Charles Walckenaer - Mémoires touchant la vie et les écrits de Marie de Rabutin-Chantal, Volume 5
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Mémoires touchant la vie et les écrits de Marie de Rabutin-Chantal, Volume 5: краткое содержание, описание и аннотация
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Madame de Sévigné avait, plus anciennement encore, fait un voyage à Bourbilly, accompagnée de son mari; et Bussy, qui à cette époque se trouvait à sa terre de Forléans, fit une visite aux nouveaux mariés. Longtemps après, il rappelle avec orgueil à sa cousine combien, à la vue de tous ces portraits, le marquis de Sévigné fut frappé de la grandeur de la maison des Rabutin 22 22 BUSSY, Lettres (29 octobre 1675), t. I, p. 170, édit. 1737.—SÉVIGNÉ, Lettres (19 octobre 1675), t. IV, p. 31, édit. M.; t. IV, p. 146, édit. G.
.
A ce dernier voyage que madame de Sévigné fit à Bourbilly (en 1673), Bussy ne se trouva point au rendez-vous qu'elle lui avait assigné dans sa lettre écrite de Grignan 23 23 Suite des Mémoires du comte DE BUSSY, ms., p. 37, v o (15 juillet 1673).—BUSSY (lettre du 29 octobre 1675), dans SÉVIGNÉ, t. IV, p. 146, édit. G., et t. IV, p. 34, édit. M.—Voyez la 4 e partie de ces Mémoires , p. 313.—SÉVIGNÉ, Lettres (15 juillet 1673), t. III, p. 164, édit. G.
. La manière railleuse avec laquelle elle mande à sa fille que son cousin avait pris soin de se faire habiller à Semur, lui et toute sa famille 24 24 SÉVIGNÉ, Lettres (21 octobre et 6 novembre 1673), t. III, p. 195 et 210, édit. G.; t. III, p. 117 et 130, édit. M.
, pour se rendre à Paris, prouve qu'elle aimait mieux le voir là qu'à Bourbilly. Bussy s'était brouillé avec le comte de Guitaud, qui alors habitait Époisses. Lui et sa femme comptaient au nombre des meilleurs amis de madame de Sévigné: possesseurs de la terre seigneuriale du fief de ses ancêtres 25 25 SÉVIGNÉ, Lettres (13 février et 23 août 1678), t. V, p. 481; t. VI, p. 24, édit. G.; t. V, p. 308 et 354, édit. M.
, ils lui étaient très-utiles pour la gestion de ses intérêts en Bourgogne et jouissaient dans toute la province d'une grande considération. Madame de Sévigné aurait voulu faire cesser l'ancienne inimitié de Bussy et de Guitaud; mais Bussy, dévoré d'ambition et d'envie, s'y refusa toujours 26 26 SÉVIGNÉ, Lettres (juillet 1679), t. VI, p. 101 à 104.
. Il reprochait à Guitaud de l'avoir autrefois desservi dans l'esprit de Condé et de n'avoir pas voulu exécuter l'accord qu'ils avaient conclu ensemble pour la vente de la charge de capitaine-lieutenant des chevau-légers du prince, lorsque celui-ci fut arrêté 27 27 Voyez la 1 re partie de ces Mémoires , t. I, p. 203.—BUSSY-RABUTIN, Mémoires , édit. 1721, t. I, p. 151, 152, 165, 172 et suiv., 185, 191, 192, 202, 337.
.
Orgueilleux de l'antiquité de sa race, Bussy voyait avec déplaisir que Guitaud, qui avait servi sous lui comme cornette et ne s'était jamais distingué dans aucun combat, fût devenu, par son premier mariage avec Françoise de la Grange, possesseur du marquisat d'Epoisses et qu'en cette qualité madame de Sévigné, le dernier rejeton de la branche aînée des Rabutin, l'appelât, même en plaisantant, son seigneur 28 28 EXPILLY, Dictionnaire des Gaules et de la France , 1764, in-fol., t. II, p. 753, au mot Époisses.—Voyage pittoresque de Bourgogne , Dijon, 1833, t. I, feuille 9, n o 3.
.
Ce n'était point, au reste, un voyage sentimental que madame de Sévigné avait voulu faire à Bourbilly. Elle ne s'était pas dérangée de sa route seulement pour le plaisir de revoir ce séjour, encore moins pour s'y rencontrer avec Bussy, ni même pour jouir de la société du comte et de la comtesse de Guitaud; le soin de ses intérêts l'avait forcée d'y venir. Elle avait du blé à vendre, des baux à renouveler, des mesures à prendre pour être payée plus exactement de ses revenus. Elle s'occupa si activement de ces affaires qu'elle trouva pour les terminer des expédients auxquels le bon abbé , si expert en ces matières, n'avait pas pensé 29 29 SÉVIGNÉ, Lettres (25 octobre 1673), t. III, p. 196, édit. G.; t. III, p. 118, édit. M.— Ibid. (juillet 1679), t. VI, p. 101, 104, édit. G.
