George Gordon Byron - Œuvres complètes de lord Byron, Tome 3

Здесь есть возможность читать онлайн «George Gordon Byron - Œuvres complètes de lord Byron, Tome 3» — ознакомительный отрывок электронной книги совершенно бесплатно, а после прочтения отрывка купить полную версию. В некоторых случаях можно слушать аудио, скачать через торрент в формате fb2 и присутствует краткое содержание. ISBN: , Жанр: foreign_antique, foreign_prose, foreign_poetry, на французском языке. Описание произведения, (предисловие) а так же отзывы посетителей доступны на портале библиотеки ЛибКат.

Œuvres complètes de lord Byron, Tome 3: краткое содержание, описание и аннотация

Предлагаем к чтению аннотацию, описание, краткое содержание или предисловие (зависит от того, что написал сам автор книги «Œuvres complètes de lord Byron, Tome 3»). Если вы не нашли необходимую информацию о книге — напишите в комментариях, мы постараемся отыскать её.

Œuvres complètes de lord Byron, Tome 3 — читать онлайн ознакомительный отрывок

Ниже представлен текст книги, разбитый по страницам. Система сохранения места последней прочитанной страницы, позволяет с удобством читать онлайн бесплатно книгу «Œuvres complètes de lord Byron, Tome 3», без необходимости каждый раз заново искать на чём Вы остановились. Поставьте закладку, и сможете в любой момент перейти на страницу, на которой закончили чтение.

Тёмная тема
Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

9. Et personne ne l'aimait, quoiqu'il rassemblât dans son château et ses domaines des débauchés venus de loin et de près. Il savait qu'ils étaient seulement les flatteurs de l'heure splendide de ses fêtes, et des parasites ingrats de ses festins. – Oui! personne ne l'aimait, pas même ses maîtresses chéries. – La pompe et le pouvoir seulement charment le cœur des femmes; et partout où brillent ces avantages, l'amour trouve un compagnon de plaisir. Les jeunes femmes, comme les papillons, se laissent prendre aux brillantes apparences, et Mammon réussit où des séraphins pourraient se désespérer.

10. Childe Harold avait une mère; il ne l'oublia point, quoiqu'au moment du départ il évita de la voir. Il avait une sœur qu'il aimait; mais il ne la vit pas non plus avant de commencer son long pélerinage. S'il avait des amis, il ne dit adieu à aucun; cependant ne concluez pas de là que son cœur était un cœur d'airain. Oui, ceux qui ont connu ce que c'est que d'aimer avec affection des objets chéris sentiront dans leur douleur que de semblables adieux brisent le cœur dont ils espéraient adoucir les regrets.

11. Son château, ses domaines variés et nombreux, les dames au doux sourire dans le sein desquelles il avait trouvé la volupté, et dont les grands yeux bleus, les cheveux noués avec grâce et les mains blanches comme la neige, auraient pu ébranler la sainteté d'un anachorète; ses coupes remplies d'un vin précieux, et tout ce qui pouvait inviter à la volupté; il abandonne tout sans regret pour traverser les mers, franchir les rivages musulmans et passer la ligne centrale de la terre.

12. Les voiles étaient enflées, et la brise légère soufflait agréablement, comme si elle eût été joyeuse de l'emporter loin de sa demeure paternelle. Les blancs rochers du rivage disparurent rapidement à ses regards, et furent bientôt perdus dans l'écume des flots qui les environnent. Alors, peut-être, il se repentit de son désir de pélerinage; mais la pensée silencieuse resta endormie dans son sein; il ne s'échappa de ses lèvres aucun murmure, tandis que les autres passagers étaient tristes, et pleuraient en adressant de lâches gémissemens aux brises insensibles à leurs plaintes.

13. Mais lorsque le soleil se fut plongé dans la mer, il saisit sa harpe dont il jouait de tems en tems, et dont il tirait une mélodie sans art, lorsqu'il croyait n'être pas entendu par une oreille étrangère. Maintenant il laisse errer ses doigts sur l'instrument docile, et il chante son adieu dans les ombres du crépuscule. Cependant le vaisseau fuit avec ses ailes blanches, et les bords flottans disparaissent à la vue. Harold adressa ainsi aux élémens son dernier Bon Soir .

I

Adieu, adieu! ma terre natale disparaît sur les ondes bleues; les vents de nuit soupirent, les vagues s'élèvent, et la sauvage mouette crie. Ce soleil qui se pose là-bas sur la mer, nous le suivons dans sa fuite; adieu, pour quelque tems, à lui, et à toi, ma terre natale, – Bon Soir.

II

Dans quelques heures, il se lèvera pour donner l'existence au matin, et je saluerai la mer et les cieux, mais non ma terre paternelle. Mon propre château est désert, son enceinte est désolée, des herbes sauvages croissent sur les murs, mon chien hurle au seuil de la porte.

III

Viens, viens ici, mon petit page. Pourquoi ces pleurs et ces gémissemens? Craindrais-tu la fureur des vagues? ou le vent te ferait-il trembler? Efface ces larmes qui tombent de tes yeux. Notre vaisseau est léger et fort: notre plus agile faucon à peine pourrait voler plus agilement que lui.

