Robert Sawyer - Expérience terminale

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Expérience terminale: краткое содержание, описание и аннотация

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Grâce à son prototype de super-EEG, Peter Hobson croyait parvenir à une définition la plus précise de la mort clinique. Il a découvert mieux que cela : la preuve de l’existence de l’âme. Du jour au lendemain, Peter devient un homme célèbre que les médias s’arrachent. Partout, on lui pose la même question : « C’est comment, l’au-delà ? » Afin d’y répondre, Peter va créer — avec l’aide de son ami Sarkar — trois clones de son cerveau isolés dans la mémoire d’un ordinateur. L’un, Esprit, simulera la vie après la mort. Le deuxième, Ambrotos, l’immortalité physique. Le dernier, non modifié, servira de témoin à l’expérience.
Mais l’un des doubles se mêle de jouer les justiciers pour le vrai Peter Hoson. Et pour ça, il ne recule devant aucun moyen… pas même un meurtre. Pour les deux apprentis sorciers, c’est le début d’une traque angoissée dans le dédale de l’Internet, sur la piste d’un criminel d’autant plus insaisissable qu’il est virtuel…

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Je ne sais pas.

Je ne sais pas.

Je ne sais pas.

Merde !

— Je mangerais bien du poisson, reprend Peter en passant à la page suivante.

— Si ça te fait plaisir.

Ce qui me ferait plaisir, ce serait que tu me parles… Et que tu arrêtes de t’attifer comme ça.

— Et si on commandait plutôt une pizza ou un plat chinois ?

— Ça m’est égal.

De nouveaux mots s’affichent sur l’écran.

Treize ans de mariage.

— Et si j’appelais Sarkar ? propose-t-il, sondant le terrain. On pourrait manger un morceau avec lui.

— Comme tu veux.

— Nom de Dieu ! jure-t-il en refermant son lecteur. Qu’est-ce que tu veux, toi ?

— Je ne sais pas.

Cela fait des semaines que la pression monte et qu’il tente de la réduire à coups de soupirs. À présent, l’explosion est imminente.

— Et si je sortais avec Sarkar et que je ne rentre pas ?

Elle est immobile au pied de l’escalier. Seule sa lèvre inférieure tremble un peu.

— Si ça te fait plaisir, dit-elle d’une voix ténue.

Tout s’écroule , songe Peter.

Il rallume le lecteur et l’éteint aussitôt après.

— C’est la fin, pas vrai ?

Treize ans…

À présent, il devrait se lever et sortir.

Treize ans…

— Seigneur ! lance-t-il à l’adresse du silence.

Il ferme les yeux.

— Peter…

Il garde les yeux fermés.

— Peter, répète Cathy. J’ai couché avec Hans Larsen. Son cœur s’affole. Il la regarde, effaré, mais elle garde les yeux baissés. D’un pas mal assuré, elle marche jusqu’au centre de la pièce. L’estomac de Peter le brûle. Au bout d’un long silence, il demande d’une voix brisée :

— Donne-moi des détails.

— Est-ce bien nécessaire ? murmure Cathy sans le regarder.

— Évidemment. Depuis quand cette… liaison dure-t-elle ?

Mon Dieu… Il ne pensait pas devoir un jour employer ce mot !

La lèvre de Cathy tremble toujours. Elle fait un pas de plus dans sa direction, comptant le rejoindre sur le canapé, mais son expression l’arrête. Alors, elle oblique lentement vers une chaise sur laquelle elle se laisse tomber, comme si ces quelques pas l’avaient épuisée. Elle croise les mains avec soin sur ses genoux et ne les quitte plus des yeux.

— Ce n’était pas une liaison, dit-elle dans un souffle.

— Ah bon ? Et comment faut-il l’appeler ?

Si ses mots expriment la colère, sa voix reste atone.

— Il… il n’était pas question d’une relation entre nous.

— Quand est-ce arrivé ?

— Un vendredi, après le travail. Ce soir-là, tu n’avais pas voulu venir. Hans m’a demandé de le déposer à une station de métro. On est retournés à l’agence pour y chercher ma voiture. Le parking était désert, il faisait noir…

— Dans ta voiture ? fait Peter, abasourdi. Espèce de… traînée, ajoute-t-il enfin.

Le mot a franchi ses lèvres presque malgré lui, à la manière d’une évidence. Cathy a les paupières rouges et bouffies ; pourtant, elle ne pleure pas. Elle secoue la tête, protestant contre ce terme dont personne jusqu’ici ne l’avait jamais affublée. Puis elle hausse les épaules, résignée à tout.

— Dis-moi exactement ce que vous avez fait.

— On l’a fait. C’est tout.

— Comment ?

— Normal. Il a baissé son pantalon et relevé ma jupe.

— Et tu mouillais ?

