Charles Walckenaer - Mémoires touchant la vie et les ecrits de Marie de Rabutin-Chantal, Volume 4
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Mémoires touchant la vie et les ecrits de Marie de Rabutin-Chantal, Volume 4: краткое содержание, описание и аннотация
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Des deux oncles paternels du comte de Grignan, le plus élevé en dignité, l'archevêque d'Arles, était un homme excellent, et aimé de toute la Provence 148 148 SÉVIGNÉ, Lettres (20 octobre 1675), t. IV, p. 48, édit. M.—(18 mars 1689), t. VIII, p. 400, édit. M.— Gallia christiana , t. II p. 593.—AUBENAS, Notice historique sur la maison de Grignan , p. 572-574.—François-Adhémar fut d'abord évêque de Saint-Paul, Trois-Châteaux, puis coadjuteur de l'archevêque d'Arles, auquel il succéda.
. Il avait, pendant les troubles de la Fronde, apaisé les émeutes populaires à Arles et à Marseille, et empêché que ces deux villes ne se révoltassent contre le gouvernement. En 1660, lors du voyage de la cour en Provence, Louis XIV logea chez lui; et ce fut alors qu'il le nomma commandeur de ses ordres 149 149 Conférez la 3 e partie de ces Mémoires , chap. VIII, p. 128, et la note 5.
. Bienfaiteur de sa famille, l'archevêque d'Arles en était tendrement chéri; mais cependant il augmentait les embarras du gouverneur, parce qu'il était toujours opposé à l'évêque de Marseille pour les affaires ecclésiastiques, comme le comte de Grignan l'était pour les affaires civiles 150 150 Lettres de la marquise DE SÉVIGNÉ, édit. de la Haye, 1726.—(7 juin 1671), t. I, p. 111 (il y a des omissions dans les éditions modernes). Conférez t. II, p. 93, édit. G.; t. II, p. 78, édit. M.; in-8 o .—SÉVIGNÉ, Lettres (8 avril, 20 et 27 septembre, 6 décembre 1671), t. II, p. 9, 234, 243, 304, édit. G.; t. II, p. 8, 78, 196, 214, 258, édit. M.
; ce qui contribuait à accroître l'animosité de ce prélat hautain, mais habile, qui avait acquis un grand ascendant sur l'assemblée des états, une place élevée dans l'estime des ministres. Madame de Sévigné parvint à l'adoucir et à le rendre moins hostile, et elle neutralisa les effets de son influence contre les Grignan par le moyen de ses amis, de Pomponne et de le Camus, premier président de la cour des aides 151 151 SÉVIGNÉ, Lettres (1 er et 3 avril, 4 octobre, 23 et 25 déc. 1671), t. 1, p. 56 de l'édit. de la Haye; t. I, p. 437, 408; t. II, p. 220, 249 et 316, édit. G.; t. I, p. 315, 317; t. II, p. 267 et 273, édit. M.— Ibid. (27 janvier 1672), t. II, p. 321, édit. G.
. Pour toutes ces négociations elle se servait utilement de l'autre oncle de M. de Grignan, évêque et comte d'Uzès 152 152 Voyez la 3 e partie de ces Mémoires , chap. VIII, p. 127, note 1.
, homme sage et prudent; plus souvent à la cour et dans son abbaye d'Angers que dans son diocèse; plein d'affection pour madame de Grignan, et très-zélé pour les intérêts de son frère; toujours empressé à faire auprès des ministres les démarches que lui demandait madame de Sévigné. Comme elle, il agissait aussi directement sur l'évêque de Marseille; et s'il ne parvenait pas à lui inspirer des sentiments de concorde et d'amitié, il l'empêchait au moins de se montrer adversaire violent 153 153 SÉVIGNÉ, Lettres (23 mars, 11 octobre 1671), t. I, p. 392; t. II, p. 257, édit. G.; t. I, p. 304; t. II, p. 217, édit. M.— Lettres de madame la marquise DE SÉVIGNÉ, édit. de la Haye, 1726, t. I, p. 116. (Lettre altérée dans les éditions modernes.) Conférez t. II, p. 98, édit. G.; t. II, p. 82 et 83, édit. M.—SÉVIGNÉ, Lettres (1 er et 12 janvier, 3 et 10 février 1672), t. II, p. 329, 340, 369, 379, édit. G.; t. II, p. 278, 280, 312 et 321, édit. M.
.
M. de Grignan avait un autre frère dans l'état ecclésiastique, très-différent de seigneur Corbeau par sa figure, car il était d'une beauté remarquable 154 154 Voyez la 3 e partie de ces Mémoires , chap. VIII, p. 127, note 3.
: on l'avait surnommé le bel abbé . A l'époque dont nous traitons, âgé seulement de vingt-huit ans, il n'avait pas encore soutenu sa thèse en Sorbonne. Doué de capacité et ambitieux, il fut successivement agent général du clergé, abbé de Saint-Hilaire, nommé évêque d'Évreux, mais non confirmé comme tel 155 155 SÉVIGNÉ, Lettres (24 janvier 1689), t. VIII, p. 303 (27 août 1689), t. IX, p. 401, édit. M.
