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Robert Sawyer: Dernière chance pour l'humanité

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Robert Sawyer Dernière chance pour l'humanité

Dernière chance pour l'humanité: краткое содержание, описание и аннотация

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2017. Depuis maintenant dix ans, la Terre reçoit des messages codés d'Alpha du Centaure, dont personne n'a réussi à comprendre la signification. Heather Davis, professeur à l'université de Toronto, a décidé de se consacrer à leur décryptage, jusqu'à présent sans succès. Kyle, son mari, se voue pour sa part à ses travaux sur le développement de l'intelligence artificielle, avec l'aide d'un ordinateur parlant et pensant. En découvrant que l'ensemble des informations transmises, correctement assemblées, forme le plan d'un objet technologique extraterrestre, Heather est cependant loin de se douter de l'ampleur des extraordinaires révélations que son utilisation apportera à notre civilisation. Et cela alors même que les recherches de Kyle sur l'essence de la conscience humaine, étayées de longues discussions philosophiques avec son ordinateur, progressent à grands pas… Dans la lignée d'ouvrages récents de science-fiction prospective — tel Contact, de Carl Sagan —, Dernière chance pour l'humanité propose une formidable plongée dans la psyché humaine, et stimule avec intelligence et brio la réflexion sur une possible évolution de l'homme vers un nouveau stade de conscience.

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— J’ai des insomnies, tu le sais très bien, j’en ai toujours eu, je ne te l’apprends pas ! dit Kyle en gesticulant.

Il vint se planter devant elle.

— Je préfère me lever pour regarder une émission à la télévision ou une vidéo, ou pour faire un travail sur mon ordinateur. Bon sang, je fonctionne encore de la même manière aujourd’hui et je vis seul maintenant. Je me suis encore levé la nuit dernière, si tu veux le savoir !

La gorge serrée, Heather l’écoutait, silencieuse.

— Je ne pouvais pas dormir. Si je suis encore éveillé une heure après m’être couché, je me lève, tu le sais. C’est infernal de rester allongé sans dormir. La nuit dernière aussi, je me suis levé et j’ai regardé… qu’est-ce que c’était, déjà ? Ah oui, j’ai regardé L’homme aux six millions de dollars, sur la 3. C’était l’épisode avec le gars qui communique avec les dauphins. Appelle la station de télévision, ils te confirmeront que c’était bien cette émission.

— Personne ne t’a accusé d’avoir fait quelque chose de mal la nuit dernière, dit Heather à voix basse.

— Mais je n’ai jamais rien fait de mal ! Ce n’est pourtant pas un crime d’avoir des insomnies !

Kyle se laissa tomber sur le canapé et se prit la tête entre les mains. Ne sachant plus ce qu’elle devait croire, Heather l’observait, laissant le silence envahir le salon.

Chapitre 2

L’université de Toronto, qui prétend être aussi importante que Harvard, fut créée en 1827. Le campus principal se trouvait en ville, à l’intersection de University Avenue et de College Street. Les autres bâtiments longeaient St. George Street. L’architecture offrait un mélange de styles XIXe, XXe et début du XXIe siècle.

La bibliothèque Robarts, où étaient conservés les livres anciens, représentait le point de repère le plus visible de l’Université. C’était une structure massive et complexe en béton, appelée « la tour », bien qu’elle n’en eût absolument pas l’apparence. Elle évoquait plutôt un grand oiseau, avec, à l’avant, un long cou prolongé d’un bec et, à l’arrière, deux vastes ailes déployées. Kyle Graves avait passé toute sa vie à Toronto – il avait quarante-cinq ans – et pourtant, il venait seulement de réaliser, en voyant la maquette du campus, que la bibliothèque avait la forme d’un paon. Il n’y avait malheureusement aucun endroit dans le campus d’où il était possible de l’admirer pour apprécier son design.

L’université de Toronto regroupait trois collèges de théologie associés : le collège Emmanuel, affilié à l’Église unifiée du Canada ; le Presbyterian Knox, et l’Anglican Wicliffe. Peut-être le paon était-il destiné à n’être vu que par Dieu ou par des visiteurs de l’espace, comme pouvait l’être le site péruvien de Nazca ?

Kyle et Heather s’étaient séparés peu de temps après le suicide de Mary. Accablés par la douleur mais incapables de se soutenir mutuellement, ils avaient laissé un fossé se creuser entre eux.

L’appartement dans lequel s’était installé Kyle se trouvait à une courte distance à pied de la station de métro Downsview, dans la banlieue de Toronto. Ce matin-là, il avait pris le métro jusqu’à la station St. George et il parcourait maintenant les quelques dizaines de mètres qui le séparaient de son bureau, situé au 91 St. George Street, juste en face de la bibliothèque Robarts.

