Charles Walckenaer - Mémoires touchant la vie et les écrits de Marie de Rabutin-Chantal, Volume 2

Здесь есть возможность читать онлайн «Charles Walckenaer - Mémoires touchant la vie et les écrits de Marie de Rabutin-Chantal, Volume 2» — ознакомительный отрывок электронной книги совершенно бесплатно, а после прочтения отрывка купить полную версию. В некоторых случаях можно слушать аудио, скачать через торрент в формате fb2 и присутствует краткое содержание. Жанр: Биографии и Мемуары, foreign_antique, foreign_prose, на французском языке. Описание произведения, (предисловие) а так же отзывы посетителей доступны на портале библиотеки ЛибКат.

Mémoires touchant la vie et les écrits de Marie de Rabutin-Chantal, Volume 2: краткое содержание, описание и аннотация

Предлагаем к чтению аннотацию, описание, краткое содержание или предисловие (зависит от того, что написал сам автор книги «Mémoires touchant la vie et les écrits de Marie de Rabutin-Chantal, Volume 2»). Если вы не нашли необходимую информацию о книге — напишите в комментариях, мы постараемся отыскать её.

Mémoires touchant la vie et les écrits de Marie de Rabutin-Chantal, Volume 2 — читать онлайн ознакомительный отрывок

Ниже представлен текст книги, разбитый по страницам. Система сохранения места последней прочитанной страницы, позволяет с удобством читать онлайн бесплатно книгу «Mémoires touchant la vie et les écrits de Marie de Rabutin-Chantal, Volume 2», без необходимости каждый раз заново искать на чём Вы остановились. Поставьте закладку, и сможете в любой момент перейти на страницу, на которой закончили чтение.

Тёмная тема
Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

CHAPITRE II.

1655-1656

Succès de Turenne.—Tranquillité de la capitale.—Ballets royaux.—Le goût des spectacles se répand jusque dans les colléges des jésuites.—On mêlait les concerts aux sermons.—Pièce de Quinault qui renferme tous les genres.—Mariages et visites de princes étrangers; fêtes à cette occasion.—Le roi recevait des fêtes et en donnait.—Il dansait dans les ballets.—Carrousel pendant le carême.—Les ducs de Candale et de Guise s'y font remarquer.—Goût pour les devises, partagé par madame de Sévigné.—Elle ne quitte point Paris ni les environs.—Le maréchal de La Meilleraye ouvre les états généraux de Bretagne.—Mariage de mademoiselle de La Vergne avec le comte de La Fayette.—Madame de Sévigné se livre aux plaisirs du monde, et résiste à toutes les séductions.—Occupations de mademoiselle de Montpensier pendant son exil.—Madame de Sévigné va lui rendre visite à son château de Saint-Fargeau.

La victoire d'Arras et la continuité des succès de Turenne pendant toute la campagne 34 34 MONGLAT, Mém. , t. L, p. 459.—RAMSAY, Hist. de Turenne , t. II, liv. IV, p. 17 à 69, édit. in-12. firent naître dans la capitale et dans tout le royaume une sécurité que ne purent troubler ni les écrits que Retz publia pour sa défense, ni les résistances de son vicaire Chassebras, secrètement appuyées par les solitaires de Port-Royal et par leurs nombreux amis 35 35 RETZ, Mém. , t. XLVII, p. 382, 391, 535. .

On se livra aux plaisirs et à la joie que le retour du jeune roi dans la capitale, après ses campagnes, ne manquait jamais de ramener; et ce fut avec une chaleur, une unanimité qui surpassèrent encore celles de toutes les années précédentes 36 36 LORET, Muse historique , t. II, liv. VI, p. 17, lettre en date du 30 janvier 1655.—Ibid., p. 6 et 12.—MOTTEVILLE, t. XXXIX, p. 369. . Les occasions ne manquèrent pas: l'entrée dans Paris du comte d'Harcourt, qui ressembla à une pompe triomphale; les fiançailles du fils du duc de Modène avec une des filles de Martinozzi, nièce du cardinal 37 37 LORET, liv. VI, p. 79, 106; liv. VII, p. 6, 7 et 19. ; l'arrivée de ce même duc et celle du duc de Mantoue 38 38 LORET, liv. VI, p. 141, 190 et 199, lettre en date du 24 déc. 1655. ; du duc François, frère du duc de Lorraine; de la princesse d'Orange 39 39 LORET, liv. VII, p. 22, lettre 6, en date du 5 février. ; le mariage d'une des demoiselles de Mortemart 40 40 LORET, liv. VI, p. 82. avec le marquis de Thianges; celui de la Ferté; celui de Loménie de Brienne 41 41 LORET, liv. VI, p. 193, lettre en date du 18 décembre 1655, et liv. VII, p. 13, lettre en date du 12 janvier 1656. Ce Brienne est celui dont M. Barrière a publié les Mémoires. , fils du ministre d'État, avec la seconde fille de Chavigny, fournirent des occasions fréquentes au roi et à Mazarin de donner des festins et des fêtes et d'en recevoir 42 42 LORET, liv. V, p. 77; liv. VII, p. 32 et 33, et p. 37, en date du 4 mars 1656. . Non-seulement le jeune monarque ne dédaignait pas d'accepter des invitations qui lui étaient faites, mais il dansait et jouait dans les ballets qui faisaient partie des fêtes qu'on lui donnait, comme dans ceux qu'il faisait représenter à sa cour. Il y fit jouer trois nouveaux ballets, qui tous furent d'une richesse d'exécution que l'on crut ne pouvoir jamais être égalée 43 43 BENSERADE, Œuvres , t. II, p. 117.—LORET, liv. VII, p. 20, en date du 19 février 1656. . Cependant le dernier, intitulé Psyché , surpassa les deux autres en magnificence. Un essaim de beautés y figuraient avec le roi et l'élite des meilleurs artistes: Fouilloux et Menneville, qu'on nommait toujours ensemble quand il fallait citer des modèles de grâce; cette belle duchesse de Roquelaure, dont nous avons fait connaître la tragique destinée; la douce et mélancolique Manicamp, qui ne se prêtait plus que par obéissance à ces jeux mondains, et qui se fit carmélite aux jours saints; puis la folâtre Villeroy, et Neuillant, et Gramont, et beaucoup d'autres 44 44 LORET, liv. VI, p. 12, 67, 69, 107, 141, 143, 193.—MOTTEVILLE, Mém. , t. XXXIX, p. 369.—LORET, liv. VII, p. 2, 3, 5, 14, 15, 19, 43 ( lettre du 25 janvier); liv. VIII, p. 43.—BENSERADE, Œuvres , t. II, p. 172. . Cependant leurs attraits ne pouvaient distraire le roi de cette aînée des Mancini, qui leur était bien inférieure en beauté. Loret, dans les longues descriptions dont il remplissait sa Gazette , ne manque pas de faire mention de ces attentions de Louis pour elle:

