John Buchan - Les Trente-Neuf Marches
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Je me ratatinai tout au-dessous de l'appui de fenêtre, et allumai la mèche. Puis j'attendis une minute ou deux. Il régnait un silence de mort – troublé par le seul frottement de lourdes semelles dans le couloir, et le paisible caquètement des poules au-dehors. Je recommandai mon âme à son créateur, et me demandai si dans cinq secondes…
Une onde de feu énorme sembla jaillir du plancher et m'enveloppa un instant d'une atmosphère de fournaise. Puis le mur en face de moi s'éclaira de jaune d'or et s'écroula dans un fracas de tonnerre qui me mit la cervelle en bouillie. Quelque chose tomba sur moi, m'attrapant le coin de l'épaule gauche.
Et je crois bien qu'alors je perdis connaissance.
Ma syncope dura tout au plus quelques secondes. Je me sentis asphyxié par d'épaisses vapeurs jaunâtres, et, me dégageant des décombres, je me remis débout. Quelque part derrière moi je perçus l'air libre. Le cadre de la fenêtre était tombé, et par la brèche irrégulière la fumée se déversait au soleil de midi. J'enjambai le linteau brisé et me trouvai dans une cour, emplie d'un brouillard dense et acre. Je me sentais fort mal en point, et prêt à défaillir, mais je pouvais encore me mouvoir, et je m'éloignai de la maison à l'aveuglette et en titubant.
Un petit ru de moulin coulait dans un chenal de bois, de l'autre côté de la cour: je tombai dedans. L'eau fraîche me ranima, et je retrouvai assez mes esprits pour songer à m'enfuir. Je remontai le ru en pataugeant parmi son visqueux enduit verdâtre, et parvins à la roue du moulin. Arrivé là, je m'insinuai par le pertuis de l'arbre de couche dans le vieux moulin où je m'abattis sur un matelas de balle d'avoine. Un clou m'accrocha, le fond de la culotte, et je laissai derrière moi un lambeau de «mélange bruyère».
Le moulin ne servait plus depuis longtemps. Les échelles tombaient de vétusté et les rats avaient rongé de grands trous dans le plancher du grenier. Un malaise me prit, un vertige tourbillonna sous mon crâne, tandis que mon bras et mon épaule gauches semblaient frappés de paralysie. Je regardai par la fenêtre, et vis la maison encore surmontée d'un brouillard, et de la fumée s'échappant d'une fenêtre de l'étage. J'avais, Dieu me pardonne, mis le feu à l'immeuble, et de derrière celui-ci me parvenaient des cris confus.
Mais je ne pouvais m'attarder, car le moulin était évidemment une mauvaise cachette. Pour peu que l'on me cherchât, on suivrait naturellement le ru, et je ne doutais pas que la recherche dût commencer dès qu'ils verraient que mon cadavre n'était pas dans le magasin. D'une seconde fenêtre, je vis que de l'autre côté du moulin se dressait un vieux colombier de pierre. Si je pouvais y arriver sans laisser de traces, j'y trouverais peut-être un refuge, car je me disais que mes ennemis, s'ils me croyaient en état de me mouvoir, s'imagineraient que j'avais gagné le large, et me chercheraient sur la lande.
Je descendis tant bien que mal par l'échelle rompue, en éparpillant de la balle d'avoine derrière moi afin de dissimuler mes empreintes. Je fis de même sur le plancher du moulin, et sur le seuil, où la porte ne tenait plus qu'à des gonds branlants. J'avançai prudemment la tête, et vis qu'entre moi et le colombier s'étendait un morceau de terrain aride et négligé, où mes pas ne laisseraient aucune trace. De plus, on y était bien caché de la maison par les bâtiments du moulin. Je traversai furtivement ce terrain, gagnai le derrière du colombier, et me mis en devoir d'y grimper.
J'ai rarement entrepris quelque chose de plus malaisé. Mon épaule et mon bras me cuisaient en diable, et mon état de vertige risquait à chaque instant de me faire tomber. Mais je réussis quand même. En utilisant des pierres en saillie et des brèches entre les moellons, ainsi qu'une solide tige de lierre, je finis par atteindre le sommet. Un petit parapet l'entourait, derrière lequel je trouvai la place de m'étendre sur le dos. Puis je continuai mes exercices par le classique évanouissement.
