George Gordon Byron - Œuvres complètes de lord Byron, Tome 1
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122. Nous causerons de ceci tout à l'heure. – Il est doux d'entendre, au milieu de la nuit, sur les flots bleus et argentés de l'Adriatique, la voix et la rame du gondolier qui, dans un lointain affaiblissant, fend le sein des eaux. Il est doux de voir l'étoile du soir se lever; il est doux d'écouter les vents de la nuit murmurer de feuille en feuille; il est doux de voir Iris mesurer le ciel en s'élevant du sein de l'Océan sur le sommet des montagnes.
123. Il est doux d'entendre les fidèles aboiemens du chien de garde accueillir vivement notre approche du toit domestique; il est doux de savoir qu'il y a dans cet endroit un œil qui remarquera notre venue, et brillera de plaisir en nous revoyant; il est doux d'être éveillé par l'alouette, ou bercé par la chute des eaux; doux est le bourdonnement des abeilles, la voix des vierges, le chant des oiseaux, le bégaiement et les premiers mots d'un enfant.
124. Douce est la vendange quand les grappes humides roulent par milliers sur la terre qu'elles rougissent. Il est doux d'échapper au tumulte des villes, pour jouir des plaisirs de la campagne. Doux sont pour l'avare les monceaux d'or, et pour un père la naissance de son premier né. Douce est la vengeance, – surtout pour les femmes; le pillage, pour les soldats, les prises d'argent pour les gens de mer.
125. Doux est un legs, douce surtout la mort imprévue d'une vieille dame ou d'un personnage de soixante-dix ans accomplis qui nous faisait, «nous jeunes», attendre mille fois trop long-tems son train, son or, ou ses propriétés. Il se plaignait toujours, mais son corps était si robuste que tous les Israélites furieux voulaient mettre en pièces ses héritiers pour leurs maudites créances après décès.
126. Il est doux de cueillir des lauriers, soit avec l'épée, soit avec la plume. Il est doux de terminer une dispute; il est doux d'en faire naître une avec un ami ennuyeux. Doux est le vin vieux en bouteille, et l'ale en barrique; douce est pour nous la créature faible que nous défendons contre tout le monde; doux enfin le collége que nous n'oublions jamais, et qui nous oublie si promptement.
127. Mais mille fois plus doux encore que tout cela, est le premier et brûlant amour. – Seul il reste gravé dans notre ame, comme dans celle d'Adam le souvenir du Paradis terrestre. Quand l'arbre de la science a été ébranlé et que tout est connu, la vie n'offre plus rien de comparable à cette ambroisiale faute, que sans doute la fable a voulu peindre par le feu ravi des cieux par le téméraire Prométhée.
128. L'homme est un étrange animal, et il fait un singulier usage de ses facultés et des différens arts. Avant tout il aime à essayer mille espèces d'épreuves pour attirer l'attention sur lui. Dans ce siècle qui est celui des bizarreries, tous les talens ont leurs tréteaux. Mieux vaudrait rechercher d'abord la vérité, au risque de spéculer sur l'imposture, après avoir perdu son tems.
129. Combien n'avons-nous pas vu de découvertes opposées (signes d'un génie véritable et de poches vides)? L'un fait de nouveaux nez, l'autre une guillotine; celui-ci nous brise les os, celui-là nous les replace; pour la vaccine, elle fut sans doute la compensation des fusées Congrèves 39 39 Ces fusées, inventées par sir W. Congrève, sont de petites bombes dont l'effet est plus sûr et beaucoup plus meurtrier que celui de l'obus; elles portent une mèche inextinguible. Elles furent employées, avec un succès trop meurtrier, à Waterloo.
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.....
130. On a fait, avec les pommes de terre, du pain aussi bon que l'autre; le galvanisme a fait grimacer quelques cadavres, mais il n'a pas satisfait autant que l'appareil inventé dans les premières séances de la société des amis des hommes, par le moyen duquel on désasphyxie gratuitement. Combien de merveilleuses machines depuis peu de tems!..
131......