Le roi, notre monarque illustre,
Menait l'infante Manciny,
Des plus sages et gracieuses,
Et la perle des précieuses 45 45 LORET, liv. VI, p. 141, 142, 143; liv. VII, p. 23 et 25. .

Ce qui donna un caractère particulier au carnaval de cette année fut le grand nombre de mascarades et de folâtres divertissements dont Louis XIV et son frère donnaient les premiers l'exemple, et dont ils s'amusaient beaucoup. Aussi Loret remarque que

Paris, dans la joie inondé,
Est tellement dévergondé,
Qu'on n'y voit que réjouissances,
Que des bals, des festins, des danses,
Que des repas à grands desserts,
Et de mélodieux concerts 46 46 LORET, Muse hist. , liv. VI, p. 17, lettre en date du 30 janvier 1655, et ibid., p. 6 et 12.—MOTTEVILLE, Mém. , t. XXXIX, p. 307, 369. .

Cependant, de tous les genres de plaisirs, ceux que l'on préférait, ceux auxquels on revenait toujours, étaient les représentations théâtrales. Jamais les théâtres publics n'avaient attiré plus de spectateurs. Ce goût se répandit si généralement, que les jésuites, si habiles à suivre la pente de leur siècle, et auxquels était principalement confiée l'éducation de la haute noblesse, composèrent dès lors des tragédies latines, et les firent représenter par l'élite de la belle jeunesse qui s'élevait dans leurs colléges. Ces représentations eurent lieu devant de nombreuses assemblées de dignitaires de l'Église, de gens de cour, et de ce que Paris renfermait de plus illustre dans les lettres et dans l'État 47 47 LORET, t. II, liv. IV, p. 118 et 127 (7 et 21 août 1655). . Elles eurent le plus grand succès. Cet usage des jésuites a commencé sous la jeunesse de Racine, et a été continué sans interruption bien au delà de l'époque de la jeunesse de Voltaire, dont le maître, le père Porée, était un jésuite, auteur des meilleures de ces tragédies latines. C'est à ces premières impressions de collége, c'est à l'influence de ces maîtres habiles sur ceux qui devaient un jour illustrer notre littérature, et sur ceux qui devaient être les juges de leurs productions, que l'on doit, suivant nous, ce goût grec et romain, ces formes régulières, et un peu uniformes, qu'a prises la tragédie sous la plume des deux grands maîtres que nous venons de nommer, et sous celle de leurs nombreux imitateurs. Mais le grand Corneille, par la diversité de ses ouvrages, semblait avoir épuisé tous les genres de compositions scéniques: et à l'époque dont nous traitons, c'est-à-dire dans les années 1655 et 1656, la satiété commençait déjà à exiger la réunion de tous les genres, mais non pas encore leur mélange. Ce fut cette année que Quinault donna au théâtre du Marais une pièce intitulée la Comédie sans comédie , qui renfermait à la fois, dans un même cadre et en quatre actes, les quatre sortes de poëmes dramatiques connus alors, une pastorale, une comédie, une tragédie, et une tragi-comédie ou une pièce ornée de machines et de danses, c'est-à-dire un opéra. Remarquons que le dernier acte de cette pièce était une première et intéressante ébauche du plus bel ouvrage que Quinault composa depuis, l'opéra d' Armide 48 48 Frères PARFAICT, Histoire du Théâtre François , t. VIII, p. 129 à 140.—QUINAULT, Œuvres , 1715, in-12, t. I er , p. 260 à 358. .

Читать дальше
Тёмная тема
Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

Похожие книги на «Mémoires touchant la vie et les écrits de Marie de Rabutin-Chantal, Volume 2»

Представляем Вашему вниманию похожие книги на «Mémoires touchant la vie et les écrits de Marie de Rabutin-Chantal, Volume 2» списком для выбора. Мы отобрали схожую по названию и смыслу литературу в надежде предоставить читателям больше вариантов отыскать новые, интересные, ещё непрочитанные произведения.


Отзывы о книге «Mémoires touchant la vie et les écrits de Marie de Rabutin-Chantal, Volume 2»

Обсуждение, отзывы о книге «Mémoires touchant la vie et les écrits de Marie de Rabutin-Chantal, Volume 2» и просто собственные мнения читателей. Оставьте ваши комментарии, напишите, что Вы думаете о произведении, его смысле или главных героях. Укажите что конкретно понравилось, а что нет, и почему Вы так считаете.

x