Daniel Defoe - Robinson Crusoe. I
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Robinson Crusoe. I: краткое содержание, описание и аннотация
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Vers le soir, le second et le bosseman supplièrent le capitaine, qui s'y opposa fortement, de laisser couper le mât de misaine; mais le bosseman lui ayant protesté que, s'il ne le faisait pas, le bâtiment coulerait à fond, il y consentit. Quand le mât d'avant fut abattu, le grand mât, ébranlé, secouait si violemment le navire, qu'ils furent obligés de le couper aussi et de faire pont ras.
Chacun peut juger dans quel état je devais être, moi, jeune marin, que précédemment si peu de chose avait jeté en si grand effroi; mais autant que je puis me rappeler de si loin les pensées qui me préoccupaient alors, j'avais dix fois plus que la mort en horreur d'esprit, mon mépris de mes premiers remords et mon retour aux premières résolutions que j'avais prises si méchamment. Cette horreur, jointe à la terreur de la tempête, me mirent dans un tel état, que je ne puis par des mots la dépeindre. Mais le pis n'était pas encore advenu; la tempête continua avec tant de furie, que les marins eux-mêmes confessèrent n'en avoir jamais vu de plus violente. Nous avions un bon navire, mais il était lourdement chargé et calait tellement, qu'à chaque instant les matelots s'écriaient qu'il allait couler à fond. Sous un rapport, ce fut un bonheur pour moi que je ne comprisse pas ce qu'ils entendaient par ce mot avant que je m'en fusse enquis. La tourmente était si terrible que je vis, chose rare, le capitaine, le contremaître et quelques autres plus judicieux que le reste, faire leurs prières, s'attendant àtout moment que le vaisseau coulerait à fond. Au milieu de la nuit, pour surcroît de détresse, un des hommes qu'on avait envoyés à la visite, cria qu'il s'était fait une ouverture, et un autre dit qu'il y avait quatre pieds d'eau dans la cale. Alors touts les bras furent appelés à la pompe. À ce seul mot, je m'évanouis et je tombaià la renverse sur le bord de mon lit, sur lequel j'étais assis dans ma cabine. Toutefois les matelots me réveillèrent et me dirent que si jusque-là je n'avais été bon à rien, j'étais tout aussi capable de pomper qu'aucun autre. Je me levai; j'allai à la pompe et je travaillai de tout cœur. Dans cette entrefaite, le capitaine appercevant quelques petits bâtiments charbonniers qui, ne pouvant surmonter la tempête, étaient forcés de glisser et de courir au large, et ne venaient pas vers nous, ordonna de tirer un coup de canon en signal de détresse. Moi qui ne savais ce que cela signifiait, je fus tellement surpris, que je crus le vaisseau brisé ou qu'il était advenu quelque autre chose épouvantable; en un mot je fus si effrayéque je tombai en défaillance. Comme c'était dans un moment où chacun pensait à sa propre vie, personne ne prit garde à moi, ni à ce que j'étais devenu; seulement un autre prit ma place à la pompe, et me repoussa du pied à l'écart, pensant que j'étais mort, et ce ne fut que long-temps après que je revins à moi.
On travaillait toujours, mais l'eau augmentant à la cale, il y avait toute apparence que le vaisseau coulerait bas. Et quoique la tourmente commençât à s'abattre un peu, néanmoins il n'était pas possible qu'il surnageât jusqu'à ce que nous atteignissions un port; aussi le capitaine continua-t-il à faire tirer le canon de détresse. Un petit bâtiment qui venait justement de passer devant nous aventura une barque pour nous secourir. Ce fut avec le plus grand risque qu'elle approcha; mais il était impossible que nous y allassions ou qu'elle parvînt jusqu'au flanc du vaisseau; enfin, les rameurs faisant un dernier effort et hasardant leur vie pour sauver la nôtre, nos matelots leur lancèrent de l'avant une corde avec une bouée, et en filèrent une grande longueur. Après beaucoup de peines et de périls, ils la saisirent, nous les halâmes jusque sous notre poupe, et nous descendîmes dans leur barque. Il eût été inutile de prétendre atteindre leur bâtiment: aussi l'avis commun fut-il de laisser aller la barque en dérive, et seulement de ramer le plus qu'on pourrait vers la côte, notre capitaine promettant, si la barque venait à se briser contre le rivage, d'en tenir compte à son patron. Ainsi, partie en ramant, partie en dérivant vers le Nord, notre bateau s'en alla obliquement presque jusqu'à Winterton-Ness.
Il n'y avait guère plus d'un quart d'heure que nous avions abandonné notre vaisseau quand nous le vîmes s'abîmer; alors je compris pour la première fois ce que signifiait couler-bas. Mais, je dois l'avouer, j'avais l'œil trouble et je distinguais fort mal, quand les matelots me dirent qu'il coulait, car, dès le moment que j'allai, ou plutôt qu'on me mit dans la barque, j'étais anéanti par l'effroi, l'horreur et la crainte de l'avenir.