.
Dès le lendemain de son arrivée, le comte de Guitaud, dans l'espoir de l'attirer à Époisses, était accouru à cheval de grand matin à Bourbilly par une pluie battante. Madame de Sévigné le retint à dîner. Guitaud lui apprit les nouvelles qu'il venait de recevoir. Le comte de Monterès avait publié à Bruxelles, le 15 octobre, la rupture de la paix entre la France et l'Espagne; la guerre paraissait imminente 30 30 LOUIS XIV, Œuvres , t. III, p. 403.—MIGNET, Négociations , t. IV, p. 215.
, et on présumait que M. de Grignan serait obligé de venir pour expliquer sa conduite. Quant à Guitaud, il n'espérait pas être employé; il raconta à madame de Sévigné les intrigues qui l'avaient fait déchoir dans les bonnes grâces du prince de Condé, et comment il s'en consolait en faisant de grands embellissements à son magnifique château, où il se proposait de passer l'hiver 31 31 SÉVIGNÉ, Lettres (21 octobre 1673), t. III, p. 191, édit. G., t. III, p. 114, 118, édit. M.
. Après le dîner, madame de Sévigné, que le comte de Guitaud n'avait pas prévenue, vit arriver dans un carrosse à six chevaux la comtesse de Guitaud, accompagnée de cette comtesse de Fiesque qui, selon madame de Sévigné 32 32 SÉVIGNÉ, Lettres (21 octobre 1673), t. III, p. 196, édit. G.; t. III, p. 118, édit. M.
, donnait de la joie à tout un pays et le paraît. Cette femme, insouciante et frivole, conservait sa beauté, que les années semblaient épargner: «c'est disait madame de Cornuel, parce qu'elle est salée dans sa folie 33 33 SÉVIGNÉ, Lettres (17 avril 1676), t. IV, p. 202, édit. M.; t. IV, p. 262, édit G.—SAINT-SIMON, Mémoires , t. II, p. 354.
.» Madame de Sévigné eut par elle des nouvelles de cour qui étaient de nature à amuser sa fille dans les prochaines lettres qu'elle devait lui écrire.
Comme deux satellites qui se meuvent autour d'un astre principal, la cour de France entraînait à sa suite deux petites cours, où s'agitaient dans leurs orbites particulières les ambitions et les intrigues des courtisans. Ces cours étaient celle de MONSIEUR, frère du roi, et celle de Condé, premier prince du sang. Toutes deux donnaient l'exemple d'une licence de mœurs trop autorisée par celle du monarque, mais d'une nature plus désastreuse pour la morale publique. Deux femmes, deux sœurs, qu'à cause de leur beauté et par une allusion dérisoire à leur conduite impudente on nommait les anges , se partageaient dans ces cours la principale influence. Elles étaient les filles du maréchal de Grancey, mais de deux lits différents 34 34 SAINT-SIMON, Mémoires complets et authentiques , 1829, in 8 o , t. X, p. 111, chap. II.—MADAME, duchesse d'Orléans, Mémoires, fragments historiques et correspondances , 1832, in-8 o , p. 99, 103 et 242.
. L'aînée ne se maria pas, et passait (afin de masquer de plus honteux penchants) pour être la maîtresse de MONSIEUR. Elle était réellement celle de son favori, le chevalier de Lorraine. Par lui, elle dominait MONSIEUR. Charlotte de Bavière, la nouvelle Madame , celle qui fut la mère du régent, n'eut jamais aucune influence sur son mari ou sur le roi. D'une laideur repoussante, qui n'était contre-balancée par aucune qualité de l'esprit, elle déplaisait à tout le monde par sa hauteur et sa fierté maussade; étrangère à tous les personnages de cette cour brillante où elle était forcée de vivre, elle fut toujours Allemande en France. Pour son mari, qu'elle méprisait, elle était complaisante et douce, afin d'en être bien traitée et de rester en repos. Elle soulageait son ennui en écrivant sans cesse à ses nobles parents d'Allemagne tout ce que la médisance et la calomnie inspiraient de plus odieux sur sa nouvelle famille, sur cette cour où pourtant elle occupait le premier rang après la reine.
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