Jack Sharkey - Le bébé géant
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- Название:Le bébé géant
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- Издательство:OPTA
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- Год:1965
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« Mais, » ajouta tristement le Zoologiste, « nous avons appris une leçon surprenante, aujourd’hui. Les quarante minutes du Contact peuvent être interrompues sous certaines pressions. »
Le sourire quitta le visage du technicien et il parut profondément troublé. « Je ne vous comprends pas très bien, lieutenant. Il n’y avait rien sur l’enregistrement au sujet de…»
— « L’enregistrement ? Mais vous avez vu vous-même comme je suis revenu rapidement, non ? Cela n’a rien à voir avec l’enregistrement. »
— « Lieutenant, » dit le technicien en hésitant, « vous êtes resté sous le casque pendant la totalité des quarante minutes. »
Jerry se laissa aller contre l’oreiller et le regarda comme s’il était soudain devenu fou. « C’est impossible, » dit-il lentement. « Je me trouvais dans un hôte à vie ralentie. Les nuages ne bougeaient même pas. Ce bébé vivait plusieurs journées subjectives en quarante minutes. »
— « Excusez-moi, lieutenant, » dit le technicien, « mais vous devez faire erreur. Vous êtes parti pendant quarante minutes. »
— « Impossible, » dit Jerry.
Jana, qui se tenait derrière les deux hommes, s’avança prudemment, hésitant à se mêler de ce qui ne la regardait pas.
— « Je vous demande pardon, lieutenant Norcriss, » dit-elle doucement, « mais Bob a raison. Vous êtes parti aussi longtemps qu’il le dit. »
— « Mais vous ne comprenez donc pas, tous les deux ! » cria Jerry. « Ma notion du temps lorsque je suis en Contact est soumise à celle de mon hôte. Pour lui, un jour peut être une période extraordinairement longue. Mais je pouvais me rendre compte du temps qui passait en observant les nuages et le soleil. Ils n’ont pas bougé de façon visible…»
— « Comment cela, lieutenant ? » demanda le technicien. « Combien de temps s’est écoulé, selon vous ? »
— « Peut-être une heure. »
— « Eh bien, alors…» dit le technicien avec un haussement d’épaules.
— « Mais cela n’a rien à voir avec la perception subjective du temps. Il s’agit de ma propre perception objective basée sur l’observation du soleil, des arbres, des nuages. Rien n’a bougé durant cette heure subjective de mon hôte. Ainsi, quelques minutes peut-être ont seulement pu s’écouler durant le Contact, vous comprenez ? »
— « Lieutenant Norcriss, » dit Jana brusquement, « je suis désolée de vous interrompre, mais vous avez bien dit : des nuages ? »
— « Oui, » fit Jerry, surpris par le ton de sa voix. « Pourquoi ? »
— « Il n’y a pas eu un seul nuage dans le ciel, aujourd’hui, » dit-elle en hésitant. « Regardez vous-même. »
Jerry leva les yeux vers le plafond de quartz. Le ciel était d’un bleu turquoise magnifique, immense et pur, dominé par l’éclat doré du soleil, Sirius. Jerry s’assit sans quitter du regard les parois transparentes. Aussi loin qu’il pouvait voir, au-delà des immeubles et des toits des villas, jusqu’au bout des lointaines prairies vertes, le ciel était du même bleu uni.
— « Mais c’est démentiel ! » dit-il en se laissant retomber en arrière. « Cela n’a pu être ainsi pendant tout le Contact, non ? »
Jana et Bob échangèrent un regard gêné.
