Gaston Leroux - Le Fantôme De L’Opéra
Здесь есть возможность читать онлайн «Gaston Leroux - Le Fantôme De L’Opéra» весь текст электронной книги совершенно бесплатно (целиком полную версию без сокращений). В некоторых случаях можно слушать аудио, скачать через торрент в формате fb2 и присутствует краткое содержание. Жанр: Исторический детектив, на французском языке. Описание произведения, (предисловие) а так же отзывы посетителей доступны на портале библиотеки ЛибКат.
- Название:Le Fantôme De L’Opéra
- Автор:
- Жанр:
- Год:неизвестен
- ISBN:нет данных
- Рейтинг книги:3 / 5. Голосов: 1
-
Избранное:Добавить в избранное
- Отзывы:
-
Ваша оценка:
- 60
- 1
- 2
- 3
- 4
- 5
Le Fantôme De L’Opéra: краткое содержание, описание и аннотация
Предлагаем к чтению аннотацию, описание, краткое содержание или предисловие (зависит от того, что написал сам автор книги «Le Fantôme De L’Opéra»). Если вы не нашли необходимую информацию о книге — напишите в комментариях, мы постараемся отыскать её.
Le Fantôme De L’Opéra — читать онлайн бесплатно полную книгу (весь текст) целиком
Ниже представлен текст книги, разбитый по страницам. Система сохранения места последней прочитанной страницы, позволяет с удобством читать онлайн бесплатно книгу «Le Fantôme De L’Opéra», без необходимости каждый раз заново искать на чём Вы остановились. Поставьте закладку, и сможете в любой момент перейти на страницу, на которой закончили чтение.
Интервал:
Закладка:
Le Persan, pressentant immédiatement la personnalité de ce singulier visiteur, ordonna qu’on l’introduisît sur-le-champ.
Le daroga ne s’était pas trompé. C’était le Fantôme! C’était Érik!
Il paraissait d’une faiblesse extrême et se retenait au mur comme s’il craignait de tomber… Ayant enlevé son chapeau, il montra un front d’une pâleur de cire. Le reste du visage était caché par le masque.
Le Persan s’était dressé devant lui.
«Assassin du comte Philippe, qu’as-tu fait de son frère et de Christine Daaé?»
À cette apostrophe formidable, Érik chancela et garda un instant le silence, puis, s’étant traîné jusqu’à un fauteuil, il s’y laissa tomber en poussant un profond soupir. Et là, il dit à petites phrases, à petits mots, à court souffle:
«Daroga, ne me parle pas du comte Philippe… Il était mort… déjà… quand je suis sorti de ma maison… il était mort… déjà… quand… la sirène a chanté… c’est un accident… un triste… un… lamentablement triste… accident… Il était tombé bien maladroitement et simplement et naturellement dans le lac!…
– Tu mens!» s’écria le Persan. Alors Érik courba la tête et dit:
«Je ne viens pas ici… pour te parler du comte Philippe… mais pour te dire que… je vais mourir…
– Où sont Raoul de Chagny et Christine Daaé?…
– Je vais mourir.
– Raoul de Chagny et Christine Daaé?
– … d’amour… daroga… je vais mourir d’amour… c’est comme cela… je l’aimais tant!… Et je l’aime encore, daroga, puisque j’en meurs, je te dis… Si tu savais comme elle était belle quand elle m’a permis de l’embrasser vivante, sur son salut éternel… C’était la première fois, daroga, la première fois, tu entends, que j’embrassais une femme… Oui, vivante, je l’ai embrassée vivante et elle était belle comme une morte!…»
Le Persan s’était levé et il avait osé toucher Érik. Il lui secoua le bras.
«Me diras-tu enfin si elle est morte ou vivante?…
– Pourquoi me secoues-tu ainsi? répondit Érik avec effort… Je te dis que c’est moi qui vais mourir… oui, je l’ai embrassée vivante…
– Et maintenant, elle est morte?
– Je te dis que je l’ai embrassée comme ça sur le front… et elle n’a point retiré son front de ma bouche!… Ah! c’est une honnête fille! Quant à être morte, je ne le pense pas, bien que cela ne me regarde plus… Non! non! elle n’est pas morte! Et il ne faudrait pas que j’apprenne que quelqu’un a touché un cheveu de sa tête! C’est une brave et honnête fille qui t’a sauvé la vie, par-dessus le marché, daroga, dans un moment où je n’aurais pas donné deux sous de ta peau de Persan. Au fond, personne ne s’occupait de toi. Pourquoi étais-tu là avec ce petit jeune homme? Tu allais mourir par-dessus le marché! Ma parole, elle me suppliait pour son petit jeune homme, mais je lui avais répondu que, puisqu’elle avait tourné le scorpion, j’étais devenu par cela même, et de sa bonne volonté, son fiancé et qu’elle n’avait pas besoin de deux fiancés, ce qui était assez juste; quant à toi, tu n’existais pas, tu n’existais déjà plus, je te le répète, et tu allais mourir avec l’autre fiancé!
