George Gordon Byron - Œuvres complètes de lord Byron, Tome 6
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SCÈNE PREMIÈRE
Le messager n'est pas revenu?
Pas encore: comme vous me l'aviez ordonné, j'ai envoyé plusieurs fois, mais la seigneurie est réunie en conseil secret, et discute longuement l'affaire de Steno.
Trop longuement; tel est du moins l'avis du Doge.
Mais de quel air supporte-t-il ces instans d'attente?
Avec une patience admirable: placé à la table ducale dans toute la pompe qui appartient à son rang, il examine avec l'apparence d'une attention rigoureuse, pétitions, actes, rapports, plaintes, dépêches; mais si par hasard il entend le mouvement d'une porte éloignée, ou le bruit de quelqu'un qui semble approcher, ou le murmure d'une voix, ses yeux alors se relèvent avec vivacité, il s'élance de son fauteuil, puis s'arrête, se rasseoit encore, et laisse retomber ses yeux sur les papiers: mais je l'ai bien observé, et, pendant la dernière heure, il n'a pas tourné un feuillet.
On dit qu'il est fort ému, et sans doute il est, pour Steno, bien honteux de l'avoir offensé si durement.
Oui, si c'était un pauvre diable; mais Steno est un noble, il est jeune, fier, brillant et d'humeur hardie.
Ainsi, vous pensez qu'on ne le jugera pas avec sévérité?
Eh! mon Dieu, qu'on le juge avec justice; mais ce n'est pas à nous à prévenir la sentence des Quarante.
D'ailleurs on vient. – Quelles nouvelles, Vincenzo?
Tout est décidé, mais on ignore encore quel est le jugement; j'ai vu le président occupé à sceller le parchemin qui doit porter au Doge la décision des Quarante, et je cours l'en informer.
SCÈNE II
Ils ne peuvent vous refuser justice.
Oui, comme les Avogadori, qui renvoyèrent mon accusation aux Quarante, pour le faire juger par ses pairs, par le tribunal dont il fait lui-même partie.
Ses pairs se garderont de le protéger; un tel acte ferait tomber en mépris toute espèce d'autorité.
Ne connaissez-vous donc pas Venise? Ne connaissez-vous pas les Quarante? mais nous allons bien voir.
Eh bien! quelles nouvelles?
Je suis chargé de dire à son altesse que la cour a rendu ses décisions, et qu'aussitôt l'expédition du jugement, la sentence sera présentée au Doge. En attendant, les Quarante saluent le prince de la république, et le prient d'agréer leurs marques de dévouement.
Fort bien, ils sont trop respectueux, ils ont une déférence excessive. La sentence, dites-vous, est rendue?
Je le répète à votre altesse, le président imprimait le sceau quand je fus appelé, afin d'en informer, sans perdre un instant, et le chef de la république, et le plaignant, qui ne font aujourd'hui qu'un seul.
N'avez-vous pu deviner quelque chose de leur arrêt?
Non, monseigneur; vous connaissez la discrétion habituelle des cours de Venise.
Mais il est toujours quelque indice pour un esprit vigilant, pour un œil exercé; un chuchotement, un murmure, l'aspect du tribunal plus ou moins solennel. Les Quarante ne sont que des hommes-les plus respectables, les plus sages, les plus justes, les plus prudens du monde-je le garantis: ils sont discrets comme la tombe à laquelle ils condamnent les criminels; mais avec tout cela, Vincenzo, – des yeux perçans comme les vôtres auraient dû lire dans leur contenance, – du moins dans celle des plus jeunes, l'arrêt qu'ils viennent de prononcer.
Je ne les vis qu'un moment, et je n'eus pas le tems d'approfondir ce qui se passait dans l'esprit ni même dans la contenance des juges; l'attention que je donnais à l'accusé, Michel Steno, m'empêchait-
Et quel était son air, à lui, répondez?
Calme, sans être abattu, il semblait résigné au décret, quel qu'il fût; – mais on vient instruire son altesse.
Le haut tribunal des Quarante offre ses vœux et son respect au premier magistrat de Venise, le Doge Faliero; il invite son altesse à prendre connaissance et à approuver la sentence rendue contre Michel Steno, d'une naissance noble, convaincu des charges à lui intentées, et détaillées avec le jugement, dans l'expédition que je vous présente.
Retirez-vous et attendez dehors ma réponse. (Le secrétaire et Vincenzo sortent.) Toi, prends ce papier: les caractères se confondent devant mes yeux, je ne puis les fixer.
Patience, mon cher oncle; pourquoi tremblez-vous ainsi?
Lis donc.
«Le conseil déclare, à l'unanimité, Michel Steno coupable, de son propre aveu, d'avoir, la dernière nuit du Carnaval, gravé sur le trône ducal les mots suivans…»
Voudrais-tu les répéter? Le voudrais-tu bien? – toi, un Faliero, revenir sur le sanglant déshonneur de notre famille déshonorée dans son chef? – Ce chef, le prince de Venise, la reine des cités! – La sentence.
Pardon, mon noble seigneur, j'obéis. (Il lit.) «Que Michel Steno sera détenu sévèrement, au secret, pendant un mois…»
Continue.
Voilà tout, monseigneur.
Comment! tout, dites-vous? Est-ce un songe? – Impossible. – Donne-moi ce papier. (Il arrache le papier et lit.) «Il est arrêté dans le conseil que Michel Steno…» Ah! mon neveu, ton bras.
Remettez-vous; calmez ce transport. Je vais chercher du secours.
Restez, monsieur. – Ne faites pas un pas. – Je suis remis.
Je ne puis m'empêcher de reconnaître avec vous que la punition est au-dessous de l'offense. – Il est honteux pour les Quarante d'avoir infligé une peine aussi légère à celui qui vous avait aussi hautement outragé, vous et eux, puisqu'ils sont vos sujets; mais il ne faut désespérer de rien, vous pouvez en appeler à eux-mêmes qui, voyant un semblable déni, reviendront sans doute sur la cause qu'ils avaient déclinée, et feront justice de l'insolent coupable. N'est-ce pas là votre avis, mon cher oncle? Vous ne m'écoutez pas: pourquoi demeurer ainsi immobile? au nom du ciel, répondez-moi.
Oh! que les Sarrasins ne sont-ils dans Saint-Marc! comme je m'empresserais de leur faire hommage.
Par le ciel, au nom de tous les saints! monseigneur: -
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