Gaston Leroux - Un Homme Dans La Nuit
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– All right!
– Et si ça ne suffisait pas encore, vous abandonneriez sans doute les immenses terrains que vous venez d’acheter au pied des collines Noires et qui sont, dit-on, infiniment riches en minerai d’or?
– All right!
– Et toute votre fortune acquise, enfin! Et vous iriez joyeusement à la ruine, quitte à recommencer une fortune nouvelle, plutôt que de renoncer à ce joyau unique au monde et qui vaut à lui seul toutes les richesses de la terre: miss Mary!
Jonathan baissa la tête et fit doucement un dernier « all right!» .
– Vous connaissez maintenant l’état de votre cœur, conclut Charley.
– Oui, tout cela est vrai. Je donnerais tout pour Mary.
Il prit la main de la jeune fille, la serra dans les siennes en un geste de passion.
– Vous voyez, Mary, ce que vous avez fait de mon vieux cœur tanné, comme dit Charley.
Miss Mary tourna lentement la tête vers le roi de l’huile et lui sourit.
– Oh! votre sourire, Mary, votre sourire! Il faut que vous sachiez ce que m’a fait votre sourire. Il faut que vous sachiez ce que j’étais avant votre sourire!
Sir Jonathan se leva et allait, sans aucun doute, se livrer à une tirade de «jeune premier», quand il se rassit soudain et, se tournant vers Charley:
– Avant, il faut que je vous parle business, mon bon Charley. Réglons la situation comme si l’un de nous devait être scalpé dans deux heures. Je puis mourir… disparaître…
– Plus bas! interrompit Charley. Si le stewart entendait, il rirait.
– Je puis mourir, et il faut que vous connaissiez le but de notre voyage à Denver.
– Je vous écoute.
– Vous me disiez tout à l’heure que j’avais acheté d’immenses terrains au pied des collines Noires et qu’ils devaient être riches en minerai d’or. C’est vrai. Malheureusement, l’or est engagé dans ces minerais en parties presque invisibles. On ne peut l’en extraire qu’au prix des plus grandes difficultés. Cela tient aux sulfures qui l’entourent. Jusqu’alors, on a usé de la vapeur d’eau surchauffée, comme désulfurant, sur ce minerai, préalablement réduit en poussière, et l’on a traité ce résidu par l’amalgamation. Les résultats sont plus que médiocres. Et c’est ce qui explique le peu de valeur relative de ces terrains et le bon marché de leur vente. Mais imaginez un procédé inconnu, une invention nouvelle qui fasse rendre à ces terrains vingt fois plus d’or qu’ils n’en donnent à cette heure… Alors, c’est la fortune.
– Sir Jonathan, interrompit Charley, vous parlez comme un pauvre.
– On n’est jamais assez riche. Eh bien, ce procédé, je le possède, Charley. Et c’est pour l’expérimenter que nous nous rendons au pied des collines Noires. Vous comprenez dès lors que je ne tiens point à emporter avec moi, si je disparais, le secret de l’invention. Vous me fûtes toujours un employé fidèle, Charley, et intelligent. À Oil City, vous m’avez été du plus grand secours, et je vous dois en partie la prospérité de mes établissements. Si le sort veut que je ne puisse exploiter mes terrains aurifères avec le procédé dont je vous parle, je ne vous lègue pas les terrains, mais je vous donne le procédé. Je vous jure que c’est mieux.
– Et comment pourrai-je prendre connaissance de cette invention merveilleuse?
– Voici. Vous laissez, à Cheyenne, l’Union Pacific railway. Vous prenez l’embranchement de l’Union Pacific railroad et vous débarquez à Denver. Allez immédiatement à l’hôtel d’Albany et demandez sir Wallace. C’est un de mes meilleurs amis. Quand vous le verrez venir à vous, prononcez immédiatement ces paroles convenues: « The queen city of the Plains» . Sir Wallace comprendra et vous livrera un pli. Je le lui ai remis à mon dernier voyage au lac Salé, ne voulant point emporter avec moi les papiers précieux qu’il contient. Ils vous appartiendront, Charley. C’est le procédé, c’est l’invention merveilleuse, comme vous disiez tout à l’heure.
