George Gordon Byron - Œuvres complètes de lord Byron, Tome 1

Здесь есть возможность читать онлайн «George Gordon Byron - Œuvres complètes de lord Byron, Tome 1» — ознакомительный отрывок электронной книги совершенно бесплатно, а после прочтения отрывка купить полную версию. В некоторых случаях можно слушать аудио, скачать через торрент в формате fb2 и присутствует краткое содержание. Жанр: foreign_antique, foreign_prose, foreign_poetry, на французском языке. Описание произведения, (предисловие) а так же отзывы посетителей доступны на портале библиотеки ЛибКат.

Œuvres complètes de lord Byron, Tome 1: краткое содержание, описание и аннотация

Предлагаем к чтению аннотацию, описание, краткое содержание или предисловие (зависит от того, что написал сам автор книги «Œuvres complètes de lord Byron, Tome 1»). Если вы не нашли необходимую информацию о книге — напишите в комментариях, мы постараемся отыскать её.

Œuvres complètes de lord Byron, Tome 1 — читать онлайн ознакомительный отрывок

Ниже представлен текст книги, разбитый по страницам. Система сохранения места последней прочитанной страницы, позволяет с удобством читать онлайн бесплатно книгу «Œuvres complètes de lord Byron, Tome 1», без необходимости каждый раз заново искать на чём Вы остановились. Поставьте закладку, и сможете в любой момент перейти на страницу, на которой закончили чтение.

Тёмная тема
Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

33. Il mourut, et bien mal à propos, car d'après ce que m'en ont rapporté les avocats au fait de ces sortes de lois (malgré la circonspection et l'obscurité ordinaire de leur langage), sa mort arriva pour prévenir la plus belle des causes; il faut aussi plaindre la sensibilité publique qui dans cette occasion fut singulièrement émue.

34. Mais hélas! il mourut. Avec lui furent ensevelis la sensibilité publique et les frais de justice. Sa maison fut vendue, ses valets renvoyés, un juif prit l'une de ses maîtresses, un prêtre l'autre. – Au moins l'a-t-on raconté. J'interrogeai les médecins après son décès; il mourut de la fièvre lente appelée tierce, et il laissa sa femme en proie à sa haine.

35. Cependant José était un homme d'honneur: je l'ai assez connu pour le dire: je ne m'occuperai donc plus de ses faiblesses. D'ailleurs on ne pourrait guère lui en trouver d'autres; si quelquefois ses passions excédèrent la juste convenance, et ne furent pas aussi paisibles que celles de Numa (qu'on nommait encore Pompilius), c'est qu'il avait été mal élevé, c'est qu'il était né bilieux.

36. Quoi qu'on puisse dire de ses qualités ou de ses défauts, il avait, le pauvre homme! bien des sujets de douleur. Ce fut un cruel moment pour lui que de se trouver seul auprès de son triste foyer, autour de ses dieux domestiques brisés en morceaux. Sa sensibilité ou sa fierté ne pouvaient choisir qu'entre la mort ou les Doctors Commons . – Il mourut donc 25 25 Les doctors commons sont les juges qui connaissent des divorces, en Angleterre. «J'étais à la merci de mes créanciers. Je fus obligé de vendre Newstead, ce que je n'aurais pas osé faire du vivant de ma mère… La nécessité la plus impérieuse m'a seule décidé à ce sacrifice. Il fallait rembourser ce que j'avais reçu de Lady Byron… Du moment que j'eus mis mes affaires en règle, je quittai l'Angleterre, mais avec l'intention de n'y jamais revenir.» (Medwine, Convers. de L. Byron .) .

37. Étant mort intestat, Juan demeura l'unique héritier d'un procès, de plusieurs fermes et terres qui, à l'aide de soins et d'une longue minorité, promettaient de bien tourner entre ses mains. Inès devint seule sa tutrice, ce qui était sagement fait et conforme aux justes vœux de la nature. Un fils unique, confié à une mère veuve, est élevé bien mieux que tout autre.

38. En sa qualité de la plus sage des épouses et même des veuves, elle décida que Don Juan devait être une merveille, digne en tout de sa très-noble race (son père était de Castille, sa mère de l'Aragon). Et pour qu'il se montrât un chevalier accompli, dans le cas où notre sire roi aurait encore à guerroyer, il apprit l'art de monter à cheval, celui de faire des armes, de dresser l'artillerie, et d'escalader une forteresse – ou un couvent.

39. Mais ce que désirait le plus Donna Inès, ce dont elle s'assurait par elle-même chaque jour avant tous les savans maîtres qu'elle réunissait autour de son fils, c'était que la plus stricte morale présidât à son éducation: elle s'informait avec soin de ses sujets d'études, et l'on commençait d'abord par les lui soumettre tous; aucune branche dans les arts ou dans les sciences n'était dérobée aux regards de Juan, à l'exception de l'histoire naturelle.

40. Il était profondément versé dans les langues, – surtout les mortes; dans les sciences, les plus abstraites de préférence; dans les arts, ceux au moins dont on ne faisait plus communément usage. Mais on ne lui laissait pas lire une page d'un ouvrage licencieux, ou qui traitât de la reproduction des espèces; on eût craint de le rendre vicieux.