— « Ma foi, lieutenant, nous ne regardions pas vraiment le ciel, vous comprenez ? Mais, en tout cas, il était sans nuage au moment où vous êtes sorti de Contact. Et il l’est encore maintenant. »
La voix du technicien traînait, hésitante, mais Jerry hocha la tête. « Vous avez raison. Il est sans nuage et il l’était avant. L’hypothèse de nuages apparaissant pendant quarante minutes pour redisparaître ensuite est si ridicule que je ne peux l’envisager… Et pourtant, j’ai vu !…»
Il s’interrompit et secoua la tête. Puis il tendit la main vers le technicien, l’air absent. « Amenez-moi du café. Il faut vraiment que je réfléchisse. »
La nuit plongea la planète dans ses voiles violets et Jerry continua de regarder dans le vide, cherchant une réponse au fond de son cerveau. Bob, pendant ce temps, avait vérifié les archives du vaisseau concernant les menaces étrangères. Il avait découvert – ainsi que lui et Jerry l’avaient prévu – qu’il n’existait aucun renseignement utilisable. La menace était nouvelle. Elle devait être abordée strictement selon l’inspiration du moment. La méthode utilisée pour débarrasser la planète de cette menace serait alors incorporée à la mémoire électronique du cerveau de l’astronef, pour le cas où d’autres colonies rencontreraient le même ennemi.
— « Vous avez une idée, lieutenant ? » demanda le technicien devant le silence prolongé de son supérieur.
— « Aucune, » dut admettre Jerry sans tourner la tête. « Il est assez difficile de trouver une solution à un problème tant que vous n’êtes pas certain de la nature du problème lui-même. »
— « En tout cas, » dit le technicien, « nous avons sondé au radar toute la zone où, selon l’enregistrement, la chose était localisée. Nous n’avons rien décelé. Peut-être la mère du bébé est-elle revenue ? »
— « Un instant, » dit Jerry. « Pourriez-vous modifier la machine afin qu’elle nous donne, non pas une transcription graphique de l’étranger, mais un dessin ? »
— « Grand Dieu, lieutenant ! » s’exclama le technicien, stupéfait. « Je l’ignore. Il va falloir que je demande aux ingénieurs. »
— « Cela doit être possible. Pendant que j’étais en Contact, mon esprit retransmettait la moindre information sur le corps de l’être. Un homme connaissant seulement le dessin industriel pourrait esquisser cette forme en suivant simplement les dimensions enregistrées par mon esprit. Allez-y, occupez-vous de ça. D’une façon ou d’une autre, je veux voir ce que nous affrontons. »
Il était près de minuit lorsque Bob secoua doucement Jerry. Il lui tendit un rectangle de papier lisse. Jerry cligna des yeux quand le technicien appuya sur l’interrupteur, déclenchant un flot soudain de lumière. Pendant un instant, il regarda le papier en écarquillant les paupières, ébloui et désorienté.
— « C’est le dessin, lieutenant, » dit Bob. « J’ai eu finalement la brillante idée de passer le problème au cerveau électronique du vaisseau. Il a suivi les informations de l’enregistrement en recomposant le dessin par périodes. »
— « Quelles périodes ? » grommela Jerry qui luttait toujours contre le sommeil.
— « Il ne s’agit pas de périodes de temps, lieutenant. Mais de points. Lorsque le dessin a été achevé sur le ruban du cerveau, sur une surface de vingt centimètres sur trente, le photographe du vaisseau a pris un cliché pour réduire les dimensions, et cela semble presque aussi bon qu’une photo de journal. »
Jerry assimilait l’information, tout en examinant l’image qu’il tenait. « Cela semble étrangement familier, » dit-il en l’observant d’un peu plus près.
— « Si vous excusez ce qui pourrait être une plaisanterie, lieutenant, » dit le technicien, « je pense que ce dessin… en fait, tout le monde pense que…»
— « Oui ? » dit Jerry en le regardant.
— « Eh bien, l’idée généralement admise à bord, c’est que ce bébé, là-dessus, ressemble terriblement à vous, lieutenant. »
Pendant un long moment, Jerry demeura immobile. Ses yeux ne quittaient pas le visage de Bob. Des doigts de glace étreignaient sa moelle épinière. Puis, avec une appréhension étrange, il fixa de nouveau l’image presque photographique qu’il tenait. « Vous avez raison, » dit-il après une minute. « Ceci est bien une photo de moi. »
— « Mais, lieutenant, c’est impossible ! »
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