G. Bruno - Le tour de la France par deux enfants

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– Oh! dit-il, je ne puis faire qu'une seule chose en ce moment, c'est de lui écrire tout de suite pour la remercier, et je n'y manquerai pas; toi aussi, Julien, tu vas lui écrire quelques lignes.

– Oui, certes, dit l'enfant tout joyeux de penser qu'il savait écrire et qu'il pourrait, lui aussi, remercier la mère Étienne. Mais, André, ajouta-t-il, nous n'avons point de papier à lettre.

– Nous en achèterons tout de suite, reprit André. Il ne faut jamais être paresseux à écrire quand on doit le faire, et c'est pour nous un devoir d'écrire à Mme Étienne, de lui dire combien nous lui sommes reconnaissants.

– Attends, s'écria Julien avec vivacité, nous allons prendre une feuille de mon cahier.

– C'est cela, dit André en prenant le cahier que lui tendait l'enfant et en déchirant proprement une feuille. La mère Étienne sait bien que nous ne sommes pas riches, elle ne regardera pas au papier, mais aux pensées qui seront dessus.

– Et de l'encre?.. et un timbre-poste? dit Julien; nous n'en avons pas.

– Eh bien, nous allons en acheter.

André prit une de ses pièces de cinq francs pour aller la changer; mais Mme Gertrude, bien qu'elle fût occupée à laver sa vaisselle et à ranger son ménage, avait néanmoins à peu près tout entendu et tout compris; elle s'y opposa.

– Non, non, dit-elle, toute pièce changée est vite dépensée. Économisons, mes enfants; cela vaut mieux. J'ai là un vieil encrier où il reste encore quelque peu d'encre; on va mettre une goutte d'eau, on remuera… Voyez, cela va à merveille. Quant au timbre, j'en ai un de réserve dans mon armoire, je vais vous le donner; nous arrangerons cela plus tard.

Les enfants obéirent, et ils firent gentiment leur lettre tous les deux. Ensuite, ils prièrent MmeGertrude de la lire, lui demandant si elle était bien comme cela.

La bonne dame était plus instruite qu'elle n'en avait l'air. Dans son jeune temps, avant de se marier, elle avait été institutrice, et elle était fort savante. Elle mit donc ses lunettes et lut attentivement les deux lettres. Quand elle eut fini, elle essuya ses yeux qui étaient humides, et ouvrant ses bras aux deux orphelins:

– Venez m'embrasser, dit-elle. Je vois à la façon dont vos lettres sont tournées que vous êtes deux bons cœurs, deux enfants bien élevés et qui savent reconnaître un bienfait. J'ai l'air méfiante parce que je suis bien vieille et que j'ai été souvent trompée; mais j'aime la jeunesse, et à présent que je vois ce que vous valez tous les deux, je sens que je m'attache à vous. Chers enfants, quand on fait son devoir, on est toujours sûr de gagner l'estime des honnêtes gens.

On se coucha après cette expansion. Nos jeunes orphelins, en s'endormant dans l'ancien lit du fils de la vieille dame, étaient plus heureux peut-être d'avoir conquis de vive force la sympathie de leur hôtesse que si elle la leur eût accordée du premier coup; car il y a plus de plaisir à mériter la confiance par ses efforts qu'à l'obtenir sans peine.

XXI. – André ouvrier. Les cours d'adultes. – Julien écolier. Les bibliothèques scolaires et les lectures du soir. – Ce que fait la France pour l'instruction de ses enfants

Après qu'on a travaillé, le plus utile des délassements est une lecture qui vous instruit. L'âge de s'instruire n'est jamais passé

Deux jours après leur arrivée à Épinal, grâce à l'activité d'André, grâce à celle de Mme Gertrude, nos enfants étaient complètement installés. André travaillait toute la journée à l'atelier de son patron, faisant rougir au feu de la forge le fer qu'il façonnait ensuite sur l'enclume, et qui devenait entre ses mains tantôt une clef, tantôt un ressort de serrure, un verrou, un bec de cane. A ses moments perdus le jeune serrurier, voulant se rendre utile à la mère Gertrude, fit la revue de toutes les serrures et ferrures de la maison: il joua si bien du marteau et de la lime qu'il remit tout à neuf, au grand étonnement de la bonne vieille.

