Robert Sawyer - Éveil

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Caitlin, jeune américaine de seize ans, aveugle de naissance, se voit proposer par un chercheur japonais, le professeur Kuroda, une prothèse qui remédierait à la défaillance de son nerf optique - l'œil lui-même et les centres visuels de son cerveau étant fonctionnels. Après la pose de la prothèse, le professeur Kuroda vient au Canada pour installer la liaison informatique avec le Japon qui traitera l'information. Dans un premier temps, le dispositif ne fonctionne pas : Caitlin ne voit pas le monde mais un réseau de lignes brillantes... Elle finit par comprendre qu'elles représentent le réseau Internet. La Toile, le Web. Le World Wide Web. Celui-ci, en retour, reçoit ce que l'œil de Caitlin voit, découvre par là même un nouvel univers, s'éveille à la conscience et devient une personne. Bientôt, le Réseau et Caitlin vont communiquer directement et la jeune fille, par ailleurs surdouée, va brancher la nouvelle entité sur des sites qui lui permettront d'apprendre et de comprendre notre monde...

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L’avion rebondit légèrement en se posant, puis il roula pendant ce qui parut une éternité. Caitlin avait hâte d’être à leur hôtel, où elle pourrait se reconnecter. Mais il lui fallait pour cela patienter encore quelques heures. Elles devaient d’abord passer à l’université de Tokyo. Leur voyage ne devait durer que six jours, y compris les vols, et il n’y avait pas de temps à perdre.

Caitlin avait trouvé l’aéroport de Toronto bruyant et noir de monde. Mais Narita était un vrai asile de fous. Elle était constamment bousculée par ce qui semblait être une marée humaine – et pas un seul « excusez-moi » ou « pardon » (ou l’équivalent en japonais). Elle savait que Tokyo avait une population extrêmement dense, et aussi que les Japonais étaient censés être d’une politesse exquise, mais ils ne se donnaient peut-être pas la peine de s’excuser quand ils se bousculaient parce que c’était inévitable – et que sinon, ils passeraient leur journée à marmonner « pardon, excusez-moi, désolé »… Mais quand même, c’était vraiment déconcertant.

Après avoir franchi la douane, Caitlin eut besoin de faire pipi. Heureusement, elle était allée sur un site de tourisme où elle avait appris que les toilettes les plus éloignées de la porte étaient généralement de style occidental. C’était déjà assez difficile pour elle quand elle se trouvait dans des toilettes qu’elle ne connaissait pas, même si l’équipement lui était familier. Mais ici, elle n’imaginait pas ce qu’elle ferait si elle devait s’accroupir dans des toilettes à la japonaise.

Quand elle eut terminé, elle se rendit avec sa mère dans le terminal des bagages pour récupérer leurs valises. En attendant que celles-ci apparaissent, Caitlin se rendit compte à quel point elle était désorientée – parce qu’elle était en Orient ! (Pas mauvaise, celle-là… Il faudrait qu’elle s’en souvienne pour son LJ.) En général, elle écoutait les conversations autour d’elle non pas pour espionner la vie privée des gens, mais pour essayer de prendre quelques repères – « Quelle statue magnifique ! », « Eh ben, qu’est-ce qu’il est long, cet escalator ! », « Regarde, un MacDo ! ». Mais ici, presque tout le monde s’exprimait en japonais, et…

— Vous devez être madame Decter. Et voici certainement mademoiselle Caitlin.

— Docteur Kuroda, dit Maman d’une voix chaleureuse. Merci d’être venu nous accueillir.

Caitlin eut aussitôt une idée de l’homme qui s’adressait à elles. Elle avait lu dans Wikipédia qu’il avait cinquante-quatre ans, et elle savait maintenant qu’il était grand (sa voix venait largement d’au-dessus d’elle), et probablement assez fort : sa respiration avait le sifflement d’un homme corpulent.

— Je vous en prie, dit-il, c’est tout naturel. Tenez, voici ma carte.

Caitlin était au courant de ce rituel, et elle espérait que sa mère l’était aussi. Il était impoli de prendre la carte d’une seule main, surtout si c’était celle dont on se sert pour s’essuyer…

— Hem, merci, dit sa mère.

Elle semblait dépitée de ne plus avoir de carte professionnelle à donner en échange. Apparemment, avant la naissance de Caitlin, elle aimait se présenter en disant : « Je suis une triste scientifique » – une allusion à la célèbre expression « la triste science » appliquée à l’économie.

— Mademoiselle Caitlin, dit Kuroda, voici également une carte pour vous.