IV

– Que les vents soufflent, que les vagues se soulèvent, je ne crains ni la vague ni le vent: cependant ne vous étonnez pas, sir Harold, si j'ai l'ame pleine de tristesse: car j'ai abandonné mon père, une mère que j'aime beaucoup, et je n'ai pas d'amis, excepté eux et vous, et celui qui est là-haut.

V

Mon père m'a béni avec ferveur, quoique sans me plaindre beaucoup; mais ma mère soupirera amèrement jusqu'à mon retour près d'elle. – Assez, assez, mon petit ami, des pleurs semblables conviennent à tes yeux; si j'avais ton cœur innocent, les miens ne seraient pas desséchés.

VI

Approche, mon fidèle serviteur: pourquoi me parais-tu si pâle? Craindrais-tu quelque ennemi français? ou la brise seulement te fait-elle trembler? – Pensez-vous que je tremble pour ma vie, sir Harold? Je ne suis pas si lâche; mais la pensée d'une épouse absente fait blanchir une joue fidèle.

VII

Ma femme et mes enfans habitent près de votre château, sur les bords du lac voisin. Lorsqu'ils demanderont leur père, que répondra leur mère? – Assez, assez, mon brave serviteur, que personne ne blâme ta tristesse. Mais moi, qui suis d'un naturel plus léger, je me réjouis de m'éloigner.

VIII

Car qui voudrait se fier aux soupirs simulés d'une femme ou d'une maîtresse? De nouveaux feux sécheront bientôt les yeux bleus et brillans que nous avons quittés baignés de pleurs. Je ne m'afflige point pour des plaisirs passés, ni pour les périls qui nous menacent. Mon plus grand chagrin est de ne rien laisser qui réclame de moi une larme.

IX

Et maintenant je suis seul dans le monde, sur la sauvage, la sauvage mer. Mais pourquoi soupirerais-je pour les autres, quand personne ne soupire pour moi? Peut-être mon dogue gémira-t-il en vain jusqu'à ce qu'il soit nourri par des mains étrangères; mais, dans peu, si je revenais à ma maison, il me déchirerait en l'approchant.

X

Avec toi, mon esquif, je veux voguer gaîment à travers les ondes écumeuses, sans m'inquiéter sur quel rivage tu vas me conduire, si tu ne me ramènes sur celui de ma patrie. Salut, salut, flots bleus et sombres! Et quand vous disparaîtrez à ma vue, salut, déserts et grottes sauvages! Ma terre natale, – Bon Soir!

14. Le vaisseau fuit, la terre a disparu, et les vents sont violens dans la baie orageuse de la Biscaye. Quatre jours sont passés; mais au cinquième, de nouveaux rivages découverts rendent tous les cœurs joyeux. La montagne de Cintra les salue sur leur passage, et le Tage se précipitant dans l'Océan, lui porte le tribut de ses flots d'or imaginaire. Des pilotes lusitaniens sautent à notre bord, et gouvernent à travers de fertiles rivages, où l'on voit seulement quelques laboureurs moissonner.

15. O Christ! c'est un spectacle charmant de voir ce que le ciel a fait pour cette délicieuse contrée! Que de fruits odoriférans mûrissent sur chaque arbre! que de fécondité se déploie sur les collines! Mais l'homme voudrait les ravager de ses mains impies! Quand le Tout-Puissant lévera son fouet redoutable contre ceux qui transgressent ses lois suprêmes, ses aiguillons brûlans imprégnés d'une triple vengeance poursuivront les hôtes gaulois, semblables aux sauterelles, et purgeront la terre de ses plus cruels ennemis.

16. Quelles sont les beautés qu'au premier aspect, nous offre Lisbonne? Son image flottant sur ce noble fleuve, auquel les poètes ont en vain donné un lit de sable d'or; mais sur lequel maintenant se balancent mille vaisseaux d'une force majestueuse, depuis qu'Albion s'est alliée à la Lusitanie, et lui a apporté les secours de sa puissance. Cette nation lusitaine est enflée d'ignorance et d'orgueil. Elle baise et déteste la main qui a tiré le glaive pour la sauver de la colère du chef impitoyable de la Gaule.

17. Mais lorsqu'il est entré dans cette ville qui, de loin, semble être une cité céleste, le voyageur éprouve de la désolation au milieu de choses les plus désagréables aux regards d'un étranger, et cela dans tous les degrés de l'échelle de la civilisation, car la hutte et le palais sont également repoussans d'aspect. Ses épais citoyens sont entassés dans la fange. De quelque rang que soit un individu, il s'inquiète peu de la propreté de ses vêtemens, quoique, dans la négligence des soins de sa personne, il soit affecté de la plaie de l'Égypte.

Читать дальше
Тёмная тема
Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

Похожие книги на «Œuvres complètes de lord Byron, Tome 3»

Представляем Вашему вниманию похожие книги на «Œuvres complètes de lord Byron, Tome 3» списком для выбора. Мы отобрали схожую по названию и смыслу литературу в надежде предоставить читателям больше вариантов отыскать новые, интересные, ещё непрочитанные произведения.


Отзывы о книге «Œuvres complètes de lord Byron, Tome 3»

Обсуждение, отзывы о книге «Œuvres complètes de lord Byron, Tome 3» и просто собственные мнения читателей. Оставьте ваши комментарии, напишите, что Вы думаете о произведении, его смысле или главных героях. Укажите что конкретно понравилось, а что нет, и почему Вы так считаете.

x