Gaston Leroux - Un Homme Dans La Nuit
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– Vous oubliez, ma chère, que j’ai sa déclaration, laissez donc ces messieurs nous dire tout ce qu’ils savent de celui que nous attendons.
– Mon Dieu! madame, dit le comte Grékoff, je croyais vous avoir raconté que cet homme était le seul qui sût quelque chose de précis sur le prince Agra. Ne le séparez point trop du prince. En Europe, ils apparaissent ensemble. Je l’ai vu à Saint-Pétersbourg, à l’époque où le prince Agra s’y trouvait, et le duc l’a vu à Vienne au moment du drame de Meyerling, alors que le prince venait de disparaître. Voilà encore bien des coïncidences! Qui nous dit qu’elles ne se reproduiront point, et que derrière le prince Agra on ne verra pas apparaître cet individu bizarre et mystérieux, qui se fait appeler Arnoldson, mais que nous nommions tous…
Des cris interrompirent le comte.
– Silence! silence! criait-on à toutes les tables; Judic va chanter!
II M. MARTINET SE GRISE
Aïe donc!… on…
Aïe donc!… on…
Ah! qu’il fait bon
Couper… du jonc!…
«Entendre» Judic couper du jonc est un plaisir toujours nouveau. On applaudit ferme, et elle céda sa place à Brasseur, qui excita les rires. Et puis le champagne coula à pleines coupes.
Autour des tables, on était d’une gaieté de «bon aloi». Seul, M. Martinet se distinguait par ses plaisanteries risquées et bruyantes, quoique, dans une soirée costumée, bien des incartades soient de mise.
– Martinet, veux-tu te tenir tranquille! cria Diane par-dessus les tables.
Celui-ci se levait, en effet. Il avait une coupe dans la main. Il fit un signe à Diane et cria, très rouge:
– Je bois à toute la famille!
– Je t’écoute, fit Diane, et se penchant vers son voisin: c’est mon beau-frère.
Martinet s’était relevé avec son verre et criait encore:
– Mesdames et messieurs, princes et princesses, artistes journalistes et littérateurs, je suis calicot et je m’en vante. Je lève mon verre à tout le commerce de la rue du Sentier!
– Certains travestis évoquaient des chefs d’État.
Une femme fit asseoir de force Martinet, et Félix Faure lui dit:
– Vous faites bien du bruit, monsieur!
– Nous sommes ici pour cela, Nicolas! fit Martinet en se tournant vers le tsar, qui lui sourit le plus aimablement du monde.
Martinet ne résista pas à ce sourire.
– Vive la Russie! cria-t-il.
Nicolas II lui dit:
– Vous êtes bien gentil.
Lawrence dit à Martinet:
– Monsieur, vos cris ne me gênent point, mais vous remuez beaucoup votre chaise et vous venez de me la poser sur le pied.
– Je vous fais mille excuses, monsieur Lawrence.
– Tiens, vous me connaissez donc?
– J’ai cet honneur.
– Depuis longtemps?
– Depuis l’automne dernier.
– Et dans quelles circonstances me connûtes-vous? Pouvez-vous me le dire?
– Oh! monsieur Lawrence! Il n’y a point d’indiscrétion à cela. C’est moi qui fus chargé des tapisseries qui garnissent aujourd’hui les murs de votre hôtel de l’avenue Henri-Martin. Je vous vis cent fois, mais vous ne me remarquâtes point.
– C’est ma femme, en effet, qui s’occupe de ces choses.
– Une bien digne et bien belle femme que vous avez là, monsieur Lawrence.
Lawrence sourit sans répondre, et Martinet reprit:
– Oh! soit dit sans vous offenser, en tout bien tout honneur! Je le dis comme je le pense.
– Vous êtes un brave homme, monsieur Martinet.
– Je connais aussi beaucoup monsieur votre fils. Il m’a rendu de nombreux services.
– Et lesquels, mon Dieu? Mon fils vous a rendu des services, voilà qui m’étonne fort.
– Il m’a bien tapé quatre mille clous!
– Oui, vraiment? Il voulait donc faire son apprentissage de tapissier?
– Vous voulez rire, monsieur. M. Pold voulait s’amuser. Nous avons conservé, depuis, d’excellentes relations.