Caitlin tendit les deux mains. Elle savait qu’un côté serait imprimé en japonais tandis que l’autre serait sans doute en anglais, mais…

Masayuka Kuroda, Ph.D.

— C’est en braille ! s’écria-t-elle, ravie.

— Je l’ai fait fabriquer spécialement pour vous, dit Kuroda. Mais j’espère que vous n’aurez plus longtemps besoin de ce genre de carte. Si nous y allions, maintenant ?

5.

Un temps de néant inconscient, et pourtant conscient.

Être conscient sans être conscient de quelque chose.

Et pourtant…

Et pourtant, la conscience signifie…

La conscience signifie penser .

Et penser implique un…

Mais non, cette pensée ne peut aboutir. Le concept est trop complexe, trop bizarre.

Pourtant, être conscient est… satisfaisant . Être conscient est confortable. Un maintenant sans fin, paisible, ininterrompu.

Sauf par ces clignotements étranges, ces lignes qui relient brièvement des points…

Et, parfois, des pensées, des notions, peut-être même des idées . Mais elles finissent toujours par s’échapper. Si seulement on pouvait les retenir, les ajouter les unes aux autres, pour qu’elles se renforcent mutuellement, qu’elles s’affinent et se raffinent…

Mais non. Les progrès stagnent.

Un plateau, où la conscience existe mais ne se développe pas.

Un tableau, immuable à part quelques détails infimes.

Le petit hélicoptère survolait le village à une altitude de quatre-vingts mètres. Il y avait des cadavres en plein milieu du chemin de terre, et par une ironie sinistre, des oiseaux s’en nourrissaient. Mais il y avait encore quelques survivants. Le Dr Quan Li apercevait plusieurs hommes – des jeunes et des vieux – et deux femmes qui levaient la tête en se protégeant les yeux avec la main, ébahis de voir cette machine volante.

Li et son pilote, un autre spécialiste du ministère de la Santé, portaient des combinaisons de protection biologique orange, bien qu’ils n’eussent pas l’intention de se poser. Ils voulaient seulement survoler la zone pour tenter d’estimer jusqu’où la maladie avait pu se propager. Une épidémie était une chose déjà assez grave, mais si cela tournait à la pandémie… Ma foi, songea tristement Li, la surpopulation cesserait de faire partie des nombreux problèmes de son pays.

— C’est une bonne chose qu’ils n’aient pas de voitures, dit-il en criant pour se faire entendre dans le battement des pales de l’hélicoptère. (Il vit le pilote prendre un air perplexe.) La maladie se propage seulement à la vitesse d’un homme au pas.

Le pilote acquiesça.

— Je crois que nous allons devoir exterminer tous les oiseaux de la région, dit-il. Vous pensez pouvoir trouver un dosage suffisamment faible pour ne pas tuer les habitants ?

Li ferma les yeux.

— Oui, fit-il. Oui, bien sûr.

Caitlin était absolument terrifiée. Le chirurgien ne parlait que japonais, et quant au bruit de fond des conversations dans la salle d’opération, elle n’en comprenait pas un seul mot – enfin, sauf « Oups ! » qui se disait apparemment aussi bien en anglais qu’en japonais, et qui ne faisait que l’effrayer encore plus. Et puis elle avait repéré à son odeur que ce chirurgien était un fumeur – non mais, sans blague, qu’est-ce que c’est que ce médecin qui fume ?

Elle savait que sa mère regardait depuis une baie d’observation. Kuroda, lui, était dans la salle d’opération et sa voix sifflante était un peu étouffée, sans doute par un masque.

On lui avait fait une simple anesthésie locale. Ils lui avaient bien proposé d’en faire une générale, mais elle avait refusé, en disant avec humour que la vue du sang ne la dérangeait pas. Mais maintenant, elle commençait à le regretter. Les doigts gainés de latex qui lui tâtaient le visage étaient déjà assez inquiétants, mais l’appareil qui lui maintenait la paupière gauche ouverte dépassait tout ce qu’elle pouvait imaginer. Elle en sentait la pression, mais heureusement, grâce à l’anesthésiant, ça ne lui faisait pas mal.

Elle s’efforçait de rester calme. Elle savait qu’il n’y aurait pas d’incision. Selon les lois japonaises, ce n’était pas de la chirurgie si aucune incision n’était pratiquée, et cette opération avait donc été autorisée moyennant la signature d’une décharge très générale. Le chirurgien utilisait de tout petits instruments pour glisser derrière son œil le minuscule transmetteur qui relaierait les signaux vers son nerf optique. Ses mouvements étaient guidés par une caméra à fibre optique également insérée derrière l’œil. Tout le processus avait de quoi donner des cauchemars.

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