• Пожаловаться

Isaac Asimov: Cailloux dans le ciel

Здесь есть возможность читать онлайн «Isaac Asimov: Cailloux dans le ciel» весь текст электронной книги совершенно бесплатно (целиком полную версию). В некоторых случаях присутствует краткое содержание. Город: Paris, год выпуска: 1974, категория: Фантастика и фэнтези / на французском языке. Описание произведения, (предисловие) а так же отзывы посетителей доступны на портале. Библиотека «Либ Кат» — LibCat.ru создана для любителей полистать хорошую книжку и предлагает широкий выбор жанров:

любовные романы фантастика и фэнтези приключения детективы и триллеры эротика документальные научные юмористические анекдоты о бизнесе проза детские сказки о религиии новинки православные старинные про компьютеры программирование на английском домоводство поэзия

Выбрав категорию по душе Вы сможете найти действительно стоящие книги и насладиться погружением в мир воображения, прочувствовать переживания героев или узнать для себя что-то новое, совершить внутреннее открытие. Подробная информация для ознакомления по текущему запросу представлена ниже:

Isaac Asimov Cailloux dans le ciel

Cailloux dans le ciel: краткое содержание, описание и аннотация

Предлагаем к чтению аннотацию, описание, краткое содержание или предисловие (зависит от того, что написал сам автор книги «Cailloux dans le ciel»). Если вы не нашли необходимую информацию о книге — напишите в комментариях, мы постараемся отыскать её.

Pour Joseph Schwartz, la chose arriva à l’instant où il avait un pied en l’air. Il se trouvait dans la ban­lieue de Chicago et s’apprêtait à enjamber une poupée de chiffon. Lorsqu’il reposa le pied, après avoir éprouvé une fugitive impression de vertige, sa chaussure s’enfonça dans l’herbe. Il était alors dans une forêt. Ce qu’ignorait Joseph Schwartz, c’est qu’il ne s’était pas déplacé dans l’espace, mais qu’il avait effec­tué un immense bond dans le temps. Désormais, la Terre n’était plus qu’une petite planète d’intérêt stratégique secondaire dans l’im­mense empire galactique dirigé de­puis Trantor. La présence d’un homme venu du passé ne va-t-elle pas modifier les rapports de force existant entre les Terriens et la garnison de soldats impériaux ?

Isaac Asimov: другие книги автора


Кто написал Cailloux dans le ciel? Узнайте фамилию, как зовут автора книги и список всех его произведений по сериям.

Cailloux dans le ciel — читать онлайн бесплатно полную книгу (весь текст) целиком

Ниже представлен текст книги, разбитый по страницам. Система сохранения места последней прочитанной страницы, позволяет с удобством читать онлайн бесплатно книгу «Cailloux dans le ciel», без необходимости каждый раз заново искать на чём Вы остановились. Поставьте закладку, и сможете в любой момент перейти на страницу, на которой закончили чтение.

Тёмная тема

Шрифт:

Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

Il détourna les yeux et essaya en vain d’essuyer la sueur froide qui lui engluait le front.

— Et si j’ai eu une crise d’amnésie ?

Il laissa la question sans réponse mais se prit la tête dans les mains.

S’il avait effectivement levé le pied et si son esprit avait au même moment quitté les rails familiers et bien graissés qu’il suivait fidèlement depuis si longtemps… si, trois mois plus tard, à l’automne – ou un an et trois mois plus tard. Ou dix ans et trois mois plus tard –, il était revenu sur ces rails à l’instant précis où il foulait ce paysage étrange… Eh bien, il aurait eu l’impression d’avoir fait un seul et unique pas, et tout cela… Mais où était-il allé, qu’avait-il fait durant l’intervalle ?

— Non ! s’exclama-t-il.

Ce n’était pas possible. Il examina sa chemise. C’était celle qu’il avait mise le matin même – ou ce qui aurait dû être le matin même – et elle était propre. Après une seconde de réflexion, il enfonça sa main dans la poche de son veston et en ressortit une pomme.

