Gottfried Bürger - Aventures Et Mésaventures Du Baron De Münchhausen (illustre)
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Bientôt après nous aperçûmes la terre, et à quelque distance un port vers lequel nous nous dirigeâmes et que nous trouvâmes spacieux et profond. Au lieu d’eau, il était rempli d’un lait exquis. Nous descendîmes à terre et nous vîmes que l’île tout entière consistait en un immense fromage. Nous ne nous en serions peut-être pas aperçus, si une circonstance particulière ne nous avait mis sur la trace. Nous avions sur notre navire un matelot qui professait pour le fromage une antipathie naturelle. En posant le pied sur la terre, il tomba évanoui. Quand il revint à lui, il demanda qu’on retirât le fromage de dessous ses pieds; on vérifia, et on reconnut qu’il avait parfaitement raison, cette île n’était comme je viens de vous le dire, qu’un énorme fromage. La plupart des habitants s’en nourrissaient; les parties mangées pendant le jour étaient remplacées pendant la nuit. Nous vîmes dans cette île une grande quantité de vignes chargées de grosses grappes, lesquelles, lorsqu’on les pressait, ne donnaient que du lait. Les insulaires étaient sveltes et beaux, la plupart avaient neuf pieds de haut; ils avaient trois jambes et un bras, et les adultes portaient sur le front une corne dont ils se servaient avec une adresse remarquable. Ils font des courses sur la surface du lait, et s’y promènent sans y enfoncer avec autant d’assurance que nous sur une pelouse.

Il croissait sur cette île, ou plutôt sur ce fromage, une grande quantité de blé dont les épis, semblables à des champignons, contenaient des pains tout cuits et prêts à être mangés. En traversant ce fromage nous rencontrâmes sept fleuves de lait et deux de vin.
Après un voyage de seize jours, nous atteignîmes le rivage opposé à celui où nous avions abordé. Nous trouvâmes dans cette partie de l’île des plaines entières de ce fromage bleu à force de vieillesse, dont les amateurs font si grand cas. Mais, au lieu d’y rencontrer des vers, on y voyait croître de magnifiques arbres fruitiers, tels que cerisiers, abricotiers, pêchers, et vingt autres espèces que nous ne connaissons point. Ces arbres, qui sont extraordinairement grands et gros, abritaient une immense quantité de nids d’oiseaux. Nous remarquâmes entre autres un nid d’alcyons, dont la circonférence était cinq fois grande comme la coupole de Saint-Paul à Londres; il était artistement construit d’arbres gigantesques, et il contenait… – attendez, que je me rappelle bien le chiffre! – il contenait cinq cents œufs dont le plus petit était au moins aussi gros qu’un muid. Nous ne pûmes pas voir les jeunes qui étaient dedans, mais nous les entendîmes siffler. Ayant ouvert à grand-peine un de ces œufs, nous en vîmes sortir un petit oiseau sans plumes, gros environ comme vingt de nos vautours. À peine avions-nous fait éclore le jeune oiseau que le vieux alcyon se jeta sur nous, saisit notre capitaine dans une de ses serres, l’enleva à la hauteur d’une bonne lieue, le frappa violemment avec ses ailes et le laissa tomber dans la mer.

