Agatha Christie - Le train de 16 h 50

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Le train de 16 h 50: краткое содержание, описание и аннотация

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Allant dans la même direction et presque à vitesse égale, les deux trains semblaient disputer un match. Mrs McGillicuddy, pour se distraire, regardait les occupants qui s'offraient à sa vue, mais ce qu'elle vit lui arracha un petit cri. Debout, le dos tourné, un homme serrait la gorge d'une femme ; il l'étranglait. Le hasard voulu que le « 16 h 50 » ralentît et que le train « parallèle » le dépasse, disparaissant dans la nuit.

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— J’imagine qu’il est très riche.

— Tout ça, c’est les Folies Crackenthorpe, comme je dis toujours. Tout a commencé avec Mr Crackenthorpe père. Un sacré malin, qu’c’était ! Il a fait fortune, et il a construit sa maison ici. Un vrai dur à cuire, à c’qu’on raconte, et qu’oubliait jamais une offense ! Mais avec tout ça, lui , il était pas regardant. Jamais radin, jamais mesquin. Mais bien déçu par ses fils, à c’qu’on dit aussi. Il leur a fait donner de l’instruction, les a élevés comme des gentlemen — Oxford, et tout ça. Moyennant quoi, ils ont jamais voulu se mettre au travail — c’était pas assez chic pour eux ! Le cadet a épousé une actrice et il s’est tué en voiture un jour qu’il avait trop bu. L’aîné — le nôtre, si vous me suivez — son père le portait pas vraiment dans son cœur, comme qui dirait. Il passait son temps à voyager et à acheter un tas de statues qu’il ramenait à la maison. L’était pas si près de ses sous, en son jeune temps — paraît que ça lui est venu sur le tard. Non, ils se sont jamais bien entendu, son père et lui, à c’qu’on m’en a dit.

Lucy enregistrait ces informations avec un air d’intérêt poli. Le vieil homme s’adossa au mur pour continuer son récit. Il aimait nettement mieux discourir que travailler :

— Il est mort en 1928, le vieux. Parlez d’un sale caractère ! Pas question de discuter avec lui : il supportait pas la contradiction !

— Et à sa mort, l’actuel Mr Crackenthorpe est venu s’installer ici ?

— Oui. Avec ses enfants. Quasiment adultes, qu’ils étaient déjà.

— Bon, eh bien, j’imagine que vous avez envie de vous remettre à l’ouvrage, hasarda Lucy. Il ne faut pas me laisser vous accaparer.

— Bah ! rétorqua le vieil Hillman, vu l’heure qu’il est déjà, y a plus d’ouvrage qui tienne. On n’y voit déjà quasiment plus.

Lucy retourna vers la maison, en s’arrêtant pour inspecter au passage un boqueteau de bouleaux et d’azalées.

Elle trouva Emma Crackenthorpe dans le hall d’entrée, une lettre à la main. Le courrier de l’après-midi venait d’être distribué :

— Mon neveu sera ici demain, avec un de ses camarades de pension. La chambre d’Alexander est celle qui donne sur la véranda. Son camarade, James Stoddart-West, dormira dans la chambre voisine. Ils utiliseront la salle de bains qui se trouve de l’autre côté du corridor.

— Bien, miss Crackenthorpe. Je vais faire préparer ces chambres.

— Ils arriveront dans la matinée, avant le déjeuner.

Elle hésita une seconde avant d’ajouter :

— Et je suis certaine qu’ils auront très faim.

— Bien entendu, dit Lucy. Que diriez-vous d’un rôti de bœuf ? Et d’une tarte à la mélasse, peut-être ?

— Alexander adore la tarte à la mélasse.

Les deux garçons arrivèrent le lendemain matin. Ils avaient l’un comme l’autre les cheveux bien peignés, un air trop angélique pour être vrai, et des manières irréprochables. Alexander Eastley était un blond aux yeux bleus, James Stoddart-West était brun et portait des lunettes.

Pendant le déjeuner, ils discoururent avec gravité sur l’actualité sportive avec, de temps à autre, quelques allusions au dernier film d’aventures spatiales. On aurait dit deux vénérables professeurs discutant des instruments de l’ère paléolithique. Lucy, à les observer, se sentait étrangement jeune.

L’aloyau de bœuf disparut en un clin d’œil, et la tarte à la mélasse fut engloutie jusqu’à la dernière miette.