Il mordit rageusement dans le fruit. La pomme était mûre et la fraîcheur du réfrigérateur où il l’avait prise deux heures auparavant était encore sensible.

Et cette petite poupée ? Qu’est-ce que cela voulait dire ?

Il avait l’impression de perdre la raison. Si ce n’était pas un rêve, il était vraiment en train de devenir fou.

Il réalisa soudain que ce n’était plus la même heure. On était en fin de journée. En tout cas, les ombres étaient plus longues. D’un seul coup, le silence désolé du lieu lui fit l’effet d’une chape glacée.

Il se mit debout en chancelant. Pas de problème, il fallait trouver quelqu’un. Des gens. N’importe qui. Et une maison, c’était tout aussi impératif. Pour cela, le meilleur moyen était de chercher d’abord une route.

Machinalement, il se mit en marche dans la direction où les arbres étaient le plus clairsemés.

La fraîcheur du soir s’infiltrait sous sa veste et la cime des arbres s’encapait d’ombre quand il atteignit un impersonnel ruban d’asphalte. Il s’y rua avec des sanglots de soulagement, heureux d’en sentir le contact rugueux sous ses pieds.

Mais la route était absolument déserte dans les deux sens et il se sentit à nouveau glacé. Il avait espéré rencontrer des voitures. Rien n’aurait été plus simple que d’en arrêter une et de demander au conducteur (son exaltation était telle qu’il posa la question tout haut) : « Allez-vous par hasard à Chicago ? »

Et s’il était loin, très loin de Chicago ? Bah ! n’importe quelle ville importante où il pourrait téléphoner ferait l’affaire. Il n’avait que quatre dollars et vingt-sept cents en poche mais il y avait toujours la solution de la police… Il marchait au milieu de la chaussée en surveillant la route devant et derrière lui.

Pas une voiture ! Rien ! Et il commençait à faire vraiment noir.

Sur le moment, il crut être repris d’un accès de vertige quand il vit que, à sa gauche, l’horizon miroitait. Une lueur bleue et froide qui scintillait dans les trouées des arbres. Rien à voir avec les langues de feu rougeoyantes d’un incendie de forêt tel qu’il se l’imaginait. C’était une luminescence sourde et rampante. Et il avait l’impression que l’asphalte brasillait imperceptiblement. Il se baissa pour le tâter mais ne remarqua rien de particulier. Pourtant, il y avait ce faible reflet qui lui tirait l’œil…

Il s’élança à corps perdu. Ses pas éveillaient un martèlement feutré et irrégulier sur le sol. Se rendant compte qu’il étreignait toujours la poupée mutilée, il la balança derrière lui d’un geste irrité.

Vestige ricanant et narquois de la vie… Pris de panique, il s’arrêta net. En dépit de tout, la poupée était la preuve qu’il n’était pas fou. Et il avait besoin de cette preuve !

Il tâtonna, à genoux dans l’ombre, jusqu’à ce qu’il l’eût retrouvée. Elle faisait une tache sombre sur l’asphalte imperceptiblement lumineux. Distraitement, il égalisa la bourre qui se défaisait.

Et se remit en marche, trop désespéré pour courir.

Il commençait à avoir faim et peur, vraiment peur quand il distingua une lumière sur sa droite.

C’était une maison, bien sûr !

Personne ne répondit à ses appels frénétiques mais c’était bien une maison, une étincelle de réalité qui lui faisait signe dans ce désert atroce, le désert sans nom où il errait depuis des heures. Abandonnant la route, il se rua à travers champs, sauta des fossés, contourna des arbres, plongea dans des broussailles, franchit un ruisseau…

Comme c’était étrange ! Ce ruisseau lui-même était vaguement phosphorescent. Mais son esprit enregistra à peine le fait.

Enfin, il parvint à la maison, une bâtisse blanche qu’il palpa. Ce n’était ni de la brique, ni de la pierre, ni du bois, mais il n’y attacha aucune importance. Cela ressemblait plutôt à une sorte de porcelaine mate et dure au toucher. Il s’en moquait. Le tout, c’était de trouver la porte. Il la trouva. Ne voyant pas de sonnette, il frappa le battant à coups de pied en hurlant comme un forcené.

