George Gordon Byron - Œuvres complètes de lord Byron, Tome 10
Здесь есть возможность читать онлайн «George Gordon Byron - Œuvres complètes de lord Byron, Tome 10» — ознакомительный отрывок электронной книги совершенно бесплатно, а после прочтения отрывка купить полную версию. В некоторых случаях можно слушать аудио, скачать через торрент в формате fb2 и присутствует краткое содержание. ISBN: , Жанр: foreign_antique, foreign_prose, на французском языке. Описание произведения, (предисловие) а так же отзывы посетителей доступны на портале библиотеки ЛибКат.
- Название:Œuvres complètes de lord Byron, Tome 10
- Автор:
- Жанр:
- Год:неизвестен
- ISBN:http://www.gutenberg.org/ebooks/30994
- Рейтинг книги:5 / 5. Голосов: 1
-
Избранное:Добавить в избранное
- Отзывы:
-
Ваша оценка:
- 100
- 1
- 2
- 3
- 4
- 5
Œuvres complètes de lord Byron, Tome 10: краткое содержание, описание и аннотация
Предлагаем к чтению аннотацию, описание, краткое содержание или предисловие (зависит от того, что написал сам автор книги «Œuvres complètes de lord Byron, Tome 10»). Если вы не нашли необходимую информацию о книге — напишите в комментариях, мы постараемся отыскать её.
Œuvres complètes de lord Byron, Tome 10 — читать онлайн ознакомительный отрывок
Ниже представлен текст книги, разбитый по страницам. Система сохранения места последней прочитанной страницы, позволяет с удобством читать онлайн бесплатно книгу «Œuvres complètes de lord Byron, Tome 10», без необходимости каждый раз заново искать на чём Вы остановились. Поставьте закладку, и сможете в любой момент перейти на страницу, на которой закончили чтение.
Интервал:
Закладка:
Mais au moment où nous nous vîmes pour la première fois, il était, pour ainsi dire, seul dans le monde. Même ses connaissances de cafés, qui, avant son départ d'Angleterre, lui avaient tenu lieu d'une meilleure société, étaient ou abandonnées ou dispersées. À l'exception de trois ou quatre camarades de collége, auxquels il paraissait fortement attaché, M. Dallas et son avoué semblaient les seules personnes qu'il pût appeler ses amis, et quels amis! Trop fier pour se plaindre de son isolement, qui lui était évidemment pénible, l'état d'abandon dans lequel il se trouva arrivé à l'âge d'homme fut une des sources principales de ce dédain vengeur qu'il affectait pour le genre humain, et que les hommages tardifs qu'il en reçut ne purent parvenir à éteindre. L'effet que produisit sur son caractère adouci le commerce si court qu'il entretint dans la suite avec la société, prouve que son cœur se fût rempli des sentimens les plus doux si le monde lui eût souri plus tôt.
Toutefois, en recherchant ce qu'eût pu être son caractère dans des circonstances plus favorables, n'oublions pas que ses défauts mêmes furent les élémens de sa grandeur; que c'est de la lutte de ce qu'il y avait de bon et de mauvais dans son naturel que son génie tire sa force et son éclat. Un accueil plus flatteur dans le monde eût sans doute adouci et fléchi son caractère acerbe; mais peut-être aussi lui eût-il ôté quelque chose de sa vigueur: la même influence qui aurait répandu plus de charmes et de bonheur sur sa vie aurait pu être fatale à sa gloire. Dans un petit poème qu'il paraît avoir composé à Athènes, en 1811, et que l'on trouve écrit de sa main sur le manuscrit original de Childe-Harold , il y a deux vers qui, à peine intelligibles si on les joint à ceux qui précèdent, peuvent, pris isolément, s'interpréter comme l'expression d'un sentiment prophétique, et de la conviction que de la ruine et du naufrage de toutes ses espérances naîtrait l'immortalité de son nom.
Cher objet d'un attachement malheureux! quoique privé maintenant et d'amour et de toi, il me reste ton souvenir et mes larmes pour me réconcilier avec la vie. On dit que le tems peut détruire la douleur, je sens qu'il n'en est rien; car ma mémoire devient immortelle par le coup même qui tue toutes mes espérances .
Pendant les premiers mois de notre liaison, nous dînions souvent tous les deux ensemble, n'ayant pas de société commune où nous pussions nous trouver. Il n'appartenait alors qu'à l'Alfred, et je ne faisais partie que du Wattier. Nous prenions généralement nos dîners chez Saint-Alban ou chez Steven, dont il était une ancienne pratique. Quoique de tems en tems il bût du vin de Bordeaux assez largement, il persistait dans son système d'abstinence quant aux mets. Il paraît qu'il s'était fait l'idée qu'une nourriture animale avait quelqu'influence sur le caractère. Je me rappelle qu'un jour, étant assis en face de lui, il me regarda quelques secondes manger avec appétit un beefsteak, puis me demanda du ton le plus sérieux: «Moore, ne pensez-vous pas que ces beefsteaks doivent finir par vous rendre féroce?»
