tué des gens ? Ou alors, je devrais plutôt demander : combien de gens t’as tués ? Sans compter ceux que tu as zigouillés ici. »

Barbie garda le silence.

« Bon Dieu, je parie que cette eau est bonne. Je l’ai prise dans la glacière, en haut. »

Barbie garda le silence.

« Vous autres, vous êtes revenus avec toutes sortes de problèmes. En tout cas, c’est ce qu’ils racontent à la télé. Vrai ou faux ? »

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