Quelqu’un bougea à l’intérieur et, merveille ! il entendit une voix. Une voix humaine autre que la sienne.

— Ohé, la maison ! cria-t-il.

La porte s’ouvrit avec un léger vrombissement d’engrenages bien huilés et une femme dans les yeux de laquelle brillait une lueur d’inquiétude apparut sur le seuil. Elle était grande et noueuse. Derrière elle, on apercevait la silhouette dégingandée d’un homme aux traits rudes en vêtements de travail… Non, ce n’était pas des vêtements de travail. En fait, Schwartz n’avait jamais rien vu qui ressemblât à de tels vêtements mais ils faisaient penser de façon indéfinissable à une tenue de travail.

Schwartz n’avait pas l’esprit d’analyse. A ses yeux, ce couple – et ces vêtements – étaient beaux. Beaux comme seuls des amis peuvent être beaux à la vue, d’un homme abandonné et solitaire.

La femme dit quelque chose. Sa voix avait des sonorités liquides mais le ton était péremptoire. Joseph Schwartz se cramponna à la porte pour ne pas tomber. Ses lèvres remuèrent inutilement et, d’un seul coup, ses frayeurs les plus bourbeuses revinrent à la charge, le faisant suffoquer et lui glaçant le cœur.

Car la femme s’exprimait dans une langue qu’il ignorait totalement.

2. DE LA MANIÈRE DE DISPOSER D’UN ÉTRANGER

Un peu plus tôt, ce même soir, à la fraîche, Loa Maren et son flegmatique époux, Arbin, jouaient aux cartes. Le vieux, assis dans son fauteuil à moteur dans un coin, froissa rageusement le journal qu’il lisait et appela : « Arbin ! »

Arbin Maren ne répondit pas tout de suite. Il palpa avec attention les minces et lisses rectangles en réfléchissant au coup suivant. Lentement, il prit sa décision et ce fut seulement alors qu’il demanda distraitement :

— Qu’est-ce qu’il y a, Grew ?

Le vieillard grisonnant lança un regard courroucé à son gendre par-dessus son journal qu’il froissa derechef. Il trouvait un je ne sais quoi d’apaisant dans ce bruit. Il faut bien, par l’Espace, qu’un homme débordant d’énergie obligé de rester cloué dans un fauteuil à roulettes avec ses deux jambes transformées en une paire de souches mortes fasse quelque chose pour s’exprimer ! Grew se servait de son journal. Il le froissait, le brandissait et, si nécessaire, en frappait tout ce qui se trouvait à sa portée.

Ailleurs, les gens avaient des machines qui éjectaient des rouleaux de microfilms servant de support aux télé-informations que l’on déchiffrait à l’aide d’un lecteur standard. Mais Grew, en son for intérieur, n’avait que mépris pour cette coutume décadente et dégénérée.

Читать дальше
Тёмная тема

Шрифт:

Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

Похожие книги на «Cailloux dans le ciel»

Представляем Вашему вниманию похожие книги на «Cailloux dans le ciel» списком для выбора. Мы отобрали схожую по названию и смыслу литературу в надежде предоставить читателям больше вариантов отыскать новые, интересные, ещё не прочитанные произведения.


Arthur Clarke: Les enfants d'Icare
Les enfants d'Icare
Arthur Clarke
Kurt Vonnegut: Abattoir 5
Abattoir 5
Kurt Vonnegut
Jean-Marie Le Clézio: Coeur brûle et autres romances
Coeur brûle et autres romances
Jean-Marie Le Clézio
Отзывы о книге «Cailloux dans le ciel»

Обсуждение, отзывы о книге «Cailloux dans le ciel» и просто собственные мнения читателей. Оставьте ваши комментарии, напишите, что Вы думаете о произведении, его смысле или главных героях. Укажите что конкретно понравилось, а что нет, и почему Вы так считаете.