132. Ce siècle est encore celui de découvertes pour tuer les corps et sauver les ames; elles sont propagées dans les meilleures intentions. Par la lanterne de sir Humphrey Davy 40 40 Célèbre chimiste anglais.
, l'extraction du charbon de terre n'est plus dangereuse, et les voyages à Tombuctoo, les excursions vers les pôles peuvent servir au bonheur des hommes autant que Waterloo à leur malheur.
133. L'homme est un phénomène, un je ne sais quoi, une merveille au-delà de toute merveilleuse expression; c'est pourtant une pitié sur cette sublime terre, que le plaisir soit un crime, et que parfois le crime soit un plaisir. Peu de mortels savent bien ce qu'ils désirent, mais que ce soit la gloire, la puissance, l'amour ou la richesse, ils en trouvent la route semée d'écueils, et quand le but est atteint nous mourons; vous le savez, – et alors —
134. Quoi alors? – Je ne le sais pas plus que vous. – Ainsi bonne nuit; – et revenons à notre histoire. C'était en novembre, quand les beaux jours sont devenus rares, quand les montagnes lointaines paraissent chenues et jettent un chapeau éclatant de blancheur sur leurs manteaux azurés; quand la mer vient mugir autour des promontoires et les flots se briser contre les rochers: quand enfin le soleil moins ardent disparaît sur les cinq heures.
135. C'était, comme disent les Watchmen 41 41 Watchmen , les gens qui font, à Londres, la garde urbaine; ce qu'étaient autrefois, en France, les chevaliers du guet.
, une nuit grise , pas de lune, pas une étoile; un vent doux ou furieux par intervalles, et dans beaucoup de foyers une flamme brillante de bois menu que toute une famille entourait. Il y a dans cette espèce de flamme quelque chose de gai, même quand le soleil d'été n'est obscurci d'aucun nuage. J'aime singulièrement le feu et les grillots, aussi bien que les homars, la salade, le champagne et les causeries.
136. Il était minuit. – Donna Julia dans son lit dormait probablement – lorsqu'à sa porte s'éleva un bruit capable de réveiller les morts, s'ils l'eussent jamais été auparavant; car nous avons tous lu que les morts furent, et seront encore, au moins une fois, réveillés. La porte était fermée, mais une voix et des doigts donnèrent la première alarme; on entendit: «Madame! – Madame! – Chut!
137. «Au nom de Dieu, Madame, – Madame – voici mon maître, avec la moitié de la ville à sa suite. – Vit-on jamais une chose plus affreuse? Ce n'est pas ma faute. – Je faisais bonne garde. – Hélas, retirez donc plus vite le verrou, je vous prie. – Ils montent maintenant l'escalier, dans une seconde ils seront ici; il pourrait peut-être s'échapper. – La fenêtre n'est certainement pas si haute!»
138. Cependant arrivait Don Alphonso, avec des torches, des amis et des valets, en grand nombre; la plupart, depuis long-tems mariés, étaient ravis de troubler le sommeil de la femme coupable qui voulait outrager à la dérobée le front d'un époux: une pareille conduite était trop contagieuse, et si l'on n'en punissait pas une, toutes les femmes suivraient bientôt son exemple.
139. Je ne puis dire comment, pourquoi et de quel genre étaient les soupçons de Don Alphonso: mais pour un cavalier de son rang, il y avait bien de la grossièreté à lever ainsi une armée autour du lit nuptial, avant d'avoir le moins du monde averti sa femme, et à prendre des laquais armés d'épées et de flambeaux pour attester l'affront qu'il craignait le plus de recevoir.
140. La pauvre Julia, sortant comme d'un profond sommeil (remarquez bien que je ne dis pas qu'elle n'eût pas dormi), se mit en même tems à crier, bâiller et verser des larmes. Pour sa suivante Antonia, qui était au fait de tout, elle se hâtait de rejeter la couverture du lit en morceau pour donner à penser qu'elle-même venait d'en sortir. Je ne sais pas vraiment pourquoi elle se donnait tant de peine pour prouver que sa maîtresse n'avait pas couché seule:
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