«Seulement, écoute bien, daroga, comme vous criiez comme des possédés à cause de l’eau, Christine est venue à moi, ses beaux grands yeux bleus ouverts et elle m’a juré, sur son salut éternel, qu’elle consentait à être ma femme vivante! Jusqu’alors, dans le fond de ses yeux, daroga, j’avais toujours vu ma femme morte; c’était la première fois que j’y voyais ma femme vivante. Elle était sincère, sur son salut éternel. Elle ne se tuerait point. Marché conclu. Une demi-minute plus tard, toutes les eaux étaient retournées au Lac, et je tirais ta langue, daroga, car j’ai bien cru, ma parole, que tu y resterais!… Enfin!… Voilà! C’était entendu! je devais vous reporter chez vous sur le dessus de la terre. Enfin, quand vous m’avez eu débarrassé le plancher de la chambre Louis-Philippe, j’y suis revenu, moi, tout seul.
– Qu’avais-tu fait du vicomte de Chagny? interrompit le Persan.
– Ah! tu comprends… celui-là, daroga, je n’allais pas comme ça le reporter tout de suite sur le dessus de la terre… C’était un otage… Mais je ne pouvais pas non plus le conserver dans la demeure du Lac, à cause de Christine; alors je l’ai enfermé bien confortablement, je l’ai enchaîné proprement (le parfum de Mazenderan l’avait rendu mou comme une chiffe) dans le caveau des communards qui est dans la partie la plus déserte de la plus lointaine cave de l’Opéra, plus bas que le cinquième dessous, là où personne ne va jamais et d’où l’on ne peut se faire entendre de personne. J’étais bien tranquille et, je suis revenu auprès de Christine. Elle m’attendait…»
À cet endroit de son récit, il paraît que le Fantôme se leva si solennellement que le Persan qui avait repris sa place dans son fauteuil dut se lever, lui aussi, comme obéissant au même mouvement et sentant qu’il était impossible de rester assis dans un moment aussi solennel et même (m’a dit le Persan lui-même) il ôta, bien qu’il eût la tête rase, son bonnet d’astrakan.
«Oui! Elle m’attendait! reprit Érik, qui se prit à trembler comme une feuille, mais à trembler d’une vraie émotion solennelle… elle m’attendait toute droite, vivante, comme une vraie fiancée vivante, sur son salut éternel… Et quand je me suis avancé, plus timide qu’un petit enfant, elle ne s’est point sauvée… non, non… elle est restée… elle m’a attendu… je crois bien même, daroga, qu’elle a un peu… oh! pas beaucoup… mais un peu, comme une fiancée vivante, tendu son front… Et… et… je l’ai… embrassée!… Moi!… moi!… moi!… Et elle n’est pas morte!… Et elle est restée tout naturellement à côté de moi, après que je l’ai eu embrassée, comme ça… sur le front… Ah! que c’est bon, daroga, d’embrasser quelqu’un!… Tu ne peux pas savoir, toi!… Mais moi! moi!… Ma mère, daroga, ma pauvre misérable mère n’a jamais voulu que je l’embrasse… Elle se sauvait… en me jetant mon masque!… ni aucune femme!… jamais!… jamais!… Ah! ah! ah! Alors, n’est-ce pas?… d’un pareil bonheur, n’est ce pas, j’ai pleuré. Et je suis tombé en pleurant à ses pieds… et j’ai embrassé ses pieds, ses petits pieds, en pleurant… Toi aussi tu pleures, daroga; et elle aussi pleurait… l’ange a pleuré…»
Comme il racontait ces choses, Érik sanglotait et le Persan, en effet, n’avait pu retenir ses larmes devant cet homme masqué qui, les épaules secouées, les mains à la poitrine, râlait tantôt de douleur et tantôt d’attendrissement.
«… Oh! daroga, j’ai senti ses larmes couler sur mon front à moi! à moi! à moi! Elles étaient chaudes… elles étaient douces! elles allaient partout sous mon masque, ses larmes! elles allaient se mêler à mes larmes dans mes yeux!… elles coulaient jusque dans ma bouche… Ah! ses larmes à elle, sur moi! Écoute, daroga, écoute ce que j’ai fait… J’ai arraché mon masque pour ne pas perdre une seule de ses larmes… Et elle ne s’est pas enfuie!… Et elle n’est pas morte! Elle est restée vivante, à pleurer… sur moi… avec moi… Nous avons pleuré ensemble!… Seigneur du ciel! vous m’avez donné tout le bonheur du monde!…»
Et Érik s’était effondré, râlant sur le fauteuil.
«Ah! Je ne vais pas encore mourir… tout de suite… mais laisse-moi pleurer!» avait-il dit au Persan.
Au bout d’un instant, l’Homme au masque avait repris:
«Écoute, daroga… écoute bien cela… pendant que j’étais à ses pieds… j’ai entendu qu’elle disait: «Pauvre malheureux Érik!» et elle a pris ma main!… Moi, je n’ai plus été, tu comprends, qu’un pauvre chien prêt à mourir pour elle… comme je te le dis, daroga!»
Читать дальшеИнтервал:
Закладка:
Похожие книги на «Le Fantôme De L’Opéra»
Представляем Вашему вниманию похожие книги на «Le Fantôme De L’Opéra» списком для выбора. Мы отобрали схожую по названию и смыслу литературу в надежде предоставить читателям больше вариантов отыскать новые, интересные, ещё непрочитанные произведения.
Обсуждение, отзывы о книге «Le Fantôme De L’Opéra» и просто собственные мнения читателей. Оставьте ваши комментарии, напишите, что Вы думаете о произведении, его смысле или главных героях. Укажите что конкретно понравилось, а что нет, и почему Вы так считаете.