Elle se hérisse.

— Je… j’avais trop bu.

— Tu ne buvais jamais avant de les fréquenter.

— Je sais. Je vais arrêter.

— Que s’est-il encore passé entre vous ?

— Rien.

— Il t’a embrassée ?

— Avant, oui. Pas après.

Sarcastique :

— Il t’a dit qu’il t’aimait ?

— Hans dit la même chose à tout le monde.

— Mais à toi ?

— Oui, mais… Ce n’étaient que des mots.

— Et toi, tu le lui as dit ?

— Bien sûr que non.

— Est-ce que… tu as joui ?

— Non.

Sa réponse était presque inaudible. Tout à coup, une larme glisse sur sa joue.

— Il… il me l’a demandé. Comme si ça se pouvait, en deux temps, trois mouvements. Je lui ai dit que non et il a ri. Puis il a remonté son pantalon.

— C’était quand ?

— Tu te rappelles ce vendredi où je suis rentrée plus tard que d’habitude ? J’ai pris une douche en arrivant…

— Non… Si. C’est vrai, tu ne te douches jamais le soir. Mais c’était il y a des mois…

— En février.

— Cela fait donc six mois.

Curieusement, le fait qu’il se soit écoulé tant de temps lui rend la chose plus supportable.

— Oui, acquiesce Cathy. Ça, c’était la première fois.

Ses derniers mots l’ont atteint en plein cœur, comme des balles de revolver. Une question idiote se forme dans son esprit : ça veut dire qu’il y en a eu d’autres ? Tu as bien entendu, mon vieux.

— Il y en a eu combien d’autres ?

— Deux.

— Ça fait trois en tout.

— C’est ça.

— Néanmoins, il ne s’agit pas d’une « liaison » ?

Cathy reste silencieuse.

— Seigneur ! soupire-t-il.

— Ce n’était pas une liaison.

Bien sûr… Il sait quel genre d’homme est Hans Larsen. Avec lui, il ne saurait être question de sentiments.

— Juste une histoire de cul, alors ?

Cathy a le bon goût de ne pas répondre.

— Seigneur ! répète Peter.

Il a gardé son lecteur à la main. Les circonstances exigeraient qu’il le balance rageusement contre un mur. Après une seconde d’hésitation, il se contente de le jeter sur le canapé où il rebondit sur un coussin.

— Quand était-ce, la dernière ?

— Il y a trois mois. Déjà, à deux reprises, j’ai failli tout t’avouer, mais le courage m’a manqué.

Peter ne dit rien. Comment réagir, comment faire face ? Il n’entrevoit pas de solution… Juste un abîme.

— J’ai songé à me tuer, reprend Cathy d’une voix à peine plus forte qu’un souffle de vent. Pas à m’empoisonner ni à m’ouvrir les veines, non. Rien qui aurait pu laisser croire à un suicide. Un accident de voiture… J’aurais foncé droit dans un mur. Comme ça, tu n’aurais jamais su ce que j’avais fait et… tu aurais continué de chérir mon souvenir. J’étais résolue à le faire mais, à la dernière seconde, j’ai donné un coup de volant. Je suis si lâche, achève-t-elle, les joues baignées de larmes.

Le silence retombe. Inutile de lui demander quelles sont ses intentions… Hans ne recherche pas une vraie relation, ni avec elle ni avec aucune autre. Hans… Cette vermine.

— Comment as-tu pu faire ça, justement avec Hans ? Tu sais pourtant ce qu’il vaut.

— Je sais, murmure-t-elle en regardant le plafond.

— J’ai fait mon possible pour être un bon mari. Je t’ai toujours soutenue. Nous parlons de tout ; tu ne peux pas dire que je ne t’écoute pas. Il n’y a jamais eu de problème de communication entre nous.

— Cela fait des mois que je pleure tous les soirs au lit, dit-elle en élevant subitement la voix. Et tu ne t’en es même pas rendu compte !

À la tête de leur lit, il y a un ventilateur qui étouffe la rumeur de la circulation au-dehors ainsi que d’éventuels ronflements.

— Comment aurais-je pu ?

L’une ou l’autre fois, il a bien perçu des soubresauts près de lui mais, dans son demi-sommeil, il a cru qu’elle se masturbait – ça, il préfère le garder pour lui.

— J’ai besoin de réfléchir, martèle-t-il. Je n’ai pas encore pris de décision.

Rejetant la tête en arrière, il exhale un long soupir.

— Il va me falloir récrire l’histoire de ces six derniers mois. Ce séjour à La Nouvelle-Orléans, c’était après que toi et Hans… Et la fois où Sarkar nous avait prêté sa maison de campagne pour le week-end. Tous mes souvenirs de cette période, les moments heureux… Tout n’était que mensonge et illusion.

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