Arthur Doyle - Une Étude En Rouge
Здесь есть возможность читать онлайн «Arthur Doyle - Une Étude En Rouge» весь текст электронной книги совершенно бесплатно (целиком полную версию без сокращений). В некоторых случаях можно слушать аудио, скачать через торрент в формате fb2 и присутствует краткое содержание. Жанр: Классический детектив, на французском языке. Описание произведения, (предисловие) а так же отзывы посетителей доступны на портале библиотеки ЛибКат.
- Название:Une Étude En Rouge
- Автор:
- Жанр:
- Год:неизвестен
- ISBN:нет данных
- Рейтинг книги:5 / 5. Голосов: 1
-
Избранное:Добавить в избранное
- Отзывы:
-
Ваша оценка:
- 100
- 1
- 2
- 3
- 4
- 5
Une Étude En Rouge: краткое содержание, описание и аннотация
Предлагаем к чтению аннотацию, описание, краткое содержание или предисловие (зависит от того, что написал сам автор книги «Une Étude En Rouge»). Если вы не нашли необходимую информацию о книге — напишите в комментариях, мы постараемся отыскать её.
Une Étude En Rouge — читать онлайн бесплатно полную книгу (весь текст) целиком
Ниже представлен текст книги, разбитый по страницам. Система сохранения места последней прочитанной страницы, позволяет с удобством читать онлайн бесплатно книгу «Une Étude En Rouge», без необходимости каждый раз заново искать на чём Вы остановились. Поставьте закладку, и сможете в любой момент перейти на страницу, на которой закончили чтение.
Интервал:
Закладка:
Le nombre fatal était tombé de 20 à 15, puis de 15 à 10, sans que Jefferson eût donné de ses nouvelles. Les nombres allèrent diminuant, un par un: toujours pas de nouvelles! Chaque fois que le vieux fermier entendait passer un cavalier sur la route ou crier un conducteur après son attelage, il se précipitait à la grille: en vain! Quand il vit le nombre tomber de 5 à 4, puis à 3, le courage et l’espérance désertèrent son cœur. Sans aide, et connaissant mal les montagnes qui entouraient la colonie, comment s’évaderaient-ils? Les routes étaient surveillées d’une manière stricte; personne ne pouvait les utiliser sans une permission du Conseil. Il avait beau chercher, il ne voyait aucun moyen de détourner le coup suspendu sur sa tête. Jamais, cependant, sa résolution ne faiblit: les Mormons n’auraient pas sa fille; il mourrait plutôt!
Un soir, il était seul et réfléchissait. Le matin même, on avait inscrit le chiffre 2 sur un mur. Ce serait ensuite le dernier jour du délai accordé. Qu’adviendrait-il? Son imagination était pleine de visions vagues et terribles. Et sa fille, que ferait-on d’elle quand il ne serait plus là? Comment échapper au filet qui les enveloppait? Comment échapper au filet qui les enveloppait? Il laissa tomber sa tête sur la table et éclata en sanglots.
Soudain il se redressa. Il avait entendu un léger grattement: faible, mais distinct dans le silence de la nuit. Ce bruit était venu de l’extérieur. Ferrier se glissa dans le vestibule et tendit l’oreille. Il y eut une brève pause, puis le bruit faible, insinuant, recommença. De toute évidence, quelqu’un frappait doucement à la porte. S’agissait-il d’un assassin venant à minuit exécuter la sentence du tribunal secret? Ou bien d’un agent marquant le chiffre du dernier jour? Bah, une prompte mort vaudrait encore mieux que cette attente qui lui figerait le sang! Il prit son élan, tira le verrou et ouvrit toute grande la porte.
Dehors, tout était calme et silencieux. La nuit était brillante d’étoiles. Le fermier ne vit personne dans le petit jardin fermé par la clôture et la grille, ni sur la route. Il poussa un soupir de soulagement. Il regarda encore à droite, à gauche, enfin à ses pieds. Quelle ne fut pas sa surprise: un homme était allongé sur le sol, la face contre terre!
Sidéré, Ferrier dû s’appuyer contre le mur et porter la main à sa gorge pour ne pas crier. Sa première pensée fut que l’homme était blessé, peut-être mourant. Mais il le vit ramper sur le sol et entrer dans le vestibule aussi rapidement et silencieusement qu’un serpent. Une fois dans la maison, l’homme se dressa vivement sur ses pieds pour fermer la porte; il se retourna: le visage farouche de Jefferson Hope apparut au fermier.
«Bonté divine! balbutia John Ferrier. Que vous m’avez fait peur! Pourquoi diable êtes vous entré comme ça?
– Donnez-moi à manger, dit l’autre d’une voix éraillée. J’ai été quarante-huit heures sans boire ni manquer.»
Il se jeta sur le pain et la viande froide qui restaient du repas de son hôte.
«Comment va Lucy? demanda-t-il, sa faim apaisée.
– Bien, répondit Ferrier. Mais elle ne se doute pas du danger que nous courons.
– Tant mieux! La maison est gardée de tous côtés. Voilà pourquoi je suis venu en rampant. Ils sont peut-être malins, mais pas assez pour pincer un chasseur des montagnes de la Nevada.»
John Ferrier se sentait un autre homme. Il saisit la main calleuse de l’ami dévoué et la serra avec force.
