Pierre Ginguené - Histoire littéraire d'Italie (3
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- Название:Histoire littéraire d'Italie (3
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Ce roman est composé de neuf livres, et, dans le recueil des œuvres de Boccace, il remplit deux volumes entiers. Le style est boursoufflé, plein de déclamation et d'emphase; les événements sont ou extravagants ou communs, le merveilleux continuellement mêlé d'ancien et de moderne, de christianisme et de paganisme; l'intérêt presque nul, les épisodes ennuyeux, la lecture de suite impossible. Il a eu cependant seize ou dix-sept éditions en Italie, et les honneurs de la traduction en espagnol et en français. On a dit aussi que Boccace le préférait à tous ses autres ouvrages 62 62 Voyez Girolamo Muzio, Battaglie per difesa della Italica lingua , au commencement de sa lettre à Gabriello Cesano et à Bartolomeo Cavalcanti, qui est la première de ce recueil.
. Ce serait un exemple de plus des faux jugements de cette espèce. Mais ce ne peut être que dans sa première jeunesse qu'il commit cette erreur. Il en dut juger autrement quand son goût fut plus formé; et ce qui le prouve, c'est qu'il employa dans le Décaméron , deux Nouvelles tirées du Filocopo , en y faisant des changements considérables 63 63 Le Muzio, en avançant le fait, loc. cit. , n'indique point quelles sont les deux Nouvelles; elles se trouvent toutes deux dans le cinquième livre du Filocopo . Dans ce livre, Fiammette tient une espèce de cour d'amour: on y propose des questions à résoudre, et toutes ces questions ont pour sujet des aventures amoureuses: il y en a treize. La quatrième question correspond à la cinquième Nouvelle de la dixième Journée de Boccace; et la treizième question, à la quatrième Nouvelle de cette même Journée. Je ne crois pas que personne se soit encore donné la peine de vérifier cette assertion du Muzio. Manni, lui-même, qui devait bien connaître le Battaglie , et qui recherche, comme à son ordinaire (pages 553 et 555), quel a pu être le fondement historique de ces deux Nouvelles, ne dit rien du Filocopo .
. Il eut l'air de les sauver comme d'un naufrage.
La Fiammetta , autre roman divisé en sept livres, beaucoup moins long que le premier, est écrit d'un style plus naturel, ou, si l'on veut, moins ampoulé. L'héroïne y raconte elle-même l'histoire de ses amours avec Pamphile. Si Boccace a voulu, comme on le croit, se désigner sous ce nom, il donne une haute idée de la passion qu'il avait inspirée à Fiammetta , et du bonheur dont il avait joui avec elle. Mais ce bonheur ne dure pas long-temps. Pamphile est obligé de la quitter. Ce qu'elle souffre pendant son absence, les alternatives d'espérance et de crainte, selon les nouvelles qu'elle en reçoit, sa tristesse quand elle le croit infidèle, sa joie aux moindres apparences de retour, remplissent le reste de ce triste ouvrage, auquel on a donné, dans quelques éditions, le titre d' Élégie , et qui souvent est moins un récit qu'une complainte.
Le Corbaccio , ou Laberento d'Amore , est une invective amère contre une veuve dont Boccace était devenu subitement amoureux à Florence, à l'âge de plus de quarante ans. Elle s'était moquée de son amour, de ses soins, d'une lettre qu'il avait eu l'imprudence de lui écrire; enfin elle l'avait rendu pendant quelques jours la fable de la ville. Dans son dépit, il écrivit cette invective. Il y attaque non seulement celle qui l'avait blessé, mais tout son sexe, dont il avait été si souvent le défenseur. Il imagine se voir transporté en songe dans un palais délicieux à l'entrée, mais dont l'aspect change bientôt, et qui devient un labyrinthe obscur, embarrassé de ronces et d'épines. Il voit paraître un spectre qu'il reconnaît pour l'ombre du mari de cette femme. Ce spectre le plaint de s'être engagé dans des routes dangereuses qui le conduiront à sa perte; pour l'aider à en sortir, il lui dit un mal affreux des femmes en général, et particulièrement de celle qui avait été la sienne. Il entre à son sujet, en mari qui sait tout et ne déguise rien, dans des détails qui ne sont pas plus galants que décents, et pas moins contraires au bon goût qu'aux bonnes mœurs. Le charme est rompu, le palais s'évanouit, le songe disparaît, et Boccace se trouve à son réveil guéri d'une passion insensée. Cet ouvrage, qu'il fit dans un âge mûr 64 64 On croit que ce fut vers 1355. Baldelli, Vita del Boccaccio , l. II, p. 121.
