Charles Walckenaer - Mémoires touchant la vie et les écrits de Marie de Rabutin-Chantal, Volume 3
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- Название:Mémoires touchant la vie et les écrits de Marie de Rabutin-Chantal, Volume 3
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Mémoires touchant la vie et les écrits de Marie de Rabutin-Chantal, Volume 3: краткое содержание, описание и аннотация
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«Toute la cour est à l'armée, écrivait-elle 92 92 SÉVIGNÉ, Lettre en date du 20 mai 1667, t. I, p. 112 de l'édit. de Monmerqué.— Ibid. , t. I, p. 156, édit. de G. de S.-G.
à Bussy; et toute l'armée est à la cour. Paris est un désert; et, désert pour désert, j'aime beaucoup mieux celui de la forêt de Livry, où je passerai l'été.
En attendant que nos guerriers
Reviennent couverts de lauriers.»
Ainsi que je l'ai exposé dans la seconde partie de ces Mémoires, la correspondance de madame de Sévigné avec Bussy, qui s'était renouée vers cette époque, ne devait plus se rompre. Ce que nous en possédons nous prouve que madame de Sévigné prenait une part très-vive aux succès de Louis XIV et de son armée: à chaque nouvelle victoire, elle exprime des regrets sincères que Bussy n'ait pas obtenu un commandement qui le mît à portée d'obtenir sa part de tant de gloire. Bussy, toujours dominé par son excessive vanité, dissimule avec sa cousine; il fait le dédaigneux et le philosophe: cependant il lui envoie régulièrement les suppliques qu'il adressait au roi à l'ouverture de chaque campagne, pour offrir ses services; mais il ne lui disait pas qu'il écrivait sans cesse à ses amis, pour qu'ils intercédassent aussi en sa faveur 93 93 SÉVIGNÉ, Lettres , t. I, p. 159-161 de l'édit. de G. de S.-G.; t. I, p. 114 de l'édit. de Monmerqué.— Suite des Mémoires du comte DE BUSSY-RABUTIN, mss. n o 221 de là bibliothèque de l'Institut.—BUSSY, Lettres , t. I, p. 7 (en date du 23 mai 1667).— Ibid. , p. 12 (4 février et 6 avril 1668), p. 38 (27 mars 1670), p. 56 (13 mars 1671), p. 62 (19 septembre 1671 ), p. 66 (8 décembre 1671), p. 128 (9 juin 1674), p. 134 (20 août 1674), p. 178 (20 novembre 1675).
.
Bussy avait conservé, malgré les défauts de son caractère, un bon nombre d'amis puissants et dévoués; il entretenait avec eux une correspondance très-active 94 94 BUSSY, Lettres ; Paris, in-12, 4 vol., 4 e édition; et Nouvelles Lettres , t. V, VI et VII, 1727, in-12.
; il en avait une très-étendue avec des gens de lettres et avec des femmes spirituelles, qui l'instruisaient de toutes les nouvelles du jour et des intrigues de cour. Quelques-unes de ces femmes s'étaient rendues célèbres dans les cercles de précieuses et de beaux esprits, qui s'étaient multipliés dans Paris. Les unes étaient flattées d'être en commerce de lettres avec un homme de qualité et de l'Académie; les autres étaient des dames de la cour, dont quelques-unes avaient été ses maîtresses et avaient conservé avec lui des rapports d'amitié. La marquise de Monglat aurait bien voulu se remettre avec lui sur ce pied 95 95 BUSSY, Lettres , t. V, p. 66 (24 mars 1667, à madame de Montmorency); t. III, p. 49; lettre de la marquise DE GOUVILLE, en date du 12 août 1667.
. Elle lui écrivit plusieurs fois pour se justifier, et tâcha de ranimer en lui ce qu'elle voulait conserver de son ancienne affection. Elle aussi avait beaucoup d'amis qui lui étaient sincèrement attachés: son caractère aimable était fort goûté de madame de Sévigné, qui la voyait souvent. Elle fit écrire à Bussy par plusieurs de ses correspondantes 96 96 BUSSY, Lettres , t. V, p. 66, lettre en date du 24 mars 1669.
, qui ne purent rien gagner sur cet homme orgueilleux et vindicatif. Comme la santé de madame de Monglat s'était affaiblie et qu'elle eut quelques velléités de religion, elle s'était mise en rapport avec dom Cosme, prédicateur renommé et général des feuillants, pour lequel Bussy avait beaucoup de considération et d'estime. Elle l'employa comme intercesseur, mais ce fut encore en vain 97 97 BUSSY, Lettres , t. III, p. 33 et 65 (en date du 16 juin et du 25 décembre 1667); cette dernière est adressée à dom Cosme.
; et elle ne put empêcher que des tableaux emblématiques de son inconstance et de sa légèreté ne fussent placés dans le grand salon du château de Bussy 98 98 BUSSY, Lettres , t. V, p. 41, en date du 18 octobre 1667, à mademoiselle d'Armentières.—MILLIN, Voyage , t. I, p. 208-219, pl. XII de l'atlas.
, et que les devises mises sur ces peintures et au bas de son portrait ne donnassent matière aux entretiens d'un monde auquel la médisance plaît toujours.