Il passa devant le musée Bâta, le plus grand musée du monde consacré à la chaussure, situé dans un bâtiment moderne qui ressemblait à une boîte à chaussures légèrement aplatie, autre miracle de l’architecture.

Kyle décida d’aller le visiter un de ces jours. Au loin, près des rives du lac, se dressait la tour CN. Si elle avait cessé d’être la plus haute tour du monde, du moins restait-elle l’une des plus élégantes.

Deux minutes après, Kyle atteignit Mullin Hall, le nouveau bâtiment circulaire de quatre étages dans lequel se trouvait le Département d’Informatique avancée et d’Intelligence artificielle. Kyle franchit la porte principale en verre. Son laboratoire se trouvait au troisième étage, mais il dédaigna l’ascenseur, préférant emprunter l’escalier. Depuis son accident cardiaque, survenu quatre ans auparavant, il ne manquait jamais une occasion de faire de l’exercice. Il constata avec satisfaction qu’il ne soufflait plus dès le second étage, et pas davantage en arrivant au troisième. Il s’engagea le long du corridor, puis dans l’atrium ouvert à sa gauche, et se retrouva devant la porte de son laboratoire. Du pouce droit, il effleura la plaque du code, et la porte s’ouvrit en coulissant silencieusement.

— Bonjour, docteur Graves ! lança une rude voix masculine dès qu’il eut pénétré dans la pièce.

— Bonjour, Cheetah.

— J’ai une nouvelle blague pour toi !

— Ah oui je t’écoute !

Il ôta son chapeau et le suspendit au vieux portemanteau de bois. Cet objet devait dater des années 1950, mais l’Université ne jetait jamais rien. Kyle mit la machine à café en route avant d’aller s’asseoir devant une console d’ordinateur dont l’écran était incliné à 45 degrés. Au centre se trouvaient deux petites lentilles qui suivaient chacun de ses gestes, exactement comme une paire d’yeux.

— C’est un physicien français ! commença la voix de Cheetah, qui provenait d’une petite grille de micro située juste derrière les yeux mécaniques. Ce type travaille au CERN. Il a imaginé une expérience pour tester une nouvelle théorie. Il met l’accélérateur de particules en route et il attend les résultats de la collision qu’il a mise au point. Quand l’expérience est terminée, il se rue dans le corridor en brandissant un papier sur lequel sont imprimées les traces des particules qui en résultent. Là, il bouscule un autre scientifique, qui lui demande : « Jacques, avez-vous obtenu les deux particules que vous espériez trouver ? » Jacques montre alors la trace de la première particule, puis la trace de la seconde, et il s’exclame :

— Mais oui ! Higgs boson ! Quark !

Kyle jeta un coup d’œil ahuri à l’écran. Cheetah répéta son jeu de mots :

— Mais oui ! Higgs boson ! Quark !

— Je ne comprends pas, grinça Kyle, agacé.

— Un Higgs boson est une particule de charge zéro et sans spin intrinsèque ; un quark est un constituant fondamental de protons et de neutrons.

— Bon sang, je sais ce que c’est ! Mais je ne vois pas ce qu’il y a de drôle !

— C’est un jeu de mots : Mais oui, pour « Mary », Higgins Clark ! C’est un célèbre auteur de romans policiers.

Kyle soupira.

— Cheetah, c’est trop compliqué. Un jeu de mots est réussi quand l’auditeur le comprend immédiatement. S’il faut le lui expliquer, c’est complètement raté.

Cheetah resta un long moment silencieux.

— Oh, je t’ai déçu encore une fois, n’est-ce pas ? finit-il par dire.

— Ce n’est pas ça, dit Kyle, pas tout à fait ça.

Cheetah était un EPA, simulateur informatique conçu pour des Expériences psychologiques approximatives ; en fait, il singeait l’humanité. Depuis longtemps, Kyle était un adepte du principe de l’intelligence artificielle ; il considérait que le cerveau n’était rien de plus qu’un ordinateur organique, et que la pensée n’était que le logiciel utilisé dans cet ordinateur. La première fois qu’il avait avancé cette idée en public, à la fin des années 1990, elle avait paru raisonnable. À cette époque, les possibilités de l’informatique doublaient tous les dix-huit mois ; on prévoyait que les ordinateurs seraient bientôt dotés de capacités de mémoire encore plus importantes et d’interconnexions encore plus nombreuses que celles du cerveau humain. Sans aucun doute, une fois ce niveau atteint, la pensée humaine pourrait être dupliquée sur un ordinateur.

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