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Robert Sawyer: Flashforward

Здесь есть возможность читать онлайн «Robert Sawyer: Flashforward» весь текст электронной книги совершенно бесплатно (целиком полную версию). В некоторых случаях присутствует краткое содержание. Город: Paris, год выпуска: 2010, ISBN: 978-2-8112-0313-9, издательство: Milady, категория: Фантастика и фэнтези / на французском языке. Описание произведения, (предисловие) а так же отзывы посетителей доступны на портале. Библиотека «Либ Кат» — LibCat.ru создана для любителей полистать хорошую книжку и предлагает широкий выбор жанров:

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Robert Sawyer Flashforward

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L’espace de quelques minutes, l’humanité a perdu conscience. Durant ce laps de temps, chacun a eu un aperçu fugitif de son avenir vingt ans plus tard. Quand le monde s’éveille de nouveau, plus rien n’est comme avant : le black-out a causé des milliers de morts et de blessés. Plus encore : ces visions ont bouleversé les esprits à jamais.

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Ils n’étaient pas morts, certainement. Il n’aurait sûrement rien vu si sa conscience avait cessé d’être.

Son corps avait peut-être dépéri, mais… Il y eut un aperçu fugace, un flash…

Un nouveau corps, tout en argent et en or, lisse et luisant…

Le corps d’un androïde ? Un corps de robot pour sa conscience humaine ?

Ou bien un corps virtuel, rien de plus — ou de moins — qu’une représentation de ce qu’il était à l’intérieur d’un ordinateur ?

Sa perspective changea.

Il contemplait maintenant la Terre depuis une altitude de plusieurs centaines de kilomètres. Des nuages blancs tourbillonnaient toujours autour d’elle, et la lumière du soleil se reflétait sur l’immensité des océans…

Mais…

Dans le court moment où il eut cette perception, il songea que peut-être ce n’étaient pas des océans, mais plutôt le continent nord-américain qui scintillait, toute sa surface recouverte d’une toile d’araignée de métal et de mécanismes, et la planète entière qui était littéralement devenue le World Wide Web.

Puis sa perspective changea encore, mais une fois de plus il vit la Terre, ou ce qu’il pensait être la Terre. Oui, oui, c’était sûrement cela, car il y avait la Lune qui se levait. Mais l’océan Pacifique était plus petit et ne s’étendait que sur un tiers de la surface visible et la côte ouest de l’Amérique du Nord n’avait plus du tout le même tracé.

Le temps s’écoulait frénétiquement. Les continents avaient eu des millénaires pour se déplacer.

Et il continuait à avancer…

Lloyd vit la Lune qui décrivait des spirales de plus en plus éloignées de la Terre, et puis…

La chose semblait instantanée, mais elle avait peut-être pris des milliers d’années…

La Lune qui s’effritait jusqu’à ne plus exister.

Un autre déplacement…

Et la Terre elle-même qui se réduisait, se ratatinait, s’amenuisait, devenait de la taille d’un caillou, et…

Le soleil, de nouveau, mais…

Incroyable…

Le soleil était maintenant à demi encastré dans une sphère métallique qui capturait chaque photon d’énergie la touchant. La Lune et la Terre n’étaient plus. Elles étaient retournées à l’état de matière brute.

Lloyd poursuivit son voyage. Il vit…

Oui, c’était inévitable. Il en avait lu la relation d’innombrables années plus tôt, mais il n’avait jamais pensé vivre pour le voir.

La galaxie de la Voie lactée, cette étendue d’étoiles que l’humanité appelait sa demeure, qui entrait en collision avec Andromède, sa voisine monstrueuse, dans un feu d’artifice de gaz interstellaires.

Et il poursuivait toujours son voyage, plus loin dans le futur.

Cela n’avait rien de comparable avec la fois précédente… Comme toutes choses dans l’existence.

Quand les premières visions s’étaient produites, le glissement du présent au futur avait semblé instantané. Mais s’il avait demandé un cent millième de seconde, qui l’aurait remarqué ? Et si ce cent millième de seconde avait été distribué en 0.00005 seconde par année franchie dans le futur, une fois encore, qui en aurait eu conscience ? Mais 0.00005 seconde pour huit milliards d :années donnait un résultat proche d’une heure, une heure à passer d’une vision du temps à une autre, sans jamais vraiment s’arrêter, sans jamais de matérialisation, sans qu’il y ait de déplacement de la conscience propre au moment, et pourtant avec la sensation, la perception, la vision de tout ce qui se déployait, le spectacle de l’univers qui grossissait et changeait, l’expérience de l’évolution de l’humanité, étape par étape, depuis l’enfance jusqu’à…

… jusqu’à ce qu’elle était destinée à devenir.

