Gaston Leroux - Le Mystère De La Chambre Jaune

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Le Mystère De La Chambre Jaune: краткое содержание, описание и аннотация

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Des cris et des coups de feu se font entendre dans une chambre annexe au laboratoire du pavillon du château où dort la belle Mathilde, fille du célèbre professeur Stangerson. Tout de suite, son père accompagné de l’un de ses domestiques, le père Jacques, se précipite à la porte qu’il trouve clause. Très vite rejoints par le concierge du Glandier et son épouse, ils parviennent à enfoncer la porte.
Une fois dans la «chambre jaune», ils découvrent Mathilde râlant, allongée sur le sol et pleine de sang. On peut apercevoir des marques impressionnantes d’ongles sur son cou. Le criminel a filé. Pourtant, la porte est prise d’assaut par quatre personnes et l’unique fenêtre grillagée de la pièce est verrouillée avec ses volets clos qu’on ne peut fermer que de l’intérieur. Aucune fuite n’est possible! Le jeune Rouletabille décide de se rendre sur le lieu du crime afin de retrouver la trace du malfaiteur.

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Dans la matinée qui suivit cette horrible nuit, nous avons vu réapparaître M. de Marquet, son greffier, les gendarmes. Nous avons tous été interrogés, excepté naturellement Mlle Stangerson qui était dans un état voisin du coma. Rouletabille et moi, après nous être concertés, n’avons dit que ce que nous avons bien voulu dire. J’eus garde de rien rapporter de ma station dans le cabinet noir ni des histoires de narcotique. Bref, nous tûmes tout ce qui pouvait faire soupçonner que nous nous attendions à quelque chose, et aussi tout ce qui pouvait faire croire que Mlle Stangerson «attendait l’assassin». La malheureuse allait peut-être payer de sa vie le mystère dont elle entourait son assassin… Il ne nous appartenait point de rendre un pareil sacrifice inutile… Arthur Rance raconta à tout le monde, fort naturellement – si naturellement que j’en fus stupéfait – qu’il avait vu le garde pour la dernière fois vers onze heures du soir. Celui-ci était venu dans sa chambre, dit-il, pour y prendre sa valise qu’il devait transporter le lendemain matin à la première heure à la gare de Saint-Michel «et s’était attardé à causer longuement chasse et braconnage avec lui»! Arthur-William Rance, en effet, devait quitter le Glandier dans la matinée et se rendre à pied, selon son habitude, à Saint-Michel; aussi avait-il profité d’un voyage matinal du garde dans le petit bourg pour se débarrasser de son bagage.

Du moins je fus conduit à le penser car M. Stangerson confirma ses dires; il ajouta qu’il n’avait pas eu le plaisir, la veille au soir, d’avoir à sa table son ami Arthur Rance parce que celui-ci avait pris, vers les cinq heures, un congé définitif de sa fille et de lui. M. Arthur Rance s’était fait servir simplement un thé dans sa chambre, se disant légèrement indisposé.

Bernier, le concierge, sur les indications de Rouletabille, rapporta qu’il avait été requis par le garde lui-même, cette nuit-là, pour faire la chasse aux braconniers (le garde ne pouvait plus le contredire), qu’ils s’étaient donné rendez-vous tous deux non loin de la chênaie et que, voyant que le garde ne venait point, il était allé, lui, Bernier, au-devant du garde… Il était arrivé à hauteur du donjon, ayant passé la petite porte de la cour d’honneur, quand il aperçut un individu qui fuyait à toutes jambes du côté opposé, vers l’extrémité de l’aile droite du château; des coups de revolver retentirent dans le même moment derrière le fuyard; Rouletabille était apparu à la fenêtre de la galerie; il l’avait aperçu, lui Bernier, l’avait reconnu, l’avait vu avec son fusil et lui avait crié de tirer. Alors, Bernier avait lâché son coup de fusil qu’il tenait tout prêt… et il était persuadé qu’il avait mis à mal le fuyard; il avait cru même qu’il l’avait tué, et cette croyance avait duré jusqu’au moment où Rouletabille, dépouillant le corps qui était tombé sous le coup de fusil, lui avait appris que ce corps «avait été tué d’un coup de couteau»; que, du reste, il restait ne rien comprendre à une pareille fantasmagorie, attendu que, si le cadavre trouvé n’était point celui du fuyard sur lequel nous avions tous tiré, il fallait bien que ce fuyard fût quelque part. Or, dans ce petit coin de cour où nous nous étions tous rejoints autour du cadavre, «il n’y avait pas de place pour un autre mort ou pour un vivant» sans que nous le vissions!