. Il fut sacré évêque de Carcassonne dans l'église de Grignan. Son faste et sa prodigalité contrariaient madame de Sévigné, qui aurait voulu qu'une partie de ses riches revenus ecclésiastiques fussent employés à faire du bien à ses frères 156 156 Voyez Lettres inédites et restituées de madame DE GRIGNAN (22 décembre 1677). Lettre de madame de Grignan à M. de Grignan, p. 5 d'un tirage à part. (Extrait des archives de l'École des chartes.) Louis, abbé de Grignan, fut nommé à l'évêché d'Évreux en février 1680; mais les bulles ne furent pas confirmées: au mois de mai 1681 il fut nommé évêque de Carcassonne, et sacré le 21 décembre dans l'église de Grignan.—Voyez Gallia christiana , t. VI, p. 927.—SÉVIGNÉ, Lettres (30 mars 1672), t. II, p. 374, édit. M.—(21 février 1680), t. VI, p. 169, édit. M.—(21 août 1681), t. VI, p. 425, édit. M.—(1 er septembre 1680), t. VI, p. 442, édit. M.—(20 novembre 1682), t. VII, p. 104, édit. M.—(9 janvier 1682), t. VII, p. 116, édit. M.—(9 septembre 1675), t. IV, p. 90, édit. G.; t. III, p. 460, édit. M.— Ibid. (22 septembre 1688), t. VIII, p. 366, édit. G.; t. VIII, p. 91, édit. M.— Ibid. (24 janvier 1689), t. IX, p. 118, édit. G.; t. VIII, p. 303, édit. M.—(7 février 1682), t. VII, p. 104, édit. M.—(9 janvier 1683), t. VII, p. 116, édit M.
, et particulièrement au moins riche de tous, le chevalier de Grignan, Adhémar.
Plein de courage et animé d'une noble ambition, Adhémar 157 157 Voyez la 3 e partie de ces Mémoires , 2 e édit., chap. VIII, p. 128.
parvint, par de beaux faits d'armes, au grade de maréchal de camp, lorsque son frère aîné épousa mademoiselle de Sévigné. Quoique bien jeune encore, il obtint le commandement du régiment qui portait le nom de Grignan 158 158 SÉVIGNÉ, Lettres (1 er novembre 1671), t. II, p. 236, édit. M.
; et, à cette occasion, madame de Sévigné prit le soin de lui donner une devise: c'était une fusée poussée à une grande élévation, avec ces mots italiens: Che peri, purchè s'innalzi 159 159 Ibid. (11 novembre 1671), t. II, p. 242, édit. M.—(2 décembre 1671), t. II, p. 300, édit. G. Cette devise est celle de Porchère d'Augier, dans la description du carrousel. Voyez TALLEMANT, Historiettes , t. III, p. 318.
, «Qu'elle périsse, pourvu qu'elle s'élève.» Le plus jeune de tous les Grignan, il n'avait point cette morgue de famille qui faisait dire à M. de Guilleragues que tous les Grignan étaient des glorieux. Lorsqu'on lui opposait l'exemple du chevalier Adhémar 160 160 Ibid. (15 novembre 1671.)
, «Celui-là, disait-il pour ne pas se rétracter, n'est que glorioset .» Ce singulier sobriquet de petit Glorieux resta au chevalier Adhémar 161 161 SÉVIGNÉ, Lettres (23 et 30 août 1671), t. II, p. 201, 211, édit. G.; t. II, p. 168, édit. M.
. De tous ses frères, il était le plus attentif et le plus complaisant pour madame de Grignan; il lui servait de secrétaire lorsque quelque indisposition l'empêchait de tenir la plume 162 162 SÉVIGNÉ, Lettres (6 septembre 1671).
. Ce fut là sans doute ce qui valut à madame de Grignan les malins vaudevilles et les épigrammes que l'on composa sur elle 163 163 Conférez la parodie de la fable de la Cigale et de la Fourmi, dans le Recueil de pièces curieuses et nouvelles tant en prose qu'en vers ; la Haye, 1695, in-12, t. II, seconde partie, p. 230.— Histoire de la vie et des ouvrages de la Fontaine , 1 re édit., 1820, in 8 o , p. 392.—Voyez ci-dessus, 3 e partie de ces Mémoires , chap. VIII, p. 127.
, moins cependant à propos d'Adhémar qu'au sujet du frère de celui-ci, nommé, à cause de sa taille, le grand chevalier . Il se trouvait alors au château de Grignan, et mourut l'année suivante à Paris, de la petite vérole, chez son oncle l'évêque d'Uzès 164 164 SÉVIGNÉ, Lettres (22, 27, 29 janvier, 3 et 10 février 1671), t. II, p. 300, 307, 309, 313, 319, édit. M.—(4 novembre 1671), t. II, p. 203, édit. G.
. C'est à ce chevalier de Grignan que madame de Sévigné défendait de monter à cheval en présence de sa fille 165 165 SÉVIGNÉ, Lettres (19 août 1671), t. II, p. 196, édit. G. Voyez ci-dessus, 3 e partie de ces Mémoires , chap. XV, p. 84.