Parmi les principaux correspondants de Bussy, il faut d'abord nommer celui qui lui était le plus dévoué, le duc de Saint-Aignan, si aimé du roi et si bien instruit des secrets les plus intimes de son intérieur. Madame de Sévigné a dit avec raison de lui «qu'il a rendu à Bussy des services que nul autre courtisan n'aurait osé ni voulu lui rendre 99 99 SÉVIGNÉ, Lettres , t. VIII, p. 249 (Lettre à Bussy, en date du 17 juin 1687), et t. III, p. 371; t. V, p. 468; t. VII, p. 55 de l'édit. de G. de S.-G.
.» Le duc de Saint-Aignan avait composé des mémoires où il justifiait Bussy; et il eut le généreux courage de les montrer au roi 100 100 BUSSY, Lettres , t. III, p. 264; Lettre de madame de Scudéry, en date du 26 septembre 1670; Lettres de mesdames de Scudéry, de Solvan-Sallier, etc.; Paris, 1806, Léopold Collin, p. 33.
.
Les autres correspondants de Bussy à la cour étaient le duc de Noailles, qui fut capitaine des gardes 101 101 SÉVIGNÉ, Lettres , t. VII, p. 35; t. XI, p. 176, édit. de G. de S.-G.
, et le comte de Gramont, rendu célèbre par les piquants mémoires que son beau-frère Hamilton a écrits sur les folies de sa jeunesse 102 102 BUSSY, Lettres , t. IV, p. 73.—HAMILTON, Mémoires d'Hamilton . (La traduction anglaise imprimée chez Bentley, 3 vol. in-8 o , avec portraits coloriés, est préférable, à cause des notes.)
; le comte de Guiche, ceinturé comme son esprit, disait madame de Sévigné, et qui se trouvait alors enveloppé dans la disgrâce de Vardes 103 103 BUSSY, Lettres , t. III, p. 136, 137, 155, 207, 308, 522, 523; t. V, p. 170 et 172. (Toutes les lettres de C** sont de Corbinelli.)
. Parmi les ecclésiastiques et les gens de lettres, on doit nommer l'abbé de Choisy, plus célèbre par ses scandaleuses aventures que par le grand nombre de livres qu'il a composés; Benserade et Corbinelli (ce dernier alors était en Languedoc, entraîné aussi dans l'exil de Vardes 104 104 SÉVIGNÉ, Lettres , t. II, p. 350 (en date du 5 janvier 1672), édit. de G. de S.-G.
); puis dom Cosme, dont nous avons parlé; et enfin le P. Rapin 105 105 BUSSY, Lettres , t. III, p. 378 à 547; t. IV, p. 10 à 345.
et le P. Bouhours. C'est à Bouhours que nous devons l'édition tronquée des Mémoires de Bussy , et, je crois, aussi l'édition si confusément ordonnée de sa correspondance. Bouhours était à la fois homme du monde, homme d'Église et homme de lettres; ayant les prétentions d'un puriste, et affectant l'autorité d'un critique; recherchant la réputation de bel esprit, et s'arrogeant l'importance d'un profond théologien; écrivant alternativement et avec facilité sur des sujets saints ou profanes, sérieux ou légers; auteur fécond, mais souvent futile; écrivain correct, mais non exempt d'affectation, et qui, fort admiré de madame de Sévigné, jouissait d'une réputation très-supérieure à ses talents 106 106 BUSSY, Lettres , t. VI, p. 45 à 356.
.
La correspondance de Bussy avec les femmes était bien plus nombreuse et d'une plus grande valeur. Parmi elles, la première à nommer est madame de Sévigné. Les lettres de Bussy à sa cousine, avec les réponses, remplissent presque entièrement les deux volumes du recueil de la correspondance qui fut publié par la marquise de Coligny, fille de Bussy, en 1697 107 107 MONMERQUÉ, Notices biographiques sur les différentes éditions de madame de Sévigné .
. Bayle fit l'éloge de ce recueil 108 108 BAYLE, Œuvres , in-folio, t. IV, p. 776 (lettre du 4 décembre 1698).— Lettres choisies ; Rotterdam, 1714, t. II, p. 652.
. Bussy composait beaucoup de vers, et il les envoyait à sa cousine pour les soumettre à son jugement; ces vers ont été imprimés, avec les lettres où ils se trouvaient insérés, dans le recueil dont nous parlons; et si les éditeurs de madame de Sévigné ont eu raison de débarrasser sa correspondance de cet inutile bagage, en réimprimant les lettres que Bussy lui avait adressées, ils ont eu tort de supprimer de ces lettres les passages qui concernaient les envois de ces pièces de vers, puisqu'ils constataient que ce goût de Bussy pour la poésie était partagé par sa cousine 109 109 BUSSY, Lettres , édit. 1720, t. I, p. 18, 29, 68, 93, 341-364 (29 septembre 1668, 1 er mai 1672, 4 septembre 1680). Cette dernière lettre, qui renferme un grand nombre d'épigrammes de Martial et de Catulle, assez bien traduites par Bussy, a été entièrement omise par les éditeurs de madame de Sévigné, et forme une lacune dans sa correspondance avec son cousin, qui devra être réparée.
.
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