Robert Sawyer - Expérience terminale

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Grâce à son prototype de super-EEG, Peter Hobson croyait parvenir à une définition la plus précise de la mort clinique. Il a découvert mieux que cela : la preuve de l’existence de l’âme. Du jour au lendemain, Peter devient un homme célèbre que les médias s’arrachent. Partout, on lui pose la même question : « C’est comment, l’au-delà ? » Afin d’y répondre, Peter va créer — avec l’aide de son ami Sarkar — trois clones de son cerveau isolés dans la mémoire d’un ordinateur. L’un, Esprit, simulera la vie après la mort. Le deuxième, Ambrotos, l’immortalité physique. Le dernier, non modifié, servira de témoin à l’expérience.
Mais l’un des doubles se mêle de jouer les justiciers pour le vrai Peter Hoson. Et pour ça, il ne recule devant aucun moyen… pas même un meurtre. Pour les deux apprentis sorciers, c’est le début d’une traque angoissée dans le dédale de l’Internet, sur la piste d’un criminel d’autant plus insaisissable qu’il est virtuel…

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— Et vous avez oublié pourquoi ?

Cathy dirige son regard vers la fenêtre, comme pour puiser des forces dans l’éclat du soleil, puis elle ferme les yeux.

— Il me semble… Je n’arrivais pas à croire qu’on puisse m’aimer à ce point, sans condition.

— Alors vous l’avez écarté ?

— C’est ça.

— Et maintenant ? Est-ce aussi la raison de votre infidélité, Cathy ?

— Peut-être.

— Pourquoi vous sentez-vous indigne d’être aimée ? reprend Danita en se penchant légèrement en avant.

— Je ne sais pas. C’est-à-dire, je sais que. Peter m’aime. Mais aujourd’hui encore, après toutes ces années, j’ai du mal à le croire.

— Pourquoi ?

Les épaules de Cathy se soulèvent à peine.

— À cause de ce que je suis.

— C’est-à-dire ?

— Je ne suis rien… Rien de spécial.

— Vous semblez surtout manquer de confiance en vous, remarque Danita.

— C’est possible, admet Cathy après un temps de réflexion.

— Pourtant, vous avez été à l’université ?

— Oh, oui ! J’ai même reçu une distinction.

— Et dans votre travail ? Rencontrez-vous le même succès ?

— J’ai eu plusieurs fois de l’avancement. Mais ce n’est pas un travail très difficile.

— Néanmoins, vous le faites bien ?

— Sans doute. Mais c’est sans importance.

— Selon vous, qu’est-ce qui est important ? demande Danita en levant les sourcils.

— Je ne sais pas… Quelque chose qu’on remarque.

— Qui ça, on ?

— Les gens.

— Est-ce que votre mari… Peter, c’est ça ? Quand vous réussissez quelque chose, est-ce que Peter le remarque ?

— Oh, oui ! Je fais de la céramique dans mes temps de loisirs. Vous auriez vu comme il était heureux quand une galerie a exposé quelques-unes de mes œuvres, l’an dernier. Il m’a toujours poussée en avant. Quand j’ai eu ma licence avec mention, il a organisé une soirée en mon honneur.

— Et vous, étiez-vous fière de vous ?

— Surtout soulagée d’en avoir fini avec la fac.

— Et votre famille ? Était-elle fière ?

— Je pense que oui.

— Votre mère ?

— Ça, oui ! Elle était présente à la remise des diplômes.

— Et votre père ?

— Il n’est pas venu.

— Mais il était fier de vous ?

Cathy a un rire âpre.

— Dites-moi, Cathy : votre père était-il fier de vous ?

Sa voix se tend brusquement.

— Bien sûr.

— Vraiment ?

— Je n’en sais rien.

— Et pourquoi ça ?

— Il ne me l’a jamais dit.

— Jamais ?

— Mon père n’est pas… démonstratif.

— En avez-vous souffert ?

— Franchement ?

— Bien sûr.

— Oui.

Malgré ses efforts, sa voix tremble d’émotion.

— C’était très pénible. J’avais beau faire de mon mieux, jamais il ne me félicitait. Si je rapportais un bulletin avec cinq A et un seul B, il ne me parlait que du B. Jamais il n’est venu m’écouter jouer avec l’orchestre du lycée. Aujourd’hui encore, il juge mes céramiques ridicules. Et jamais il…

— Oui ?

— Non, rien.

— Je vous en prie, Cathy.

— Jamais il ne m’a dit qu’il m’aimait. Quand il m’envoyait une carte pour mon anniversaire – c’était ma mère qui la choisissait –, il signait toujours « Papa ». Pas : « Ton papa qui t’aime », non… Juste « Papa ».

