Gérard De Villiers - Alerte plutonium
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- Название:Alerte plutonium
- Автор:
- Издательство:Éditions Gérard de Villiers
- Жанр:
- Год:1992
- ISBN:2-7386-0279-7
- Рейтинг книги:4 / 5. Голосов: 1
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Malko était rivé au château de ses ancêtres par une chaîne couverte du sang de ses ennemis, et pas près de s’en défaire. Mais à quoi bon vivre dans des conditions qui ne l’amuseraient pas ? Il valait encore mieux remettre en jeu à chaque partie ce qu’il possédait en propre : sa vie. Une éternelle partie de roulette russe où il finirait par perdre, en dépit d’une longue martingale gagnante.
— Mon cher Alan, dit-il avec un soupir légèrement excédé. Vous savez bien que je ne peux pas dire non et je sais que vous le savez. Alors, épargnons-nous ce jeu du chat et de la souris. Par quoi commençons-nous ?
Le chef de station de la CIA eut un sourire presque humble et alluma une nouvelle cigarette.
— Je n’ai pas l’intention de vous envoyer au massacre, se défendit-il. Au contraire. Pour pénétrer dans ce milieu, il faut une « interface ». Quelqu’un en qui nous ayons confiance et qui y possède des accointances. Cela ne marchera pas forcément, mais c’est notre seule chance.
— Vous possédez cet oiseau rare ?
— Oui. Il est dans la pièce à côté. C’est notre stringer Tibor Zaïa. Il fait des affaires, comme tous les Hongrois. Nous le finançons un peu et il nous en est très reconnaissant. Il connaît tout le monde à Budapest. Surtout dans le milieu qui nous intéresse.
Malko avait apporté son pistolet extra-plat et se dit qu’il allait peut-être servir.
Alan Spencer alla ouvrir la porte donnant sur la salle d’attente et fit pénétrer le visiteur.
Impressionnant ! A côté de lui. Chris Jones aurait presque eu l’air d’un gringalet. A vue de nez, il devait dépasser les cent kilos de muscles. Cette masse était moulée dans un T-shirt orange sur lequel pendaient deux lourdes chaînes en or. Un ample blouson marron, des jeans et des baskets accentuaient son allure sportive.
Il tendit une main soignée à Malko, découvrant l’énorme Rollex de son poignet.
— Ravi de vous rencontrer, dit-il en bon anglais, avec un sourire de gravure de mode.
Avec ses cheveux noirs courts, sa petite moustache sous le nez important et busqué, il faisait très « clean ».
— Mr. Spencer m’a expliqué le problème, dit-il après s’être assis. Je crois que je peux vous aider, mais, en ce moment, c’est délicat.
— Pourquoi ? interrogea Malko.
— A cause du meurtre des trois hommes de la rue Lendvay, les Tchétchènes sont déchaînés. Ils veulent se venger. S’ils se disent que vous avez partie liée avec les acheteurs de l’autre jour, ils risquent de vous tuer.
— Vous êtes sûr de cela ? lança Alan Spencer. La voix de l’Américain était presque agressive. Tibor Zaïa ne se démonta pas.
— Ils sont persuadés que leurs clients vont revenir à la charge, par d’autres intermédiaires, expliqua-t-il. Et qu’ils vont pouvoir régler leurs comptes. Ils ont juré de désosser vivants ceux qui tomberaient entre leurs mains.
— Vous avez trouvé pour qui travaillait ce Russe ? lança le chef de station de la CIA, coupant court à cette mise en garde.
Tibor Zaïa inclina la tête.
— Oui, un des patrons de la mafia kirghize. Un certain Karim Nazarbaiev. Il dirige un réseau de prostitution et de racket, à partir d’une boîte de nuit, l’Eden.
Malko buvait ses paroles. Ainsi, le plutonium 239 était commercialisé par la mafia. Il n’eut pas le temps de se réjouir. Tibor venait d’ajouter de sa voix rouée :
— Karim Nazarbaiev est trop dangereux. Je ne peux pas prendre le risque de vous présenter à lui.
Chapitre III
Un silence pesant suivit, brutalement rompu par Alan Spencer, qui contenait de toute évidence une rage sans limite.
— Pourquoi dites-vous cela ? lança-t-il. Vous vous êtes engagé à nous aider.