41. Ses études classiques donnèrent quelque inquiétude, à cause des indécens amours des dieux et des déesses, qui, dans le premier âge, occupaient vivement l'attention, mais qui ne mirent jamais de corsets ou de pantalons. Ses révérends tuteurs encouraient quelquefois le blâme, et se voyaient forcés de demander une espèce de grâce pour leur Énéide , leur Iliade et leur Odyssée , car Donna Inès redoutait la mythologie.

42. Ovide est un vaurien, comme l'attestent la moitié de ses vers; Anacréon offre une morale encore plus relâchée; on trouve à peine dans Catulle une pièce de vers qui soit décente, et pour Sapho, son ode ne me semble pas d'un bon exemple, en dépit de ce que dit Longin, qu'il n'y a pas d'hymne où le sublime se fasse mieux sentir 26 26 Ινα μη εν τι περι αυτην παθος φοπνεται, παθων δε συνοδος. (Longin, Section X.) . Cependant, les chants de Virgile sont chastes, si l'on excepte cette horrible églogue commençant par Formosam pastor Corydon .

43. L'impiété hardie de Lucrèce est une nourriture indigeste pour de jeunes estomacs, et je ne puis pardonner à Juvénal, malgré la droiture de ses intentions, d'avoir, dans ses vers, poussé la franchise jusqu'à la grossièreté. Quant à Martial, quel est l'homme bien élevé qui aimerait ses dégoûtantes épigrammes?

44. Juan étudiait sur la meilleure édition expurgée par des hommes instruits, qui judicieusement avaient placé hors de la vue des écoliers les endroits les plus obcènes. Seulement, dans la crainte de défigurer par ces rognures leur modeste poète et par pitié pour ses membres mutilés, ils les avaient tous ajoutés dans un appendice 27 27 Historique. Il y a, ou il y avait une édition comme celle-ci, avec toutes les pigrammes licencieuses de Martial rejetées à la fin. (Note de Byron.) , ce qui réellement évite la peine de faire un index.

45. Car, au lieu d'être éparpillés dans toutes les pages, nous les voyons réunis en une seule masse. Ils forment un charmant ordre de bataille pour lutter contre l'ingénuité de la jeunesse future, jusqu'à ce que quelque éditeur moins rigide les desserre pour les replacer dans leurs cases respectives, au lieu de les laisser en face l'un de l'autre comme de nouveaux dieux des jardins, et plus indécemment encore.

46. Le missel (c'était le missel de famille) était aussi orné d'espèces de grotesques enluminés, tels qu'on en trouve dans beaucoup de vieux livres de messe. D'expliquer comment, après avoir jeté les yeux sur ces figures qui se caressent toujours, il est possible de les reporter sur le texte et les prières, c'est plus que je ne saurais faire. – Au reste, la mère de Don Juan garda ce livre pour elle, et en donna un autre à son fils.

47. Il lisait des sermons, et supportait des lectures d'homélies et des vies de tous les saints. Endurci à Chrysostôme et à Jérôme, il ne trouvait pas ces études trop rigoureuses: mais pour acquérir et fortifier la foi, rien, dans ce que nous venons de désigner, n'est comparable à saint Augustin qui, dans ses belles Confessions , fait envier au lecteur ses égaremens.

48. Ce fut encore pour le petit Juan un livre défendu. – Je ne puis qu'approuver en cela sa maman, s'il est vrai que ce système d'éducation soit le seul convenable. Elle le quittait à peine des yeux; ses femmes étaient vieilles, ou si elle en prenait une jeune, c'était, soyez-en sûr, un véritable épouvantail. Elle en agissait déjà ainsi du vivant de son mari, et je le recommande à toutes les épouses.

49. Le jeune Juan croissait en grâces et en vertus; charmant à six ans, il promettait à onze d'avoir les plus beaux traits que pût désirer un adolescent. Il étudiait avec ardeur, apprenait facilement, et semblait être en tout sur le chemin du Paradis, car il passait la moitié de son tems à l'église, l'autre avec ses maîtres, son confesseur et sa mère.

50. J'ai dit qu'à six ans c'était un enfant charmant; à douze il était aussi beau, mais plus calme: dans sa première enfance il avait été un peu sauvage, mais il s'était adouci au milieu d'eux, et leurs efforts pour étouffer son premier naturel avaient été couronnés de succès; du moins tout portait à le croire. Le bonheur de sa mère, c'était de vanter la sagesse, la douceur et l'assurance de son jeune philosophe.

Читать дальше
Тёмная тема
Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

Похожие книги на «Œuvres complètes de lord Byron, Tome 1»

Представляем Вашему вниманию похожие книги на «Œuvres complètes de lord Byron, Tome 1» списком для выбора. Мы отобрали схожую по названию и смыслу литературу в надежде предоставить читателям больше вариантов отыскать новые, интересные, ещё непрочитанные произведения.


Отзывы о книге «Œuvres complètes de lord Byron, Tome 1»

Обсуждение, отзывы о книге «Œuvres complètes de lord Byron, Tome 1» и просто собственные мнения читателей. Оставьте ваши комментарии, напишите, что Вы думаете о произведении, его смысле или главных героях. Укажите что конкретно понравилось, а что нет, и почему Вы так считаете.

x