, est beaucoup mieux écrit que les précédents; quelques critiques en ont fait un cas particulier 65 65 Diomed. Borghesi, dans ses Lettres; Bocchi, Elog. Vivor. Florent. , etc.
: les éditions en sont très-nombreuses, et il a été traduit en français plusieurs fois; il est pourtant difficile d'y reconnaître un mérite qui fasse pardonner, ou même supporter les saletés et les obscénités grossières qu'on y trouve dans l'horrible portrait de la veuve. On ne peut concevoir comment une plume spirituelle et délicate a pu s'y prêter, ni comment, dans un siècle où les femmes étaient respectées, cet ouvrage a trouvé des lecteurs.
L' Ameto , ou l' Admète , est d'un genre tout-à-fait différent. Il a, comme la Théséide , le mérite d'être le premier essai d'une invention nouvelle. C'est une pastorale mêlée de prose et de vers, genre qu'ont imité depuis Sannazar dans son Arcadie , le Bembo dans son Asolani , Menzini dans son Académie tusculane , etc. La scène est dans l'ancienne Étrurie. Sept jeunes nymphes racontent leurs amours. Chacune ajoute à son récit une espèce d'églogue chantée; et l'on trouve encore dans ces morceaux le premier modèle des églogues italiennes. Admète, jeune chasseur, préside cette assemblée charmante; quelques chasseurs ou autres bergers y sont admis, et leurs chants et les siens se mêlent à ceux des nymphes. Parmi ces nymphes, qui font toutes, par leur beauté, de vives impressions sur le cœur d'Admète, il en est une nommé Lia , dont il est éperduement épris. On croit, avec assez de fondement, que tout cela est allégorique, que sous les noms de ces chasseurs et de ces nymphes, sont cachés des personnages réels; et Sansovino a même expliqué, dans une lettre en tête de quelques éditions 66 66 Celles de 1545 et 1558. Venezia , Gabriel Giolito. Voyez aussi un Essai de ces explications, dans M. Baldelli, Vita di Bocc. , p. 49, note.
, l'intention de l'auteur, le sujet de l'ouvrage et le véritable nom des personnes; mais ces révélations ne seraient pas d'un grand intérêt pour nous, si ce n'est peut-être ce qui regarde Fiammetta . Elle se retrouve encore ici. Elle raconte ses amours avec son cher Caléon, nom sous lequel nous avons déjà vu que Boccace s'était désigné lui-même. Ce récit ne ressemble point aux autres. Caléon est heureux; mais il le devient d'une autre manière. Ce serait un beau sujet de dissertation que de vouloir concilier ces versions contradictoires. Si Boccace était un ancien, je ne doute point qu'il n'y eût déjà bien des volumes écrits sur ce point d'érudition, qui resterait, comme il arrive à beaucoup d'autres, tout aussi obscur qu'auparavant.
L' Urbano est le plus court des romans de l'auteur. L'empereur Frédéric Barberousse a, sans se faire connaître, un enfant d'une jeune villageoise. Urbain, qui est cet enfant, est élevé par un aubergiste et passe pour son fils. Cependant, par un enchaînement d'aventures, il obtient en mariage la fille du soudan de Babylone. Il éprouve ensuite de grands malheurs, revient en Italie et arrive à Rome, où l'empereur le reconnaît pour son fils. Quelques auteurs ont douté que ce petit roman fût de Boccace. Le titre, ou l'argument contient en effet une erreur qu'il ne peut avoir commise. C'est, comme on sait, Frédéric Ier qui eut le surnom de Barberousse, et c'est ici Frédéric III. Mais les critiques qui ont fait cette observation, et entr'autres le comte Mazzuchelli 67 67 Scrittori Fiorentini, t. II, part. III.
, auraient dû voir que cette faute n'a pu être faite que par les copistes, et qu'ainsi elle ne prouve rien. Boccace ne pouvait, ni dans un argument, ni ailleurs, parler de Frédéric III, qui ne régna que cent ans après sa mort.
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