Gérard de Villiers - A l'ouest de Jérusalem
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- Название:A l'ouest de Jérusalem
- Автор:
- Издательство:PLON
- Жанр:
- Год:1967
- Город:Paris
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Plusieurs coups de feu retentirent, venant du coin du bâtiment. Au jugé, Chris tira encore une fusée. Elle arracha un morceau de mur dont les débris arrosèrent les trois hommes couchés. Malko traîna le bout de la chaîne jusqu’à la fenêtre. Aidé par Chris, il grimpa le long du mur, tâchant d’atteindre les barreaux.
— Kitty, appela-t-il. Pas de réponse.
Chris se releva doucement portant le poids de Malko et celui-ci put se dresser jusqu’à la fenêtre. La chambre était dans l’obscurité. Rapidement, il passa la chaîne autour des deux principaux barreaux et retomba.
— En avant, hurla-t-il.
Cette fois, Milton avait pris le coup. Le lourd camion patina puis bondit en avant, entraînant la grille.
L’arrachage des deux grilles n’avait pas duré cinq minutes.
— En arrière, cria Malko.
Le camion vint heurter le mur, à la hauteur de la fenêtre. Le plateau arrière était juste à la hauteur de l’ouverture. Milton et Malko se précipitèrent. L’Américain braqua une torche électrique sur l’ouverture carrée.
Kitty était couchée dans le lit, la tête cachée sous les couvertures. De la fenêtre, Malko voyait son corps trembler. Il appela, le plus doucement possible :
— Kitty, Kitty, c’est ton ami.
Ce n’est qu’à son troisième appel qu’elle consentit à lever le nez. Elle était terrorisée et tremblait convulsivement. Ses cheveux attachés en deux couettes sur les côtés lui faisaient paraître douze ans. Malko en eut le cœur serré.
— Kitty, répéta-t-il, levez-vous et venez. Nous partons.
Elle le regarda sans bouger et sans répondre. La peur la paralysait. Malko voyait ses lèvres bouger mais aucun son n’en sortait.
— Dépêchons-nous, hurla Chris.
Malko comprit que rien ne ferait bouger Kitty de son lit. Il fallait aller la chercher.
Il engagea son corps dans l’étroite ouverture et se pencha. Si seulement il réussissait à l’attraper. Mais, elle se recula contre le mur. Au même moment, on entendit des glapissements et la voix aiguë de l’émir déversant un torrent d’insultes sur ses hommes. L’un d’eux se leva et envoya une longue rafale en direction du camion. Milton tira Malko en arrière.
— Il faut partir, ils arrivent en nombre. On va tous y rester.
En effet, galvanisés, les Arabes attaquaient en hurlant. Malko comprit qu’il ne servirait de rien de se faire reprendre. Libre, il serait plus utile à la fille de Foster Hillman.
— Kitty, appela-t-il une dernière fois.
Mais elle avait remis sa tête sous la couverture et ne répondit même pas. Il se laissa glisser dehors et le camion démarra aussitôt. Des silhouettes couraient dans l’obscurité. Le gyrojet tonna deux fois. Malko rampa jusqu’au marchepied, atteignit l’habitacle et le camion prit de la vitesse.
Plusieurs balles s’enfoncèrent dans la carrosserie tout près de la main de Malko.
Un projecteur s’alluma sur le toit du bâtiment et l’éclaira. Mais le gros camion avait déjà atteint les barbelés. De l’autre côté, le terrain descendait en pente douce, ce qui les mettait à l’abri des balles. Pendant plusieurs minutes, ils ne purent se parler tant le vacarme du moteur lancé à plein régime sur le terrain inégal était assourdissant. Puis, ils rejoignirent un chemin de terre et cela se calma un peu.
— Qu’est-ce que c’est que cet engin ? demanda Malko. Chris sourit largement.
— On l’a piqué sur un chantier, avec d’autres trucs. C’est increvable. Toute la journée on a planqué avec les jumelles. On était sûr que, s’ils ne vous avaient pas liquidé, vous étiez dans ce coin-là.
— De la bonne mécanique américaine, renchérit Milton en frappant le volant du plat de la main.
Mais Malko n’avait pas le cœur à l’optimisme.