– Comment cela?
– Chaque fois qu’il passe, avec sa «bécane», par la rue du Sentier, il vient me donner un petit bonjour. C’est un brave enfant, et grand, et bien portant, et d’une force peu ordinaire pour ses vingt ans. On lui en donnerait vingt-trois.
– Je vois que vous connaissez ma famille.
– Comment va M lleLily?
– Ah! ah! M lleLily aussi? Mais elle est en excellente santé, mon brave.
– Et toujours charmante?
– Toujours, monsieur Martinet, toujours. Mais dites-moi, comment vous trouvez-vous ici? Avez-vous donc la coutume de fréquenter acteurs et journalistes?
– Que non, monsieur, et c’est bien pour cela que je suis venu. Ne les connaissant pas et étant fort curieux de ma nature, j’ai voulu les voir de près. Alors je me suis adressé à ma belle-sœur, et voilà!
– Comment «Et voilà»? C’est votre belle-sœur qui vous a fait inviter? Elle connaît donc le directeur des Variétés-Parisiennes?
– Beaucoup, monsieur. Ma belle-sœur est cette jeune personne pour laquelle vous vous êtes dérangé tout à l’heure, et avec qui vous vous êtes entretenu un instant.
– Diane?
– Si vous voulez. C’est le nom qu’elle s’est donné quand elle a mal tourné. Au fond, elle a bien fait de ne point conserver le nom d’une famille qu’elle eût déshonoré.
– Vous êtes dur pour votre belle-sœur, monsieur.
– Je l’ai été, monsieur, mais je ne le suis plus. Je lui ai, ou plutôt nous lui avons pardonné. À Paris, il faut savoir ne point être trop sévère sur le chapitre des mœurs. C’est ce que j’ai fait comprendre à ma femme, qui tenait rigueur à sa sœur de la profession qu’elle avait embrassée. Elle a cédé à mes objurgations et, depuis, nous ne nous en trouvons pas plus mal. C’est grâce à Diane que notre clientèle a augmenté dans des proportions considérables. Tout ce que je vous raconte là ne vous ennuie point, monsieur?
– Eh! non.
– Mais vous ne buvez pas, monsieur. Personne ne boit ici. Ces gens-là ne savent pas boire. À votre santé et à celle de votre charmante famille! Vous ne trouvez pas que ça manque d’entrain? J’étais venu dans l’espérance d’assister à une orgie et je crois, ma parole, que ça va être plus ennuyeux que dans le monde. Peuh! des poseurs!
– Attendez la fin, monsieur Martinet.
– Ah! la fin sera comme le commencement. Et puis, vous savez, rien ne m’épate plus, moi, j’ai trop voyagé.
Fatigué, Lawrence ne l’écoutait plus. Il cessa de lui parler. Mais M. Martinet n’en continua pas moins:
– Oui, j’ai beaucoup voyagé. «Tel que vous me voyez», j’ai traversé l’Amérique.
Lawrence se taisait toujours.
– Oui, l’Amérique, de l’est à l’ouest, de New York à San Francisco. J’ai passé huit jours et huit nuits sur le Pacific railway.
M. Martinet se retourna vers Lawrence et fut étonné du regard qu’il rencontra.
– Cela vous étonne, dit-il, que j’aie tant voyagé que cela! À me voir, on me dirait un petit-bourgeois, bien tranquille, un calicot qui n’a jamais quitté son magasin. Eh bien! «tel que vous me voyez», il paraît que j’ai couru les plus grands dangers. J’ai failli être mangé par les sauvages.
Lawrence demanda d’une voix calme:
– Il y a longtemps, monsieur, que vous êtes allé en Amérique?
– Mon Dieu! cela ne date pas d’hier. J’avais une vingtaine d’années de moins à cette époque; j’étais svelte et élégant. Depuis, j’ai pris du ventre et quelques cheveux blancs. Je vais sur mes quarante-cinq ans, monsieur. Je ne regrette point les années passées, parce que je les ai bien employées, et que mon petit commerce de tapissier marchand de meubles est fort prospère.
Il vida sa coupe.
Lawrence semblait s’intéresser maintenant au verbiage de M. Martinet.
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