Les Hollandais nagent comme des rats d’eau; aussi le capitaine nous eut-il bientôt rejoints, et nous regagnâmes tous ensemble notre navire. Mais nous ne retournâmes pas par le même chemin, ce qui nous permit de faire de nouvelles observations. Dans le gibier que nous tuâmes, il y avait deux buffles d’une espèce particulière qui ne possédait qu’une seule corne, placée entre les deux yeux. Nous regrettâmes plus tard de les avoir tués, car nous apprîmes que les habitants les apprivoisaient et s’en servaient en guise de cheval de trait ou de selle. On nous assura que la chair en était exquise, mais absolument inutile à un peuple qui ne vit que de lait et de fromage.
Deux jours avant d’atteindre notre navire, nous vîmes trois individus pendus par les jambes à de grands arbres. Je demandai quel crime leur avait valu cette terrible punition, et j’appris qu’ils étaient allés à l’étranger, et qu’à leur retour ils avaient raconté à leurs amis une foule de mensonges, leur décrivant des lieux qu’ils n’avaient pas vus, et des aventures qui leur étaient pas arrivées. Je trouvai cette punition bien méritée, car le premier devoir d’un voyageur, c’est de ne s’écarter jamais de la vérité.
Quand nous eûmes erré trois jours durant, Dieu sait où – car nous manquions toujours de boussole -, nous arrivâmes dans une mer qui semblait toute noire: nous goûtâmes ce que nous prenions pour de l’eau sale, et nous reconnûmes que c’était de l’excellent vin! Nous eûmes toutes les peines du monde à empêcher nos matelots de se griser. Mais notre joie ne fut pas de longue durée, car, quelques heures après, nous nous trouvâmes entourés de baleines et d’autres poissons non moins gigantesques: il y en avait un d’une longueur si prodigieuse que même avec une lunette d’approche nous n’en pûmes voir le bout. Malheureusement nous n’aperçûmes le monstre qu’au moment où il était tout près de nous: il avala d’un trait notre bâtiment avec ses mâts dressés et toutes ses voiles dehors.
Après que nous eûmes passé quelque temps dans sa gueule, il la rouvrit pour engloutir une énorme masse d’eau: notre navire, soulevé par ce courant, fut entraîné dans l’estomac du monstre, où nous nous trouvions comme si nous eussions été à l’ancre pris d’un calme plat.

L’air était, il faut en convenir, chaud et lourd. Nous vîmes dans cet estomac des ancres, des câbles, des chaloupes, des barques et bon nombre de navires, les uns chargés, les autres vides, qui avaient subi le même sort que nous. Nous étions obligés de vivre à la lumière des torches; il n’y avait plus pour nous ni soleil, ni lune, ni planètes. Ordinairement nous nous trouvions deux fois par jour à flot et deux fois à sec. Quand la bête buvait nous étions à flot, lorsqu’elle lâchait l’eau nous étions à sec. D’après les calculs exacts que nous fîmes, la quantité d’eau qu’elle avalait à chaque gorgée eût suffi à remplir le lit du lac de Genève, dont la circonférence est de trente milles.

Le second jour de notre captivité dans ce ténébreux royaume, je me hasardai avec le capitaine et quelques officiers à faire une petite excursion au moment de la marée basse, comme nous disions. Nous nous étions munis de torches, et nous rencontrâmes successivement près de dix mille hommes de toutes nations qui se trouvaient dans la même position que nous. Ils s’apprêtaient à délibérer sur les moyens à employer pour recouvrer leur liberté. Quelques-uns d’entre eux avaient déjà passé plusieurs années dans l’estomac du monstre. Mais au moment où le président nous instruisait de la question qui allait s’agiter, notre diable de poisson eut soif et se mit à boire; l’eau se précipita avec tant de violence que nous eûmes tout juste le temps de retourner à nos navires: plusieurs des assistants, moins prompts que les autres, furent même obligés de se mettre à la nage.

Quand le poisson se fut vidé, nous nous réunîmes de nouveau. On me choisit président: je proposai de réunir bout à bout deux des plus grands mâts, et, lorsque le monstre ouvrirait la gueule, de les dresser de façon à l’empêcher de la refermer. Cette motion fut acceptée à l’unanimité, et cent hommes choisis parmi les plus vigoureux furent chargés de la mettre à exécution. À peine les deux mâts étaient-ils disposés selon mes instructions, qu’il se présenta une occasion favorable. Le monstre se prit à bâiller; nous dressâmes aussitôt nos deux mâts de manière que l’extrémité inférieure se trouvait plantée dans sa langue, et que l’autre extrémité pénétrait dans la voûte de son palais: il lui était dès lors impossible de rapprocher ses mâchoires.
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