Lloyd ne voyageait pas réellement, bien sûr. Il se trouvait toujours en Nouvelle-Angleterre, et il n’avait pas plus de contrôle sur ce qu’il voyait ou sur ce que son corps de remplacement faisait que pendant sa première vision. Les changements de perspectives étaient sans aucun doute dus au repositionnement de ce qu’il était devenu au fil des millénaires. Il avait dû y avoir une forme de persistance de la mémoire analogue à la persistance rétinienne qui rendait possible le visionnage des films. Il touchait certainement chacune de ces périodes pendant un moment extrêmement court, sa conscience regardant si cette tranche du cube était occupée et, quand elle se rendait compte qu’elle l’était, quelque chose comme le principe d’exclusion — Théo lui avait envoyé un e-mail à propos de Rusch et de ses élucubrations apparentes — l’empêchait de s’y installer, la poussait à avancer plus loin, toujours plus loin dans le futur.

Lloyd s’étonnait de conserver une individualité. Il aurait pensé que pour survivre durant ces millions d’années l’humanité développerait une forme de conscience collective. Mais il ne perçut aucune autre voix dans son esprit. De ce qu’il pouvait constater, il demeurait une entité unique et indépendante, même si la frêle enveloppe physique qui l’avait naguère contenu avait cessé d’exister depuis longtemps.

Il avait vu la sphère de Dyson qui entourait à moitié le soleil, ce qui signifiait qu’un jour l’humanité maîtriserait une technologie fantastique, mais pour l’instant il n’avait relevé aucun indice d’une intelligence au-delà de celle des humains.

Et soudain il eut une révélation. Ce qui arrivait révélait qu’il n’existait pas d’autre forme de vie intelligente ailleurs, sur aucune des planètes des deux cents milliards d’étoiles qui constituaient la Voie lactée, ou plutôt — il s’interrompit pour se corriger — les six cents milliards d’étoiles constituant la supergalaxie formée par l’intersection de la Voie lactée avec sa grande sœur Andromède. Et pas plus sur une seule des planètes de n’importe quelle étoile dans les milliards d’autres galaxies qui composaient l’univers.

Toute conscience, où qu’elle soit, devait sûrement être en accord avec ce qui constituait le « moment présent ». Si la conscience humaine rebondissait ici et là, changeait, cela ne signifiait-il pas qu’il ne devait exister aucune autre conscience, aucun autre groupe rivalisant pour le droit d’affirmer quel moment particulier constituait le présent ?

Dans ce cas, l’humanité était terriblement seule dans l’immensité ténébreuse du cosmos, et la seule étincelle de sensation jamais née. La vie s’était joyeusement développée sur Terre pendant quatre milliards d’années avant de commencer à prendre conscience d’elle-même et pourtant, en 2030, personne n’avait réussi à reproduire cette sensation dans une machine. Être conscient que c’était avant et que c’est maintenant et que ce sera demain, voilà qui était un coup de chance inimaginable, un hasard, un événement aberrant qui ne s’était jamais produit auparavant et jamais ensuite dans l’histoire de l’univers.

Et peut-être que cela expliquait l’incroyable manque d’audace que Lloyd avait si souvent observé. Même en 2030, l’humanité ne s’était pas encore aventurée au-delà de la Lune. Depuis le petit pas d’Armstrong, soixante et un ans plus tôt, personne ne s’était posé sur Mars et il ne semblait y avoir aucun projet en ce sens. Certes Mars pouvait être éloignée de trois cent soixante-dix-sept millions de kilomètres de la Terre, quand les deux planètes se trouvaient des deux côtés opposés du soleil. Dans ces circonstances, un esprit humain sur Mars se trouverait à vingt et une minutes-lumière des autres esprits humains sur Terre. Même les gens qui se tenaient les uns à côté des autres étaient séparés dans le temps, puisqu’ils voyaient les autres non comme ils étaient, mais comme ils avaient été un billionième de seconde auparavant. Si un certain degré de désynchronisation était évidemment tolérable, il devait avoir une limite supérieure. Seize minutes-lumière étaient peut-être encore acceptables — soit la séparation de deux personnes se trouvant sur les côtés opposés d’une sphère de Dyson construite sur le rayon de l’orbite terrestre —, mais vingt et une minutes-lumière étaient trop. Peut-être même que seize minutes-lumière n’étaient pas admissibles pour les êtres conscients. Il ne faisait aucun doute que l’humanité avait construit la sphère de Dyson observée par Lloyd — et s’était ainsi isolée de l’immensité vide de l’extérieur —, mais peut-être que l’intégralité de sa surface interne n’était pas peuplée. Les gens pouvaient n’en occuper qu’une partie. Une sphère de Dyson, après tout, avait une surface des millions de fois plus étendue que celle de la planète Terre. Même en utilisant un dixième du territoire qu’elle offrait, l’humanité aurait disposé de plus de terres qu’elle en avait jamais connu. La sphère pouvait moissonner tous les photons émis par l’étoile centrale, mais l’humanité ne parcourait peut-être pas toute sa surface.

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