Gaston Leroux - Le Fantôme De L’Opéra
Здесь есть возможность читать онлайн «Gaston Leroux - Le Fantôme De L’Opéra» весь текст электронной книги совершенно бесплатно (целиком полную версию без сокращений). В некоторых случаях можно слушать аудио, скачать через торрент в формате fb2 и присутствует краткое содержание. Жанр: Исторический детектив, на французском языке. Описание произведения, (предисловие) а так же отзывы посетителей доступны на портале библиотеки ЛибКат.
- Название:Le Fantôme De L’Opéra
- Автор:
- Жанр:
- Год:неизвестен
- ISBN:нет данных
- Рейтинг книги:3 / 5. Голосов: 1
-
Избранное:Добавить в избранное
- Отзывы:
-
Ваша оценка:
- 60
- 1
- 2
- 3
- 4
- 5
Le Fantôme De L’Opéra: краткое содержание, описание и аннотация
Предлагаем к чтению аннотацию, описание, краткое содержание или предисловие (зависит от того, что написал сам автор книги «Le Fantôme De L’Opéra»). Если вы не нашли необходимую информацию о книге — напишите в комментариях, мы постараемся отыскать её.
Le Fantôme De L’Opéra — читать онлайн бесплатно полную книгу (весь текст) целиком
Ниже представлен текст книги, разбитый по страницам. Система сохранения места последней прочитанной страницы, позволяет с удобством читать онлайн бесплатно книгу «Le Fantôme De L’Opéra», без необходимости каждый раз заново искать на чём Вы остановились. Поставьте закладку, и сможете в любой момент перейти на страницу, на которой закончили чтение.
Интервал:
Закладка:
… La moindre sorte de bruit qui nous vient par la trappe que j’ai en vain essayé de refermer, nous rejette dans la plus atroce angoisse… Quelle heure est-il?… Nous n’avons plus une allumette sur nous… Et cependant il faudrait savoir… M. de Chagny imagine de briser le verre de sa montre et de tâter les deux aiguilles… Un silence pendant lequel il tâte, il interroge les aiguilles du bout des doigts. L’anneau de la montre lui sert de point de repère!… Il estime à l’écartement des aiguilles qu’il peut être justement onze heures…
Mais les onze heures qui nous font tressaillir, sont peut-être passées, n’est-ce pas?… Il est peut-être onze heures et dix minutes… et nous aurions au moins encore douze heures devant nous.
Et, tout à coup, je crie:
«Silence!»
Il m’a semblé entendre des pas dans la demeure à côté.
Je ne me suis pas trompé! j’entends un bruit de portes, suivi de pas précipités. On frappe contre le mur. La voix de Christine Daaé:
«Raoul! Raoul!»
Ah! nous crions tous à la fois, maintenant, de l’un et de l’autre côté du mur. Christine sanglote, elle ne savait point si elle retrouverait M. de Chagny vivant!… Le monstre a été terrible, paraît-il… Il n’a fait que délirer en attendant qu’elle voulût bien prononcer le «oui» qu’elle lui refusait… Et cependant, elle lui promettait ce «oui» s’il voulait bien la conduire dans la chambre des supplices!… Mais il s’y était obstinément opposé, avec des menaces atroces à l’adresse de tous ceux de la race humaine… Enfin, après des heures et des heures de cet enfer, il venait de sortir à l’instant… la laissant seule pour réfléchir une dernière fois…
… Des heures et des heures!… Quelle heure est-il? Quelle heure est-il, Christine?…
«Il est onze heures!… onze heures moins cinq minutes!…
– Mais quelles onze heures?…
– Les onze heures qui doivent décider de la vie ou de la mort!… Il vient de me le répéter en partant, reprend la voix râlante de Christine… Il est épouvantable! Il délire et il a arraché son masque et ses yeux d’or lancent des flammes! Et il ne fait que rire!… Il m’a dit en riant, comme un démon ivre: “Cinq minutes! Je te laisse seule à cause de ta pudeur bien connue!… Je ne veux pas que tu rougisses devant moi quand tu me diras ‘oui’, comme les timides fiancées!… Que diable! on sait son monde!” Je vous ai dit qu’il était comme un démon ivre!… “Tiens! (et il a puisé dans le petit sac de la vie et de la mort) Tiens! m’a-t-il dit, voilà la petite clef de bronze qui ouvre les coffrets d’ébène qui sont sur la cheminée de la chambre Louis-Philippe… Dans l’un de ces coffrets, tu trouveras un scorpion et dans l’autre une sauterelle, des animaux très bien imités en bronze du Japon; ce sont des animaux qui disent oui et non! C’est-à-dire que tu n’auras qu’à tourner le scorpion sur son pivot, dans la position contraire à celle où tu l’auras trouvé… cela signifiera à mes yeux, quand je rentrerai dans la chambre Louis-Philippe, dans la chambre des fiançailles: oui!… La sauterelle, elle, si tu la tournes, voudra dire: non! à mes yeux, quand je rentrerai dans la chambre Louis-Philippe, dans la chambre de la mort!…” Et il riait comme un démon ivre! Moi, je ne faisais que lui réclamer à genoux la clef de la chambre des supplices, lui promettant d’être à jamais sa femme s’il m’accordait cela… Mais il m’a dit qu’on n’aurait plus besoin jamais de cette clef et qu’il allait la jeter au fond du lac!… Et puis, en riant comme un démon ivre, il m’a laissée en me disant qu’il ne reviendrait que dans cinq minutes, à cause qu’il savait tout ce que l’on doit, quand on est un galant homme, à la pudeur des femmes!… Ah! oui, encore il m’a crié: “La sauterelle!… Prends garde à la sauterelle!… Ça ne tourne pas seulement une sauterelle, ça saute!… ça saute!… ça saute joliment!…”»