— Je voulais simplement vous prévenir, répliqua calmement Tibor Zaïa. Si Mr. Linge tente d’approcher Nazarbaiev comme acheteur potentiel, il n’a aucune chance. Mais j’ai une idée.
Alan Spencer jeta sèchement :
— OK, nous vous écoutons.
Le Hongrois eut presque un sourire timide contrastant avec sa masse inquiétante.
— Il faut y aller sur la pointe des pieds. Je connais la maîtresse en titre de ce Karim Nazarbaiev. Une Kirghize comme lui. Elle m’aime bien parce que je lui procure des vêtements occidentaux pas trop chers. Comme toutes ces émigrées, elle a très envie de gagner de l’argent. Grâce à elle notre ami pourra se rapprocher de Nazarbaiev.
— Vous croyez vraiment que c’est la bonne méthode ? s’étonna Malko. Si ce Nazarbaiev s’aperçoit que je m’intéresse à sa maîtresse, il risque de ne pas me porter dans son cœur… Il n’y a pas un autre moyen de l’approcher ?
Tibor Zaïa secoua la tête.
— Je ne vois pas. Directement, c’est impossible. Il se méfie de tout le monde. C’est un univers très fermé. Si vous alliez le trouver pour lui demander de vous procurer même du « Red Mercury », il vous prendrait pour un provocateur. Tandis que si vous en parlez à sa maîtresse, en disant que vous êtes intéressé par l’achat de certains matériaux, il peut être tenté de vous vendre son « Red Mercury ». Et c’est lui qui vous approchera. Ensuite, ce sera à vous de jouer.
Ça tenait debout. Faute d’une « interface » capable de présenter Malko directement à Karim Nazarbaiev.
— Et si vous me présentiez ? suggéra Malko à Tibor Zaïa.
Le Hongrois eut un sourire ironique.
— Nous sommes concurrents. Les Russes essaient de liquider les trafiquants hongrois. Il sait bien que je ne lui rendrais pas service…
— Bien, admit Malko. Comment contacte-t-on cette Kirghize ?
— Tous les jours vers cinq heures, elle prend le thé au salon de thé Gerbaud place Vôrôsmarty. Nous pouvons y aller aussi et la rencontrer par hasard. Ensuite, je lui dirai que vous êtes tombé amoureux d’elle. Comme toutes les Russes, elle ne rêve que d’une chose : trouver un étranger qui l’installe à l’Ouest. Je vous présenterai comme un riche homme d’affaires. Ça devrait marcher.
Il regarda sa montre.
— Je vais être obligé de vous quitter. Donnons-nous rendez-vous à quatre heures et demie place Vôrôsmarty en face du magasin de disques, que nous arrivions ensemble.
Ils se serrèrent la main. Malko se dit que la tradition des salons de thé était toujours aussi vivace à Budapest. Les Hongroises passaient leur vie à se goinfrer de pâtisseries. Le Gerbaud était le plus vieux de la ville.
Dès que le Hongrois se fut éclipsé, Alan Spencer annonça avec chaleur :
— Votre meilleure garantie, c’est que Tibor joue sa vie avec la vôtre. Si votre couverture craquait, il serait le premier à prendre. Donc, il ne vous trahira pas.
— C’est encore heureux, ironisa Malko. Souhaitez-moi quand même bonne chance. Je risque d’en avoir besoin. A propos à quoi ressemble un Tchétchène ?
— A un yéti, en plus moche, fit l’Américain. Il jeta un coup d’œil à sa montre.
— Vous avez juste le temps de retrouver le camarade Serguei Oulanov, je vais vous expliquer comment trouver le Margitkert.
La cravate du rezident du KGB était si verte qu’elle paraissait phosphorescente ! Comme la plupart des tables du petit restaurant tout en longueur étaient vides, Malko n’eut aucun mal à le repérer. Serguei Oulanov avait un bon visage slave tout rond, un peu empâté, avec des yeux rieurs très bleus et des cheveux blond pâle. Une bouteille de Johnnie Walker, déjà bien entamée, était posée devant lui. L’homo soviéticus découvrait vite la civilisation. Il tendit la main à Malko comme s’ils s’étaient connus toute leur vie.
— Dobredin ! J’ai souvent entendu parler de vous. Vous étiez la bête noire du Premier Directorate. Que devient votre belle fiancée, Alexandra ?
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