Jonathan Swift - Les Voyages De Gulliver

Здесь есть возможность читать онлайн «Jonathan Swift - Les Voyages De Gulliver» весь текст электронной книги совершенно бесплатно (целиком полную версию без сокращений). В некоторых случаях можно слушать аудио, скачать через торрент в формате fb2 и присутствует краткое содержание. Жанр: Сказка, на французском языке. Описание произведения, (предисловие) а так же отзывы посетителей доступны на портале библиотеки ЛибКат.

Les Voyages De Gulliver: краткое содержание, описание и аннотация

Предлагаем к чтению аннотацию, описание, краткое содержание или предисловие (зависит от того, что написал сам автор книги «Les Voyages De Gulliver»). Если вы не нашли необходимую информацию о книге — напишите в комментариях, мы постараемся отыскать её.

Qui ne connaît pas les voyages de Gulliver aux pays des hommes minuscules – Lilliput – au pays des géants – Brobdingnag – à l'île volante de Laputa ou au pays des chevaux intelligents – les Houyhnhnms. Au delà de la poésie et de la beauté de l'imaginaire, Swift nous propose une réflexion profonde, mais pessimiste, sur la société et la politique de son temps.

Les Voyages De Gulliver — читать онлайн бесплатно полную книгу (весь текст) целиком

Ниже представлен текст книги, разбитый по страницам. Система сохранения места последней прочитанной страницы, позволяет с удобством читать онлайн бесплатно книгу «Les Voyages De Gulliver», без необходимости каждый раз заново искать на чём Вы остановились. Поставьте закладку, и сможете в любой момент перейти на страницу, на которой закончили чтение.

Тёмная тема
Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

Ceux qui m’avaient vu firent de tous côtés des rapports si merveilleux, que le peuple voulait ensuite enfoncer les portes pour entrer.

Mon maître, ayant en vue ses propres intérêts, ne voulut permettre à personne de me toucher, excepté à ma petite maîtresse, et, pour me mettre plus à couvert de tout accident, on avait rangé des bancs autour de la table, à une telle distance que je ne fusse à portée d’aucun spectateur. Cependant un petit écolier malin me jeta une noisette à la tête, et il s’en fallut peu qu’il ne m’attrapât; elle fut jetée avec tant de force que, s’il n’eût pas manqué son coup, elle m’aurait infailliblement fait sauter la cervelle, car elle était presque aussi grosse qu’un melon; mais j’eus la satisfaction de voir le petit écolier chassé de la salle.

Mon maître fit afficher qu’il me ferait voir encore le jour du marché suivant; cependant il me fit faire une voiture plus commode, vu que j’avais été si fatigué de mon premier voyage et du spectacle que j’avais donné pendant huit heures de suite, que je ne pouvais plus me tenir debout et que j’avais presque perdu la voix. Pour m’achever, lorsque je fus de retour, tous les gentilshommes du voisinage, ayant entendu parler de moi, se rendirent à la maison de mon maître. Il y en eut un jour plus de trente, avec leurs femmes et leurs enfants, car ce pays, aussi bien que l’Angleterre, est peuplé de gentilshommes fainéants et désœuvrés.

Mon maître, considérant le profit que je pouvais lui rapporter, résolut de me faire voir dans les villes du royaume les plus considérables. S’étant donc fourni de toutes les choses nécessaires à un long voyage, après avoir réglé ses affaires domestiques et dit adieu à sa femme, le 17 août 17 03, environ deux mois après mon arrivée, nous partîmes pour nous rendre à la capitale, située vers le milieu de cet empire, et environ à quinze cents lieues de notre demeure. Mon maître fit monter sa fille en trousse derrière lui! Elle me porta dans une boîte attachée autour de son corps, doublée du drap le plus fin qu’elle avait pu trouver.

Le dessein de mon maître fut de me faire voir sur la route, dans toutes les villes, bourgs et villages un peu fameux, et de parcourir même les châteaux de la noblesse qui l’éloigneraient peu de son chemin. Nous faisions de petites journées, seulement de quatre-vingts ou cent lieues, car Glumdalclitch, exprès pour m’épargner de la fatigue, se plaignit qu’elle était bien incommodée du trot du cheval. Souvent elle me tirait de la caisse pour me donner de l’air et me faire voir le pays. Nous passâmes cinq ou six rivières plus larges et plus profondes que le Nil et le Gange, et il n’y avait guère de ruisseau qui ne fût plus grand que la Tamise au pont de Londres. Nous fûmes trois semaines dans notre voyage, et je fus montré dans dix-huit grandes villes, sans compter plusieurs villages et plusieurs châteaux de la campagne.