— La fille est restée là-bas, dit-il. Et l’émir est décidé à la torturer. Il ne croit pas que Foster Hillman est mort.
Milton Brabeck fit une embardée terrible pour négocier une courbe délicate. Les trois hommes furent projetés les uns contre les autres, incapables de parler. Puis Chris répliqua :
— On ira la chercher. Même s’il faut faire sauter pierre par pierre cette satanée baraque. Et même si les Ritals veulent nous en empêcher. Mais ce soir on dort. À chaque jour suffit sa peine. Le Donzi nous tend les bras. Pour plus de sûreté on va aller s’ancrer près d’une île. Malko pensa avec reconnaissance à Joe Litton.
13
Le capitaine des carabiniers Orlando Grado, chef de la brigade de Porto-Giro, était un homme petit dont la tête minuscule formait un contraste bizarre avec un corps rond comme une barrique. Il avait de petites jambes, un long cou d’échassier et des yeux brillants, comme un oiseau. Il avait beau arborer les casquettes les plus rigides et les manteaux les plus stricts, il n’arrivait jamais à inspirer le respect dû à son grade. D’ailleurs, il remplissait ses fonctions avec un laisser-aller bienveillant, tout à la dévotion de l’émir Katar qui avait l’insigne bonté de payer les études universitaires d’Alfredo, son fils unique. Le climat de la Sardaigne était idyllique, le travail inexistant et les jeunes paysannes sardes, parfois sensibles au prestige de l’uniforme. Une vie presque idéale.
Et pourtant, en cette minute, le capitaine Orlando Grado aurait volontiers échangé sa douillette sinécure pour un poste au fin fond de la Sicile, le plus loin possible de Porto-Giro.
L’homme qui se tenait en face de lui le crucifiait. Il avait épluché ses papiers, lu sa carte, examiné les deux hommes qui l’accompagnaient. Ce n’étaient ni des plaisantins ni des farceurs. Et chaque mot qui tombait des lèvres de l’homme blond et distingué assis sur la modeste chaise de la permanence s’enfonçait comme un pieu dans le cœur du capitaine : tentative de meurtre, kidnapping, séquestration, assassinat, recel de cadavre, chantage…
Orlando Grado tira une cigarette de son vieil étui de cuir, et la tapota sur son ongle d’un air pensif, les yeux perdus dans le vague. Il n’était que neuf heures du matin, et il n’avait pas encore le cerveau très clair :
— Commandatore, dit-il d’un ton plaintif, Son Excellence l’émir Katar est le bienfaiteur de l’île… Tout ce que vous me dites, bien sûr, mais enfin…
Malko l’interrompit d’un ton sec :
— Capitaine, sommes-nous dans son émirat ou en Sardaigne ? Je suis fonctionnaire d’un organisme d’État américain. Voulez-vous que je signale à mon ambassade que j’ai été kidnappé, qu’on a tenté de m’assassiner, qu’une jeune Américaine est séquestrée et que la police italienne refuse d’intervenir ?
Le capitaine des carabiniers baissa la tête. La discussion durait depuis une heure. Les trois hommes étaient là avant l’ouverture. Et maintenant, il fallait agir.
— Capitaine, reprit Malko, si vous refusez d’intervenir, j’alerte immédiatement par câble mon Ambassade et la Presse.
Malko et les gorilles avaient peu dormi. Mais la fusillade ayant eu lieu dans un endroit désert n’avait ameuté personne. Jusqu’à l’aube, ils avaient échafaudé des plans pour délivrer Kitty. Une nouvelle bataille rangée était exclue et le temps pressait. Aussi, Malko avait-il décidé de s’adresser à la police locale. Bien sûr, il risquait l’expulsion comme agent d’une puissance étrangère. Mais les accusations qu’il portait contre l’émir étaient si graves qu’il espérait obtenir une perquisition. Seulement il avait sous-estimé la puissance de l’émir. Orlando Grado leva un visage gris. Sa tête semblait encore plus minuscule.
— Commandatore, dit-il lentement, je vais enregistrer votre déclaration et l’envoyer au plus vite à Sassari qui statuera. Je ne peux pas intervenir sans instructions.
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