Dan Simmons - La chute d'Hypérion

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L'Hégémonie gouverne plus de trois cents mondes. Quant aux Extros, ils ont pris le large après l'Hégire. Reviendront-ils ?
Un de leurs essaims, depuis trois cents ans, se rapproche d'Hypérion. Les habitants de cette planète ont fini par devenir nerveux, ils réclament l'évacuation. Pour l'Hégémonie, le jeu n'en vaut pas la chandelle.
Mais, sur la même planète, on annonce l'ouverture prochaine des Tombeaux du Temps. Le Techno-Centre n'arrive pas à produire des prévisions fiables à ce sujet. Alors, l'Hégémonie agit : elle envoie sept pèlerins sur Hypérion.
Drôles de pèlerins ! Celui-ci n'arrive pas à se débarrasser d'un parasite de résurrection ; celui-là écrit un poème qui, selon lui, infléchira le cours des événements. Deux d'entre eux veulent tuer le gritche ; un autre hésite à lui sacrifier sa propre fille, qui naîtra dans trois jours.
Et le dernier semble trahir tout le monde, ce qui étrangement ne trouble personne. Bref, l'Hégémonie en fait le minimum ; qu'est-ce qui se cache là-dessous ?

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« Au bout de plusieurs heures d’attente dans la semi-obscurité, à contempler la lumière qui pulsait sans bruit à l’autre extrémité du caveau, je compris que le gritche ne viendrait jamais ici, et que l’entrée ne se reformerait pas par magie. Ma seule alternative était de rester ici jusqu’à ce que je meure de faim – ou plus probablement de soif, car j’étais déjà déshydraté – ou bien de descendre ce maudit escalier.

« Je le descendis.

« Plusieurs années auparavant, et même plusieurs vies, littéralement, lorsque j’avais rencontré les Bikuras, non loin de la Faille, sur le plateau du Pignon, le labyrinthe où j’avais vu le gritche pour la première fois se trouvait à trois mille mètres de la surface, ce qui était relativement peu profond. La plupart des galeries de ce genre, sur les planètes labyrinthiennes, sont au moins à dix mille mètres sous la croûte. Il ne faisait pour moi aucun doute que cet escalier sans fin – dont les marches en spirale étaient assez larges pour laisser passer de front une dizaine de prêtres – me conduirait jusqu’au labyrinthe où le gritche m’avait fait le don maudit de l’immortalité. Si cette créature ou la puissance qui la dirigeait avait tant soit peu le sens de l’ironie, on pouvait penser que mon immortalité et ma vie même de mortel me seraient retirées ici.

« La lumière, légèrement rosée, devenait de plus en plus forte à mesure que je descendais. Au bout de dix minutes, elle était d’un rouge soutenu. Une demi-heure plus tard, elle scintillait d’un éclat écarlate un peu trop dantesque à mon goût. Cette mise en scène primaire de pacotille me fit presque rire tout haut. J’imaginais un petit diable surgissant soudain, la queue frétillante et le trident levé, le pied fourchu, la fine moustache frémissante.

« Mais je ne riais pas du tout lorsque j’atteignis des profondeurs où la source de cette lumière me devint évidente. C’étaient des cruciformes, par centaines, par milliers, du plus petit, collé à la paroi rugueuse de la cage d’escalier comme une croix grossière abandonnée par quelque conquistador souterrain, jusqu’aux plus gros, qui étalaient leurs masses roses, bioluminescentes, de la couleur du corail ou de la chair saignante.

« Ce spectacle me rendait malade. J’avais l’impression d’être enfermé dans une cage en compagnie de sangsues bouffies, grouillantes et frémissantes. Mais c’était encore pire. J’ai vu ce que donnaient les images soniques et transversales d’une seule de ces choses sur moi, avec son foisonnement de tissus ganglionnaires infiltrés dans ma chair et dans mes organes comme des fibres grises, des faisceaux de filaments vibrants, des grappes de nématodes ressemblant à d’horribles tumeurs qui n’accordent même pas à leur hôte la grâce de la mort. Je portais déjà deux de ces cruciformes : celui de Lénar Hoyt et le mien. Je priais pour mourir plutôt que d’en subir un troisième.

« Je continuai de descendre. Les murs pulsaient de chaleur et de lumière, irradiées peut-être par les milliers de cruciformes collés aux parois. Finalement, j’atteignis la dernière marche. L’escalier finissait ici. Je pris la dernière courbe, et je compris que j’y étais.