— Des ogres, marmonna Mr. Crackenthorpe. Des ogres affamés ! Ils ne me laisseront que les yeux pour pleurer.

Alexander lui décocha, de ses yeux bleus, un regard chargé de réprobation :

— Si vous n’avez pas les moyens d’acheter de la viande, nous nous contenterons de pain et de fromage, grand-père.

— Les moyens ? Je les ai , les moyens ! Mais j’ai horreur du gaspillage, c’est tout.

— Nous n’avons absolument rien gaspillé, monsieur, protesta James Stoddart-West en regardant son assiette impeccablement nettoyée.

— Vous mangez deux fois plus que moi !

— C’est que nous sommes en pleine croissance, expliqua obligeamment Alexander. L’apport en protéines est essentiel.

Le vieil homme émit un grognement plaintif.

Comme les deux garçons quittaient la table, Lucy entendit Alexander expliquer à son ami :

— Ne fais pas attention à mon grand-père. Il suit un genre de régime, et ça le rend un peu bizarre. Et en plus, il est avare comme pas deux. Il doit souffrir d’un complexe, mais je ne sais pas lequel.

Et James Stoddart-West de répondre, compréhensif :

— J’avais une tante comme ça, elle se croyait toujours au bord de la ruine. En fait, elle était pleine aux as. Pathologique, d’après le toubib. Tu as pensé à prendre ce ballon de foot, Alex ?

Après avoir desservi et lavé la vaisselle, Lucy sortit. On entendait les cris des garçons sur la pelouse, à quelque distance de la maison. Elle prit la direction opposée et descendit jusqu’à la grille d’entrée avant de s’enfoncer dans un épais fourré de rhododendrons. Là, soulevant chaque branche pour regarder dessous, elle se mit à chercher avec ordre et méthode. Elle allait ainsi d’un pied de rhododendron à l’autre, raclant la terre avec un club de golf, quand la petite voix polie d’Alexander la fit tressaillir :

— Vous avez perdu quelque chose, miss Eyelesbarrow ?

— Une balle de golf, s’empressa de répondre Lucy. Plusieurs, même. Je m’entraîne presque chaque après-midi, et j’ai égaré une quantité de balles. Aujourd’hui, je me suis juré d’en retrouver au moins quelques-unes.

— On va vous aider, s’offrit galamment Alexander.

— C’est très gentil à vous. Je vous croyais en train de jouer au football.

— Impossible de continuer à jouer au foot, expliqua James Stoddart-West. Ça nous met en nage. Vous pratiquez souvent le golf ?

— C’est un sport qui me plaît. Mais j’ai rarement l’occasion de le pratiquer.

— Je vois. C’est vous qui faites la cuisine, ici, n’est-ce pas ?

— Oui.

— C’est donc vous qui aviez préparé le déjeuner, aujourd’hui ?

— Oui. Vous l’avez trouvé bon ?

— Fabuleux, tout simplement, dit Alexander. La viande qu’on nous donne à la pension est épouvantable — de la semelle. J’adore quand c’est rose, avec plein de jus. Et la tarte à la mélasse était plutôt chouette, elle aussi.

— Il faut me dire quels sont vos plats favoris.

— Est-ce qu’on pourrait avoir des pommes meringuées, une fois ? C’est ce que je préfère à tout.

— Bien sûr.

Alexander poussa un soupir de bonheur anticipé.

— Il y a un jeu de golf miniature sous l’escalier, enchaîna-t-il. On pourrait faire une partie. Qu’est-ce que tu en penses, Stodders ?

Good-oh ! lança Stoddart-West pour toute réponse.

— Il n’est pas vraiment australien, expliqua poliment Alexander. Mais il s’entraîne à parler comme les Australiens pour le cas où ses parents l’emmèneraient voir le Test Match, l’année prochaine.

Avec les encouragements de Lucy, ils allèrent chercher le jeu de golf. Un peu plus tard, quand elle revint vers la maison, elle les trouva en train de l’installer sur la pelouse tout en se disputant sur l’emplacement des chiffres.

— On ne veut pas que ça ressemble à un cadran d’horloge, expliqua Stoddart-West. Ça, c’est bon pour les gamins. On veut un vrai terrain, avec des distances de tir variables. Dommage que ces plaques soient toutes rouillées. C’est à peine si on peut lire les chiffres.

— Elles auraient besoin d’un coup de peinture, diagnostiqua Lucy. Vous pourriez vous en procurer, demain, et les repeindre.

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