Mais tout cela ne fut pas long à faire, car la maison de la mère Gertrude n'était pas grande; aussi il ne tarda pas à se trouver inoccupé le soir, au retour de l'atelier.

– André, lui dit Mme Gertrude, vous n'allez plus à l'école vous voilà maintenant un jeune ouvrier; mais ce n'est point une raison, n'est-ce pas, pour cesser de vous instruire? Tous les soirs M. l'instituteur fait un cours gratuit pour les adultes; bien des ouvriers de la ville se réunissent auprès de lui, et il leur enseigne ce qu'ils n'ont pu apprendre à l'école. Il faut y aller, André. Que de choses on peut apprendre à tout âge en s'appliquant deux heures par jour!

André fit ce que lui conseillait la mère Gertrude, et désormais il alla chaque soir au cours d'adultes.

Julien, de son côté, suivait l'école bien régulièrement. Entre les heures de classe, quand son devoir était fait, au lieu d'aller vagabonder dans la rue, il rendait à la mère Gertrude tous les services qu'il pouvait. Il partait à la fontaine, il faisait les commissions, il descendait le bois du grenier, il sarclait les herbes folles du jardin.

– Cet enfant, c'est mon bras droit! disait la bonne femme avec admiration.

Le fait est que Julien l'aimait de tout son cœur, et le soir, à la veillée, quand elle lui racontait quelque histoire en écossant les haricots, il ne perdait pas une de ses paroles.

– Eh mais, Julien, lui dit-elle un jour, vous aimez les histoires, et je vous ai dit toutes celles qui me sont restées dans la mémoire; si vous m'en lisiez quelques-unes à présent, quelles bonnes soirées nous passerions!

– Oui, dit Julien, mais les livres coûtent cher et nous n'en avons point.

– Et la bibliothèque de l'école, petit Julien, vous l'oubliez. A l'école, il y a des livres que M. l'instituteur prête aux écoliers laborieux. Voyons, dès demain, nous irons le prier de vous prêter quelques livres à votre portée.

Le lendemain soir ce fut une vraie fête pour l'enfant. Il arriva tenant à la main un livre plein d'histoires, dans lequel il fit ce jour-là et les jours suivants la lecture à haute voix.

Julien lisait très joliment: il s'arrêtait aux points et aux virgules, il faisait sentir les s et les t devant les voyelles, et au lieu de nasiller comme font les petits garçons qui ne savent pas lire, il prononçait distinctement les mots d'une voix toujours claire. Quand il trouvait un mot difficile à comprendre, la bonne vieille institutrice, qui n'avait point oublié la profession de ses jeunes années, le lui expliquait rapidement.

Après la lecture elle l'interrogeait sur tout ce qu'il venait de lire, et Julien répondait de son mieux. Le temps passait donc plus vite encore que de coutume. Julien était tout heureux d'employer lui aussi ses soirées à s'instruire et de suivre l'exemple que lui donnait son frère aîné.

– Oh! dit un jour Julien quand l'heure fut venue de se coucher, c'est une bien belle chose d'avoir toute une bibliothèque où l'on peut emprunter des livres! Madame Gertrude, nous les lirons tous, n'est-ce pas?

– Je ne demande pas mieux, répondit en souriant la mère Gertrude. Mais dites-moi, Julien, qui a fait les frais de tous ces livres dont la bibliothèque de l'école est remplie, et à qui devez-vous, en définitive, ce plaisir de la lecture? Y avez-vous réfléchi?

– Non, dit l'enfant, je n'y songeais pas.

– Julien, les écoles, les cours d'adultes, les bibliothèques scolaires sont des bienfaits de votre patrie. La France veut que tous ses enfants soient dignes d'elle, et chaque jour elle augmente le nombre de ses écoles et de ses cours, elle fonde de nouvelles bibliothèques, et elle prépare des maîtres savants pour diriger la jeunesse.

– Oh! dit Julien, j'aime la France de tout mon cœur! Je voudrais qu'elle fût la première nation du monde.

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