Ayant cru que je désirais faire partie de l'Alfred-club, il se hâta de me proposer pour candidat; toutefois, la résolution que j'avais prise, dans l'intervalle, de vivre à la campagne, rendait inutile la souscription à un nouveau club. J'écrivis donc à Lord Byron pour le prier de rayer mon nom; et j'éprouve un plaisir que l'on me pardonnera sans doute, à insérer ici sa réponse, quoique peu intéressante du reste, parce que c'est la première épître familière dont il m'ait honoré.
LETTRE LXXXII
11 décembre 1811.
Mon Cher Moore,
«Nous laisserons-là, s'il vous plaît, toutes les vaines formules de politesse, et nous nous en tiendrons aux noms qu'il a plu à nos parrains et marraines de nous donner. Si vous le voulez absolument, j'effacerai votre nom; cependant, je n'en vois pas la nécessité, car j'ai, aujourd'hui, ajourné votre élection sine die , jusqu'à ce qu'il vous plaise de nous honorer de votre compagnie. Je ne dis point cela parce qu'il y aurait quelque chose de désagréable pour moi à effacer votre nom de la liste après l'y avoir fait inscrire, mais parce que, plus long-tems il y aura été, plus nous aurons de probabilité de succès, et plus grand sera le nombre des membres qui voteront pour vous. C'est à vous de décider; votre volonté, à cet égard, sera ma loi. Si mon zèle est allé déjà au-delà de la discrétion, pardonnez-le moi en faveur du motif.
»Je voudrais que vous vinssiez avec moi à Newsteadt, Hodgson y sera avec un de mes jeunes amis, Harness, le plus cher et le plus ancien camarade de classe que j'aie eu depuis la troisième forme 10, à Harrow, jusqu'à ce jour. Je puis vous promettre de bons vins; si vous aimez la chasse, un manoir de quatre mille acres; du feu, des livres, la libre disposition de votre tems et mon agréable compagnie: balnea, vina , etc., etc.
Note 10: (retour)La troisième forme anglaise correspond à la classe de quatrième de nos colléges français.( N. du Tr. )
»Je crains que Hodgson ne vous assomme de vers; pour moi je finirai comme Martial, nil recitabo tibi : certainement ce n'est pas là la moins engageante de mes promesses. Pesez ma proposition, et croyez-moi, mon cher Moore,
»Pour toujours, votre, etc.»
BYRON.
Parmi les actes de générosité et d'amitié qui marquaient chaque année de la vie de Lord Byron, il n'en est peut-être pas de plus digne d'être cité, tant pour son opportunité, sa délicatesse et le mérite de l'objet, que celui que je vais rapporter. L'ami assez heureux pour inspirer des sentimens si bien prouvés, est ce même M. Hodgson, auquel sont adressées un si grand nombre des lettres précédentes. Il serait injuste de lui enlever l'honneur de reconnaître lui-même des obligations si signalées; je vais donc mettre sous les yeux du lecteur l'extrait d'une lettre dont il m'a favorisé à l'occasion d'un passage des mémoires autographes de son illustre ami.
»Je pense que c'est un devoir pour moi d'expliquer les circonstances auxquelles ce passage fait allusion, quoiqu'elles touchent à des affaires tout-à-fait particulières; c'est un honneur que je veux rendre à la mémoire de l'ami dont je ne cesserai jamais de déplorer la perte. Me trouvant malheureusement gêné, et même très-embarrassé, je reçus de Lord Byron, à qui j'avais déjà d'autres obligations de la même nature, je reçus, dis-je, de Lord Byron, des sommes qui s'élevèrent à celle de 1,000 livres sterlings. Je n'avais point demandé ce secours, j'étais loin de m'y attendre; mais c'était le projet conçu depuis long-tems, quoique secret, de mon ami, de venir ainsi à mon aide; il n'attendait que le moment de le faire de la manière la plus efficace. Quand je le remerciai de cette faveur inattendue, ses propres paroles furent: J'avais toujours songé à le faire .»
Pendant ce tems, et durant les mois de janvier et de février, il faisait imprimer son poème de Childe-Harold . C'est aux nombreux changemens et aux additions qu'il y fit pendant l'impression, que nous devons plusieurs des plus beaux passages. En effet, en comparant la première ébauche des deux chants avec l'ouvrage tel que nous le possédons aujourd'hui, on sent bien ce don du génie, non-seulement de surpasser les autres, mais de se perfectionner lui-même. Dans le principe, le lecteur faisait connaissance avec le petit page et le valet de chambre , dans les deux stances si faibles que nous allons citer: il est inutile de dire combien le poète a gagné de variété et d'effets dramatiques en étendant la substance de ces deux stances sous la forme si légère et si lyrique, qu'elles ont actuellement:
Читать дальшеИнтервал:
Закладка:
Похожие книги на «Œuvres complètes de lord Byron, Tome 10»
Представляем Вашему вниманию похожие книги на «Œuvres complètes de lord Byron, Tome 10» списком для выбора. Мы отобрали схожую по названию и смыслу литературу в надежде предоставить читателям больше вариантов отыскать новые, интересные, ещё непрочитанные произведения.
Обсуждение, отзывы о книге «Œuvres complètes de lord Byron, Tome 10» и просто собственные мнения читателей. Оставьте ваши комментарии, напишите, что Вы думаете о произведении, его смысле или главных героях. Укажите что конкретно понравилось, а что нет, и почему Вы так считаете.