— J’en suis désolée, dit Danita.

— Je faisais tout mon possible pour le satisfaire, pour qu’il soit fier de moi, mais on aurait dit que je n’existais pas.

— En avez-vous parlé avec lui ?

— Je n’ai jamais parlé de rien avec mon père.

— Je suis certaine qu’il n’avait pas l’intention de vous blesser.

— Mais il m’a fait mal. Et maintenant, c’est moi qui fais souffrir Peter.

— Vous dites ne pas comprendre qu’on puisse vous aimer sans condition, souligne Danita.

Cathy approuve de la tête.

— Est-ce parce que vous avez l’impression de ne pas être aimée de votre père ?

— Ça se peut.

— Toutefois, vous êtes convaincue de l’amour de Peter ?

— Si vous le connaissiez, vous ne poseriez même pas la question. Tout le monde dit que son amour pour moi crève les yeux.

— Est-ce que Peter vous dit qu’il vous aime ?

— Pas tous les jours, bien sûr. Mais souvent.

— Mon opinion est que vos problèmes avec Peter découlent de ceux que vous avez eus avec votre père, reprend Danita en reculant sur son siège. Au fond de vous, vous vous êtes persuadée qu’aucun homme ne pouvait vous aimer, parce que votre père avait sapé votre confiance en vous. Le jour où vous avez rencontré un homme qui vous aimait, vous n’y avez pas cru et vous avez tenté de l’écarter – comme vous avez encore tenté de le faire dernièrement.

Cathy demeure immobile.

— Un scénario classique, hélas. Aujourd’hui encore, les femmes ont souvent beaucoup de mal à s’affirmer.

Cathy se mordille la lèvre.

— Il est temps que vous preniez conscience de votre valeur et des qualités que Peter a su discerner en vous. Dites-moi, Peter est-il du genre à vous rabaisser ?

— Au contraire. Comme je vous l’ai dit, il m’a toujours été d’un grand soutien.

— Pardonnez mon insistance, mais il est courant que les femmes épousent des hommes qui ressemblent à leur père, de même que beaucoup d’hommes épousent des femmes qui leur rappellent leur mère. Mais si je vous entends bien, ce n’est pas le cas de Peter ?

— Pas du tout. Mais je dois dire que c’est lui qui m’a fait la cour. Je ne sais plus quel type d’hommes m’attirait à l’époque. En fait, je crois que j’avais surtout envie qu’on me fiche la paix.

— Et l’homme avec lequel vous avez eu une liaison ? Il était votre type, lui ?

— Non, répond Cathy avec un rire méprisant.

— Vous n’étiez pas attirée par lui ?

— Hans ? Oh ! il n’est pas mal, dans le genre bébé joufflu. Et puis, il a un sourire désarmant. Mais je ne lui ai certainement pas couru après.

— Comment s’est-il comporté avec vous ?

— C’est un beau parleur, mais on voit tout de suite que ce ne sont que des mots.

— Pourtant, vous vous y êtes laissée prendre ?

— Il était tellement insistant, soupire Cathy.

— Est-ce que ce Hans vous rappelle votre père ?

— Pas du tout, se récrie Cathy. (Puis elle réfléchit :) Enfin, ils ont quelques points communs.

— Est-ce que Hans s’est montré gentil avec vous durant votre relation ?

— Il a été horrible. Après, il est resté des semaines sans m’adresser la parole. J’imagine qu’il en avait déjà trouvé une autre !

— Mais quand il est revenu à la charge, vous avez cédé.

— Je sais que c’est idiot, soupire Cathy.

— Personne ne vous juge, Cathy. Je cherche juste à comprendre ce qui s’est passé. Pourquoi êtes-vous retournée vers Hans ?

— Je l’ignore. Peut-être…

— Oui ?

— Peut-être parce qu’il me semblait que je méritais davantage Hans que Peter.

— Parce qu’il vous traitait mal ?

— Possible.

— Parce qu’il vous traitait comme votre père.

Cathy ne peut que hocher la tête.

— Il nous faut en premier lieu régler ce problème d’image, Cathy. Nous devons vous faire admettre que vous méritez d’être traitée avec respect.

— Mais je ne… commence Cathy d’une toute petite voix.

— Au moins, nous savons dans quelle direction travailler, achève Danita avec un long soupir.

Ce soir-là, Peter et Cathy se retrouvent dans le salon, Peter sur le canapé et Cathy dans la causeuse à l’autre bout de la pièce.

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