Ainsi parla le père Bernier. Mais le juge d’instruction lui répondit que, pendant que nous étions dans ce petit bout de cour, la nuit était bien noire, puisque nous n’avions pu distinguer le visage du garde, et que, pour le reconnaître, il nous avait fallu le transporter dans le vestibule… À quoi le père Bernier répliqua que, si l’on n’avait pas vu «l’autre corps, mort ou vivant», on aurait au moins marché dessus, tant ce bout de cour est étroit. Enfin, nous étions, sans compter le cadavre, cinq dans ce bout de cour et il eût été vraiment étrange que l’autre corps nous échappât… La seule porte qui donnait dans ce bout de cour était celle de la chambre du garde, et la porte en était fermée. On en avait retrouvé la clef dans la poche du garde…

Tout de même, comme ce raisonnement de Bernier, qui à première vue paraissait logique, conduisait à dire qu’on avait tué à coups d’armes à feu un homme mort d’un coup de couteau, le juge d’instruction ne s’y arrêta pas longtemps. Et il fut évident pour tous, dès midi, que ce magistrat était persuadé que nous avions raté «le fuyard» et que nous avions trouvé là un cadavre qui n’avait rien à voir avec «notre affaire». Pour lui, le cadavre du garde était une autre affaire. Il voulut le prouver sans plus tarder, et il est probable que «cette nouvelle affaire» correspondait avec des idées qu’il avait depuis quelques jours sur les mœurs du garde, sur ses fréquentations, sur la récente intrigue qu’il entretenait avec la femme du propriétaire de l’auberge du «Donjon», et corroborait également les rapports qu’on avait dû lui faire relativement aux menaces de mort proférées par le père Mathieu à l’adresse du garde, car à une heure après-midi le père Mathieu, malgré ses gémissements de rhumatisant et les protestations de sa femme, était arrêté et conduit sous bonne escorte à Corbeil. On n’avait cependant rien découvert chez lui de compromettant; mais des propos tenus, encore la veille, à des rouliers qui les répétèrent, le compromirent plus que si l’on avait trouvé dans sa paillasse le couteau qui avait tué «l’homme vert».

Nous en étions là, ahuris de tant d’événements aussi terribles qu’inexplicables, quand, pour mettre le comble à la stupéfaction de tous, nous vîmes arriver au château Frédéric Larsan, qui en était parti aussitôt après avoir vu le juge d’instruction et qui en revenait, accompagné d’un employé du chemin de fer.

Nous étions alors dans le vestibule avec Arthur Rance, discutant de la culpabilité et de l’innocence du père Mathieu (du moins Arthur Rance et moi étions seuls à discuter, car Rouletabille semblait parti pour quelque rêve lointain et ne s’occupait en aucune façon de ce que nous disions). Le juge d’instruction et son greffier se trouvaient dans le petit salon vert où Robert Darzac nous avait introduits quand nous étions arrivés pour la première fois au Glandier. Le père Jacques, mandé par le juge, venait d’entrer dans le petit salon; M. Robert Darzac était en haut, dans la chambre de Mlle Stangerson, avec M. Stangerson et les médecins. Frédéric Larsan entra dans le vestibule avec l’employé de chemin de fer. Rouletabille et moi reconnûmes aussitôt cet employé à sa petite barbiche blonde: «Tiens! L’employé d’Épinay-sur-Orge!» m’écriai-je, et je regardai Frédéric Larsan qui répliqua en souriant: «Oui, oui, vous avez raison, c’est l’employé d’Épinay-sur-Orge.» Sur quoi Fred se fit annoncer au juge d’instruction par le gendarme qui était à la porte du salon. Aussitôt, le père Jacques sortit, et Frédéric Larsan et l’employé furent introduits. Quelques instants s’écoulèrent, dix minutes peut-être. Rouletabille était fort impatient. La porte du salon se rouvrit; le gendarme, appelé par le juge d’instruction, entra dans le salon, en ressortit, gravit l’escalier et le redescendit. Rouvrant alors la porte du salon et ne la refermant pas, il dit au juge d’instruction:

«Monsieur le juge, M. Robert Darzac ne veut pas descendre!

– Comment! Il ne veut pas!… s’écria M. de Marquet.

– Non! il dit qu’il ne peut quitter Mlle Stangerson dans l’état où elle se trouve…

– C’est bien, fit M. de Marquet; puisqu’il ne vient pas à nous, nous irons à lui…»

M. de Marquet et le gendarme montèrent; le juge d’instruction fit signe à Frédéric Larsan et à l’employé de chemin de fer de les suivre. Rouletabille et moi fermions la marche.

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