– Merci, sir Jonathan. Mais vous n’êtes pas encore enterré, que diable! Et si je ne dois être riche qu’au lendemain de votre mort, je suis pauvre pour longtemps. Que ne prenez-vous l’habitude d’être généreux de votre vivant? Cette générosité après décès est profondément immorale. Elle pousse les plus vertueux à désirer secrètement qu’un accident propice leur enlève les êtres les plus chers.
– Vous avez de ces pensées, Charley?
– Parfaitement, depuis que vous m’avez entretenu d’une fortune possible…
– Vous voulez plaisanter. Cela m’étonne. Vous ne plaisantez jamais. Vous êtes d’une humeur bizarre, Charley.
– Si je pense à votre mort, je pense aussi au désespoir que miss Mary en ressentirait, et cela m’empêche de la souhaiter.
– Voilà qui est bien dit, mon ami. Cette chère Mary!
Jonathan se tourna vers la jeune fille.
– À vous aussi, dit-il, j’ai pensé.
– Allons, allons, ne nous attendrissons pas, interrompit Charley. Je vous en prie, ne nous racontez point votre testament…
– C’est vrai. Je suis une vieille bête. C’est de votre faute, Mary. Jamais je n’eusse pensé à ces choses avant votre sourire, ma petite Mary. Et, maintenant que j’ai réglé le business, je veux vous parler de mon amour pour vous et vous dire ce que vous avez fait de cet animal grossier qui était le roi de l’huile.
Miss Mary desserra les dents.
– Je sais ce que je vous dois, mon bon ami, mais vous ne me devez rien. À vous entendre, on vous croirait mon obligé. Je ne le veux pas.
– Ma foi, voilà une belle querelle amoureuse, fit Charley, sarcastique.
– Oui, je veux lui dire que j’étais une sorte de monstre au physique et au moral, un être égoïste et féroce qui a fait souffrir et mourir quantité de misérables pour l’édification de sa fortune et la satisfaction de ses instincts. Maintenant, je ne suis plus ce monstre moral…
– Mais vous êtes toujours le monstre physique, dit froidement Charley.
Un peu «estomaqué», le roi de l’huile se tourna vers Charley:
– Que signifie ceci?
– Ceci signifie que, si miss Mary a modifié le monstre moral, elle a laissé son enveloppe au monstre physique. Vous ne sauriez vous froisser de vos propres expressions. Il n’était point en son pouvoir de faire tomber votre ventre, que je sache, ni de changer la couleur de vos cheveux.
Jonathan répondit tristement:
– Hélas! non. Mais, puisqu’elle m’accepte ainsi, c’est que je ne lui déplais point. N’est-ce pas, Mary?
– Je serai votre femme, dit-elle.
– Vous voyez bien. Mary n’a jamais menti.
Et le roi de l’huile eut un attendrissement. Pour se donner une contenance, il tira son couteau de sa poche, un large couteau effilé qui pouvait servir à découper les gens et les choses, à tailler les Indiens et les ongles. Il en usa pour se nettoyer les dents.
Et comme les observations peu flatteuses de Charley sur son physique lui trottaient par la tête, il ouvrit un petit miroir qu’il avait en réserve dans son gilet et se contempla dans la glace, cependant que son couteau nettoyait sa mâchoire.
À ce moment, sir Jonathan avait en face de lui miss Mary et tournait le dos à Charley. Tout en jouant du couteau dans sa bouche, il se répétait à part lui les paroles de Mary: «Je serai votre femme… Je serai votre femme… Je serai votre…»
Il n’acheva pas cette dernière phrase intime. Son couteau lui échappa des mains, et le roi de l’huile devint d’une pâleur mortelle…
Dans sa glace, il venait de voir, derrière lui, Charley dont les lèvres articulaient nettement et silencieusement, à l’adresse de miss Mary, ces trois mots: «I love you.»
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