« Le labyrinthe… Il s’étendait devant moi tel que je l’avais vu d’innombrables fois en holo, et une fois en réalité. Ses parois étaient lisses, espacées d’une trentaine de mètres, taillées dans l’écorce d’Hypérion plus de sept cent cinquante mille ans auparavant, coupant et recoupant la planète telles des catacombes conçues par un ingénieur fou. On trouve ces labyrinthes sur neuf mondes, cinq d’entre eux appartenant au Retz et les autres, comme celui-ci, aux Confins. Ils sont tous identiques, creusés à la même époque, mystérieux quant aux raisons de leur existence. Les légendes abondent sur les constructeurs des labyrinthes, mais ces bâtisseurs mythiques n’ont pas laissé derrière eux la moindre trace, le moindre objet permettant d’identifier leur provenance. Aucune théorie sur les labyrinthes ne fournit d’explication plausible sur ce qui fut probablement la plus énorme entreprise de la galaxie.

« Ces labyrinthes sont toujours vides. Des engins téléguidés ont exploré des millions de kilomètres de galeries. Sauf aux endroits où des éboulements naturels se sont produits au fil des siècles, les souterrains sont toujours vides et leurs parois toujours nues.

« Mais celui où je me tenais était différent.

« Les cruciformes éclairaient une scène digne de Jérôme Bosch. Le corridor que j’avais sous les yeux était sans fin, mais il n’était pas vide. Oui, il était loin d’être vide.

« Au début, je crus qu’il s’agissait d’une foule vivante, d’un fleuve de têtes et d’épaules et de bras qui s’étendait sur des kilomètres, à perte de vue. Ce flot d’humanité était interrompu çà et là par la présence de véhicules immobiles, de la même couleur rouille. Mais lorsque je m’avançai à moins de vingt mètres pour mieux voir ces gens, je m’aperçus qu’il s’agissait de cadavres, de dizaines, de centaines de milliers de cadavres qui occupaient toute la galerie, aussi loin que portait mon regard, couchés sur la pierre, adossés aux parois ou simplement maintenus dans leur position par le contact d’autres corps entassés dans la galerie.

« Il y avait cependant un passage, une trouée qui semblait avoir été pratiquée par une machine équipée de lames tranchantes. Je suivis cette trouée, en prenant bien soin de ne toucher aucun corps, aucun membre protubérant ou sectionné.

« Il s’agissait d’humains, avec des vêtements dans la plupart des cas, momifiés par des siècles de lente décomposition dans cette atmosphère dépourvue de bactéries. La chair et la peau étaient tannées, tendues, fendues comme une peau de fromage trop sec. La peau ne recouvrait plus que les os, et même moins dans certains cas. Les cheveux ne subsistaient que sous la forme de fibres rêches, noircies, raides comme du fibroplaste verni. Les paupières ouvertes ne laissaient voir qu’un noir béant, de même que les espaces entre les dents. Les vêtements autrefois multicolores étaient d’un gris-brun uniforme, cassants comme de la pierre fine. Les petites masses de plastique fondu par le temps, au cou ou aux poignets, avaient dû être des persocs ou leurs équivalents.

« Les véhicules, qui auraient pu être d’anciens VEM, n’étaient que des carcasses de rouille. J’avais parcouru une centaine de mètres lorsque je fis soudain un faux pas. Plutôt que de tomber sur les corps qui bordaient le passage à peu près large d’un mètre, je voulus me retenir à l’une de ces machines toute en courbes et hublots devenus opaques. Elle s’écroula sur elle-même en poussière de rouille.

« Je poursuivis mon chemin, sans l’aide d’aucun vigile, suivant la terrible trouée pratiquée dans cette masse de chair humaine pourrissante, en me demandant pour quelle raison on me montrait cela et quelle signification il fallait lui donner. Au bout d’un certain temps que je suis incapable d’évaluer, j’arrivai à une intersection de galeries. Les trois tunnels qui s’ouvraient devant moi étaient eux aussi remplis de morts. La trouée continuait dans celui qui était à ma gauche. Je m’y engageai.

« Deux ou trois heures plus tard, peut-être davantage, je m’arrêtai pour m’asseoir sur l’étroit chemin de pierre qui sinuait au milieu de l’amoncellement macabre. J’estimais qu’il y avait des dizaines de milliers de corps dans ce seul tronçon de galerie. Le labyrinthe d’Hypérion devait en contenir des milliards. Et les neuf planètes labyrinthiennes des milliards de milliards.

« J’aurais voulu savoir pourquoi on me montrait ce terrible Dachau à la puissance mille. Non loin de l’endroit où je m’étais assis, le corps momifié d’un homme entourait encore celui d’une femme de son bras protecteur dont il ne restait que les os. Dans ses propres bras, la femme tenait un petit paquet prolongé par une touffe de cheveux courts et noirs. Je détournai les yeux pour pleurer.

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