«Je suis fier de vous! dit-il. Il n’y en a pas beaucoup qui seraient venus partager notre danger et nos peines.
– Vous l’avez dit! répondit le jeune chasseur. J’ai du respect pour vous, mais, si vous aviez été seul dans cette affaire, j’y aurais regardé à deux fois! C’est pour Lucy que je suis venu. Avant qu’il lui arrive le moindre mal, la famille Hope comptera un membre de moins!
– Qu’allons-nous faire?
– C’est demain le dernier jour. Si vous n’agissez pas cette nuit, vous êtes perdu. Deux chevaux et une mule nous attendent au cañon de l’Aigle. Combien d’argent avez-vous?
– Deux mille dollars en or et cinq mille en billets.
– Cela suffit. J’en ai autant. Il faut nous rendre à Carson City par les montagnes. Faites lever Lucy. C’est une chance que les domestiques ne couchent pas dans la maison.»
Pendant l’absence de Ferrier, Jefferson Hope fit un petit paquet de tout ce qu’il put trouver de comestible et il emplit d’eau une jarre de grès: il s’avait par expérience que, dans les montagnes, les sources sont rares. A peine avait-il terminé ces préparatifs, que le fermier revint avec Lucy tout habillée et prête à partir. Les épanchements entre les amoureux furent tendres, mais brefs: il n’y avait pas une minute à perdre.
«Partons tout de suite! dit Jefferson Hope, de la voix basse mais résolue d’un homme qui a mesuré la grandeur du péril mais qui s’est armé de courage pour l’affronter. Le devant et le derrière de la maison sont surveillés; mais, en faisant bien attention, nous devrions pouvoir nous enfuir par une fenêtre sur le côté et de là à travers champs. Une fois sur la route, nous ne serons plus qu’à trois kilomètres du ravin où nos montures attendent. A l’aube, nous devrions être en pleine montagne.
– Et si on nous arrête?» dit Ferrier.
Hope frappa la crosse du revolver qui gonflait sa tunique.
«S’ils sont trop nombreux, dit-il avec un sourire sinistre, nous en emmènerons deux ou trois avec nous!»
Ils avaient éteint les lumières. De la fenêtre, Ferrier contempla pour la dernière fois ses champs. Il s’était longtemps préparé à en faire le sacrifice. L’honneur et le bonheur de sa fille lui importaient beaucoup plus que sa fortune. Tout respirait une paix profonde: les arbres au bruissement léger et les grands champs de blé silencieux. Le moyen de croire que des meurtriers s’y tenaient tapis à l’affût? Cependant, le visage blême et l’expression figée du jeune chasseur en disaient long sur ce qu’il avait pu observer en s’approchant de la maison.
Ferrier porterait le sac d’or et de billets; Jefferson Hope, les maigres provisions, et Lucy, un petit paquet: ses choses les plus chères. Ils ouvrirent la fenêtre, lentement, doucement; quand un nuage rendit l’obscurité plus complète, ils se glissèrent dans le jardin, l’un après l’autre; tout recroquevillés et retenant leur souffle, d’un pas hésitant ils atteignirent la haie. Ils la longèrent jusqu’à une trouée qui s’ouvrait sur un champ de maïs. Là, le jeune homme saisit le bras de ses compagnons et les fit rentrer dans l’ombre, où ils restèrent muets et tremblants.
Ayant heureusement vécu dans la prairie, Jefferson Hope avait l’oreille très fine. Lui et ses amis venaient de se tapir, quand, à quelques mètres d’eux, se fit entendre le triste ululement d’un hibou, auquel répondit immédiatement un autre un peu plus loin. Au même instant, une ombre déboucha de la trouée et répéta le même signal plaintif. Un deuxième homme surgit.
«Demain à minuit! ordonna le premier. Quand l’engoulevent aura crié trois fois.
– Entendu! dit l’autre. Je préviens frère Drebber?
– Transmets-lui l’ordre. Lui le transmettra aux autres. Neuf à sept?
– Sept à cinq!» répondit l’autre.
Les deux ombres se séparèrent. Les dernières paroles échangées étaient sans doute des mots de passe. Le bruit des pas se perdit au loin.
Jefferson se releva d’un bond. Il aida ses compagnons à passer par la trouée et il les mena à travers champs en courant de toutes ses forces.
«Dépêchez-vous! Dépêchez-vous! les exhortait-il de temps en temps d’une voix entrecoupée. Nous franchissons le cordon de sentinelles. Tout dépend de notre rapidité. Dépêchez-vous!» Il soutint et porta presque la jeune fille hors d’haleine.
Читать дальшеИнтервал:
Закладка:
Похожие книги на «Une Étude En Rouge»
Представляем Вашему вниманию похожие книги на «Une Étude En Rouge» списком для выбора. Мы отобрали схожую по названию и смыслу литературу в надежде предоставить читателям больше вариантов отыскать новые, интересные, ещё непрочитанные произведения.
Обсуждение, отзывы о книге «Une Étude En Rouge» и просто собственные мнения читателей. Оставьте ваши комментарии, напишите, что Вы думаете о произведении, его смысле или главных героях. Укажите что конкретно понравилось, а что нет, и почему Вы так считаете.