Nos gens faisaient toujours force de rames pour approcher du rivage. Quand notre bateau s'élevait au haut des vagues, nous l'appercevions, et le long de la rive nous voyions une foule nombreuse accourir pour nous assister lorsque nous serions proches.
ROBINSON MARCHAND DE GUIN 4 4 Il est probable qu'il y a une erreur dans l'édition de Gallica qui a servi de support à notre travail; il faut probablement lire GUINÉE . (Note du correcteur – ELG.)
Nous avancions lentement, et nous ne pûmes aborder avant d'avoir passé le phare de Winterton; la côte s'enfonçait à l'Ouest vers Cromer, de sorte que la terre brisait la violence du vent. Là, nous abordâmes, et, non sans grande difficulté, nous descendîmes touts sains et saufs sur la plage, et allâmes à pied à Yarmouth, où, comme des infortunés, nous fûmes traités avec beaucoup d'humanité, et par les magistrats de la ville, qui nous assignèrent de bons gîtes, et par les marchands et les armateurs, qui nous donnèrent assez d'argent pour nous rendre à Londres ou pour retourner à Hull, suivant que nous le jugerions convenable.
C'est alors que je devais avoir le bon sens de revenir à Hull et de rentrer chez nous; j'aurais été heureux, et mon père, emblème de la parabole de notre Sauveur, eût même tué le veau gras pour moi; car, ayant appris que le vaisseau sur lequel j'étais avait fait naufrage dans la rade d'Yarmouth, il fut long-temps avant d'avoir l'assurance que je n'étais pas mort.
Mais mon mauvais destin m'entraînait avec une obstination irrésistible; et, bien que souvent ma raison et mon bon jugement me criassent de revenir à la maison, je n'avais pas la force de le faire. Je ne saurais ni comment appeler cela, ni vouloir prétendre que ce soit un secret arrêt irrévocable qui nous pousse à être les instruments de notre propre destruction, quoique même nous en ayons la conscience, et que nous nous y précipitions les yeux ouverts; mais, véritablement, si ce n'est quelque décret inévitable me condamnant à une vie de misère et qu'il m'était impossible de braver, quelle chose eût pu m'entraîner contre ma froide raison et les persuasions de mes pensées les plus intimes, et contre les deux avertissements si manifestes que j'avais reçus dans ma première entreprise.
Mon camarade, qui d'abord avait aidé à mon endurcissement, et qui était le fils du capitaine, se trouvait alors plus découragé que moi. La première fois qu'il me parla à Yarmouth, ce qui ne fut pas avant le second ou le troisième jour, car nous étions logés en divers quartiers de la ville; la première fois, dis-je, qu'il s'informa de moi, son ton me parut altéré: il me demanda d'un air mélancolique, en secouant la tête, comment je me portais, et dit à son père qui j'étais, et que j'avais fait ce voyage seulement pour essai, dans le dessein d'en entreprendre d'autres plus lointains. Cet homme se tourna vers moi et, avec un accent de gravité et d'affliction: – «Jeune homme, me dit-il, vous ne devez plus retourner sur mer; vous devez considérer ceci comme une marque certaine et visible que vous n'êtes point appelé à faire un marin.» – «Pourquoi, monsieur? est-ce que vous n'irez plus en mer?» – «Le cas est bien différent, répliqua-t-il: c'est mon métier et mon devoir; au lieu que vous, qui faisiez ce voyage comme essai, voyez quel avant-goût le ciel vous a donné de ce à quoi il faudrait vous attendre si vous persistiez. Peut-être cela n'est-il advenu qu'à cause de vous, semblable à Jonas dans le vaisseau de Tarsis. Qui êtes-vous, je vous prie? et pourquoi vous étiez-vous embarqué?» – Je lui contai en partie mon histoire. Sur la fin il m'interrompit et s'emporta d'une étrange manière. – «Qu'avais-je donc fait, s'écria-t-il, pour mériter d'avoir, à bord un pareil misérable! Je ne voudrais pas pour mille livres sterling remettre le pied sur le même vaisseau que vous!» – C'était, en vérité, comme j'ai dit, un véritable égarement de ses esprits encore troublés par le sentiment de sa perte, et qui dépassait toutes les bornes de son autorité. Toutefois, il me parla ensuite très-gravement, m'exhortant à retourner chez mon père et à ne plus tenter la Providence. Il me dit qu'il devait m'être visible que le bras de Dieu était contre moi; – «enfin, jeune homme, me déclara-t-il, comptez bien que si vous ne vous en retournez, en quelque lieu que vous alliez, vous ne trouverez qu'adversité et désastre jusqu'à ce que les paroles de votre père se vérifient en vous.»
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