Le vingt-sixième jour d’octobre, nous arrivâmes à la capitale, appelée dans leur langue Lorbrulgrud ou l’ Orgueil de l’univers . Mon maître loua un appartement dans la rue principale de la ville, peu éloignée du palais royal, et distribua, selon la coutume, des affiches contenant une description merveilleuse de ma personne et de mes talents. Il loua une très grande salle de trois ou quatre cents pieds de large, où il plaça une table de soixante pieds de diamètre, sur laquelle je devais jouer mon rôle; il la fit entourer de palissades pour m’empêcher de tomber en bas. C’est sur cette table qu’on me montra dix fois par jour, au grand étonnement et à la satisfaction de tout le peuple. Je savais alors passablement parler la langue, et j’entendais parfaitement tout ce qu’on disait de moi; d’ailleurs, j’avais appris leur alphabet, et je pouvais, quoique avec peine, lire et expliquer les livres, car Glumdalclitch m’avait donné des leçons chez son père et aux heures de loisir pendant notre voyage; elle portait un petit livre dans sa poche, un peu plus gros qu’un volume d’atlas, livre à l’usage des jeunes filles, et qui était une espèce de catéchisme en abrégé; elle s’en servait pour m’enseigner les lettres de l’alphabet, et elle m’en interprétait les mots.

Chapitre III

L’auteur mandé pour se rendre à la cour: la reine l’achète et le présente au roi. Il dispute avec les savants de Sa Majesté. On lui prépare un appartement. Il devient favori de la reine. Il soutient l’honneur de son pays. Ses querelles avec le nain de la reine.

Les peines et les fatigues qu’il me fallait essuyer chaque jour apportèrent un changement considérable à ma santé; car, plus mon maître gagnait, plus il devenait insatiable. J’avais perdu entièrement l’appétit, et j’étais presque devenu un squelette. Mon maître s’en aperçut, et jugeant que je mourrais bientôt, résolut de me faire valoir autant qu’il pourrait. Pendant qu’il raisonnait de cette façon, un slardral , ou écuyer du roi, vint ordonner à mon maître de m’amener incessamment à la cour pour le divertissement de la reine et de toutes ses dames. Quelques-unes de ces dames m’avaient déjà vu, et avaient rapporté des choses merveilleuses de ma figure mignonne, de mon maintien gracieux et de mon esprit délicat. Sa Majesté et sa suite furent extrêmement diverties de mes manières. Je me mis à genoux et demandai d’avoir l’honneur de baiser son pied royal; mais cette princesse gracieuse me présenta son petit doigt, que j’embrassai entre mes deux bras, et dont j’appliquai le bout avec respect à mes lèvres. Elle me fit des questions générales touchant mon pays et mes voyages, auxquelles je répondis aussi distinctement et en aussi peu de mots que je pus; elle me demanda si je serais bien aise de vivre à la cour; je fis la révérence jusqu’au bas de la table sur laquelle j’étais monté, et je répondis humblement que j’étais l’esclave de mon maître; mais que, s’il ne dépendait que de moi, je serais charmé de consacrer ma vie au service de Sa Majesté; elle demanda ensuite à mon maître s’il voulait me vendre. Lui, qui s’imaginait que je n’avais pas un mois à vivre, fut ravi de la proposition, et fixa le prix de ma vente à mille pièces d’or, qu’on lui compta sur-le-champ. Je dis alors à la reine que, puisque j’étais devenu un homme esclave de Sa Majesté, je lui demandais la grâce que Glumdalclitch, qui avait toujours eu pour moi tant d’attention, d’amitié et de soins, fût admise à l’honneur de son service, et continuât d’être ma gouvernante. Sa Majesté y consentit, et y fit consentir aussi le laboureur, qui était bien aise de voir sa fille à la cour. Pour la pauvre fille, elle ne pouvait cacher sa joie. Mon maître se retira, et me dit en partant qu’il me laissait dans un bon endroit; à quoi je ne répliquai que par une révérence cavalière.

La reine remarqua la froideur avec laquelle j’avais reçu le compliment et l’adieu du laboureur, et m’en demanda la cause. Je pris la liberté de répondre à Sa Majesté que je n’avais point d’autre obligation à mon dernier maître que celle de n’avoir pas écrasé un pauvre animal innocent, trouvé par hasard dans son champ; que ce bienfait avait été assez bien payé par le profit qu’il avait fait en me montrant pour de l’argent, et par le prix qu’il venait de recevoir en me vendant; que ma santé était très altérée par mon esclavage et par l’obligation continuelle d’entretenir et d’amuser le menu peuple à toutes les heures du jour, et que, si mon maître n’avait pas cru ma vie en danger, Sa Majesté ne m’aurait pas eu à si bon marché; mais que, comme je n’avais pas lieu de craindre d’être désormais si malheureux sous la protection d’une princesse si grande et si bonne, l’ornement de la nature, l’admiration du monde, les délices de ses sujets et le phénix de la création, j’espérais que l’appréhension qu’avait eue mon dernier maître serait vaine, puisque je trouvais déjà mes esprits ranimés par l’influence de sa présence très auguste.

Читать дальше
Тёмная тема
Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

Похожие книги на «Les Voyages De Gulliver»

Представляем Вашему вниманию похожие книги на «Les Voyages De Gulliver» списком для выбора. Мы отобрали схожую по названию и смыслу литературу в надежде предоставить читателям больше вариантов отыскать новые, интересные, ещё непрочитанные произведения.


Отзывы о книге «Les Voyages De Gulliver»

Обсуждение, отзывы о книге «Les Voyages De Gulliver» и просто собственные мнения читателей. Оставьте ваши комментарии, напишите, что Вы думаете о произведении, его смысле или главных героях. Укажите что конкретно понравилось, а что нет, и почему Вы так считаете.

x