J’essaie ici de reproduire avec des phrases, des mots entrecoupés, des exclamations, le sens des paroles délirantes de Christine!… Car, elle aussi, pendant ces vingt-quatre heures, avait dû toucher le fond de la douleur humaine… et peut-être avait-elle souffert plus que nous!… À chaque instant, Christine s’interrompait et nous interrompait pour s’écrier: «Raoul! souffres-tu?…» Et elle tâtait les murs, qui étaient froids maintenant, et elle demandait pour quelle raison ils avaient été si chauds!… Et les cinq minutes s’écoulèrent et, dans ma pauvre cervelle, grattaient de toutes leurs pattes le scorpion et la sauterelle!…
J’avais cependant conservé assez de lucidité pour comprendre que si l’on tournait la sauterelle, la sauterelle sautait… et avec elle beaucoup de ceux de la race humaine! Point de doute que la sauterelle commandait quelque courant électrique destiné à faire sauter la poudrière!… Hâtivement, M. de Chagny, qui semblait maintenant, depuis qu’il avait réentendu la voix de Christine, avoir recouvré toute sa force morale, expliquait à la jeune fille dans quelle situation formidable nous nous trouvions, nous et tout l’Opéra… Il fallait tourner le scorpion, tout de suite…
Ce scorpion, qui répondait au oui tant souhaité par Érik, devait être quelque chose qui empêcherait peut-être la catastrophe de se produire.
«Va!… va donc, Christine, ma femme adorée!…» commanda Raoul.
Il y eut un silence.
«Christine, m’écriai-je, où êtes-vous?
– Auprès du scorpion!
– N’y touchez pas!»
L’idée m’était venue – car je connaissais mon Érik – que le monstre avait encore trompé la jeune femme. C’était peut-être le scorpion qui allait tout faire sauter. Car, enfin, pourquoi n’était-il pas là, lui? Il y avait beau temps maintenant que les cinq minutes étaient écoulées… et il n’était pas revenu… Et il s’était sans doute mis à l’abri!… Et il attendait peut-être l’explosion formidable… Il n’attendait plus que ça!… Il ne pouvait pas espérer, en vérité, que Christine consentirait jamais à être sa proie volontaire!… Pourquoi n’était-il pas revenu?… Ne touchez pas au scorpion!…
«Lui!… s’écria Christine. Je l’entends!… Le voilà!…»
Il arrivait, en effet. Nous entendîmes ses pas qui se rapprochaient de la chambre Louis-Philippe. Il avait rejoint Christine. Il n’avait pas prononcé un mot…
Alors, j’élevai la voix:
«Érik! c’est moi! Me reconnais-tu?»
À cet appel, il répondit aussitôt sur un ton extraordinairement pacifique:
«Vous n’êtes donc pas morts là-dedans?… Eh bien, tâchez de vous tenir tranquilles.»
Je voulus l’interrompre, mais il me dit si froidement que j’en restai glacé derrière mon mur: «Plus un mot, daroga, ou je fais tout sauter!»
Et aussitôt il ajouta:
«L’honneur doit en revenir à mademoiselle!… Mademoiselle n’a pas touché au scorpion (comme il parlait posément!), mademoiselle n’a pas touché à la sauterelle (avec quel effrayant sang-froid!), mais il n’est pas trop tard pour bien faire. Tenez, j’ouvre sans clef, moi, car je suis l’amateur de trappes, et j’ouvre et ferme tout ce que je veux, comme je veux… J’ouvre les petits coffrets d’ébène: regardez-y, mademoiselle, dans les petits coffrets d’ébène… les jolies petites bêtes… Sont-elles assez bien imitées… et comme elles paraissent inoffensives… Mais l’habit ne fait pas le moine! (Tout ceci d’une voix blanche, uniforme…) Si l’on tourne la sauterelle, nous sautons tous, mademoiselle… Il y a sous nos pieds assez de poudre pour faire sauter un quartier de Paris… si l’on tourne le scorpion, toute cette poudre est noyée!… Mademoiselle, à l’occasion de nos noces, vous allez faire un bien joli cadeau à quelques centaines de Parisiens qui applaudissent en ce moment un bien pauvre chef-d’œuvre de Meyerbeer… Vous allez leur faire cadeau de la vie… car vous allez, mademoiselle, de vos jolies mains – quelle voix lasse était cette voix – vous allez tourner le scorpion!… Et gai, gai, nous nous marierons! «
Читать дальшеИнтервал:
Закладка:
Похожие книги на «Le Fantôme De L’Opéra»
Представляем Вашему вниманию похожие книги на «Le Fantôme De L’Opéra» списком для выбора. Мы отобрали схожую по названию и смыслу литературу в надежде предоставить читателям больше вариантов отыскать новые, интересные, ещё непрочитанные произведения.
Обсуждение, отзывы о книге «Le Fantôme De L’Opéra» и просто собственные мнения читателей. Оставьте ваши комментарии, напишите, что Вы думаете о произведении, его смысле или главных героях. Укажите что конкретно понравилось, а что нет, и почему Вы так считаете.