Je repris connaissance avec un fort mal de tête, et le soleil me brûlant la figure. Un bon moment, je restai immobile, car ces abominables exhalaisons semblaient avoir dissous mes membres et obnubilé mon cerveau. Il m'arrivait de la maison des éclats de voix gutturales et le bruit de moteur d'une auto arrêtée. Le parapet offrait une petite brèche; je me traînai jusque-là, et ma vue plongea sur une partie de la cour. Des personnages surgirent: un domestique, la tête embobelinée d'un pansement, et un jeune homme en culotte cycliste. Ils avaient l'air de chercher quelque chose; et ils se dirigèrent vers le moulin. Tout à coup l'un d'eux aperçut le lambeau de «mélange bruyère» accroché au clou, et appela son compagnon. Tous deux regagnèrent la maison, et en ramenèrent deux autres individus pour l'examiner. Je reconnus la face ronde de celui qui m'avait capturé tout à l'heure, et crus distinguer aussi l'homme au zézaiement. Tous étaient munis de revolvers.
Durant une demi-heure ils mirent le moulin sens dessus dessous. Je les entendais donner des coups de pied dans les tonneaux et soulever les lames pourries du plancher. Après quoi ils ressortirent et restèrent juste au-dessous du colombier à discuter avec vivacité. Le domestique au pansement reçut une verte semonce. Je les entendis toucher à la porte du colombier, et un instant je m'imaginai avec terreur qu'ils allaient monter. Mais ils se ravisèrent, et regagnèrent la maison.
Tout ce long après-midi de soleil dévorant, je restai à rôtir sur la plate-forme. Je souffrais surtout de la soif. Ma langue était sèche comme du bois, et pour comble j'entendais le bruissement frais de l'eau dans le ru de moulin. Je suivais des yeux le petit cours d'eau à travers la lande, et le remontais en imagination jusqu'au haut du val, où il devait jaillir d'une source glacée, ourlée de fougères et de mousses. J'aurais donné mille livres pour m'y tremper la figure.
Je découvrais la plus grande partie du cercle de bruyère. Je vis l'auto s'éloigner rapidement avec deux passagers, et un individu monté sur un poney galoper vers l'est. Je pensai qu'ils me cherchaient, et leur souhaitai bien du plaisir.
Mais je vis autre chose de plus intéressant. La maison se trouvait située presque au sommet d'une intumescence de la lande qui couronnait une sorte de plateau, et le seul point qui fût plus élevé était la grande montagne à six milles de là. Son sommet réel, comme je l'ai déjà dit, portait un assez gros bouquet d'arbres – formé en majeure partie de sapins, avec quelques frênes et hêtres. Sur le colombier, j'étais à peu près de niveau avec le sommet des arbres, et je pouvais voir ce qui se passait derrière. Au lieu d'être massif, le bois formait un simple anneau, à l'intérieur duquel s'étendait un ovale de gazon vert, qui ressemblait fort à un vaste terrain de cricket.
Je ne mis pas longtemps à deviner son usage. C'était un aérodrome, et un aérodrome secret. L'endroit avait été fort judicieusement choisi. À supposer en effet que quelqu'un vît un avion y descendre derrière les arbres, il le croirait parti au-delà de la hauteur. Comme l'endroit se trouvait au sommet d'une pente et au milieu d'un vaste amphithéâtre, un observateur quelconque, d'une direction quelconque, devait conclure que l'avion avait continué son chemin. Seul, quelqu'un de tout proche s'apercevrait que l'aéro, sans dépasser la colline, était descendu au milieu du bois. Un observateur muni d'une longue-vue et placé sur la grande montagne, plus élevée, aurait peut-être découvert la vérité, mais il n'y venait que des bergers, et les bergers n'emportent pas avec eux de lunettes d'approche. En regardant du colombier, je distinguais tout au loin une ligne bleue que je savais être la mer, et j'enrageais de me dire que nos ennemis possédaient cette tour de guet secrète pour épier nos eaux.
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