, tant le souvenir de la fausse couche qu'il avait occasionnée par sa chute faisait d'impression sur elle. Tels étaient dans la famille de Grignan les hommes qui se réunissaient au château de Grignan, et en composaient la société. Les filles que le comte de Grignan avait eues de son premier mariage avec Angélique-Claire d'Angennes étaient encore trop jeunes pour y figurer 166 166 Voyez la 3 e partie de ces Mémoires , chap. VIII, p. 136.
. L'aînée n'avait que dix ans, et la cadette seulement sept ans, lorsque leur père se remaria avec mademoiselle de Sévigné 167 167 DANGEAU, Journal mss. en date du 24 janvier 1684, cité dans les Lettres de SÉVIGNÉ, t. VII, p. 398, édit. M.
. Le duc de Montausier, leur oncle par alliance, puisqu'il avait épousé Julie d'Angennes, s'opposait à ce qu'elles allassent demeurer chez leur belle-mère, craignant que celle-ci ne se prévalût de l'innocence de leur jeune âge, et ne leur inspirât prématurément de l'inclination pour la vie religieuse: cependant il finit par céder aux instances de madame de Grignan, et s'aperçut bientôt qu'il ne s'était pas trompé dans ses prévisions 168 168 SÉVIGNÉ, Lettres (4 août 1677), t. V, p. 172, et la note 1, édit. M.—(25 janvier 1687), t. VII, p. 411, édit. M.
. Louise-Catherine-Adhémar, l'aînée des deux filles de M. de Grignan et de Claire d'Angennes, excitée par sa belle-mère, ses oncles et toute sa famille, dans son penchant à la dévotion, voulut entrer aux Carmélites; mais la délicatesse de sa santé ne lui permit pas de soutenir les austérités de l'ordre: elle ne put achever son noviciat; elle se retira comme pensionnaire dans un couvent, et y vécut avec autant de régularité et de piété que la religieuse cloîtrée la plus attachée à ses devoirs. Sur le bien de sa mère, il lui revenait quarante mille écus; elle en fit don à son père; et madame de Grignan ne déguise pas qu'elle se servit de l'influence qu'elle avait acquise sur cette jeune fille, pour la déterminer à prendre cette résolution. Bussy profite de cette occasion pour lancer un sarcasme piquant, mais juste 169 169 SÉVIGNÉ, Lettres (18 janvier 1687), t. VII, p. 414, édit. M.
, contre madame de Grignan; et madame de Sévigné, au contraire, chez qui la tendresse pour sa fille, et sa continuelle préoccupation pour tout ce qui concernait ses intérêts et sa grandeur, étouffaient tout autre sentiment, la félicite d'avoir «fait merveille», et exprime, par les termes les plus énergiques, son admiration pour Catherine-Adhémar, qu'elle appelle une fille céleste , par opposition à sa sœur cadette, qui est pour elle la fille terrestre 170 170 Ibid. (18 août, 11, 18 et 25 septembre 1680), t. VI, p. 420, 455, 458, 459, 465, 473, édit. M.— Ibid. (2 et 16 octobre 1680, 1 er octobre et 24 décembre 1684, 8 mai et 25 octobre 1686), t. VII, p. 10, 24, 93, 176, 382, 398 et 400, édit. M.
. En effet, celle-ci, Françoise-Julie, qu'on nommait ordinairement mademoiselle d'Alérac 171 171 Conférez la 3 e partie de ces Mémoires , p. 136.
, quoique soumise à la même éducation et aux mêmes influences que sa sœur, eut des goûts très-différents: elle aimait le monde, et elle se plaisait beaucoup dans la société de madame de Sévigné, qui la trouvait aimable 172 172 SÉVIGNÉ, Lettres (20 septembre 1684), t. VII, p. 165, édit. M.
. Jolie et faite pour plaire 173 173 SÉVIGNÉ, Lettres (13 décembre 1684), t. VII, p. 213, édit. M.
, elle fut recherchée en mariage par le chevalier de Polignac et M. de Belesbat. Ces deux mariages se rompirent, non par le fait de madame de Grignan. Pourtant le défaut d'accord entre la belle-mère et la belle-fille fut tel, que celle-ci abandonna brusquement la maison paternelle, et se retira chez son oncle par alliance, le duc de Montausier, et ensuite au couvent des Feuillantines 174 174 SÉVIGNÉ, Lettres (1 er mars, 20 et 24 septembre, 13 décembre 1684, 15 août 1685, 1 er mai 1686), t. VII, p. 141, 165, 168, 176, 212, 335, 382, édit. M.— Ibid. (27 septembre 1687, 9 mars et 30 avril 1689), t. VIII, p. 17, 373, et la note.
. Elle se maria enfin avec le marquis de Vibraye, sans la participation et aussi sans l'opposition de sa famille 175 175 Elle fut mariée le 7 mai 1689. Conférez le Journal mss. de Dangeau à cette date, cité par M. Monmerqué dans SÉVIGNÉ, Lettres (30 avril 1689), t. VIII, p. 455, édit. M.
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