Daniel Defoe - Robinson Crusoe. II

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Robinson Crusoe. II: краткое содержание, описание и аннотация

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À cette proposition je me pris à réfléchir un instant, et le regardant fixement: – «Quel démon, lui dis-je, vous a chargé de ce sinistre message?» – Mon neveu tressaillit, comme s'il eût été effrayé d'abord; mais, s'appercevant que je n'étais pas très-fâché de l'ouverture, il se remit. – «J'espère, sir, reprit-il, que ce n'est point une proposition funeste; j'ose même espérer que vous serez charmé de voir votre nouvelle colonie en ce lieu où vous régniez jadis avec plus de félicité que la plupart de vos frères les monarques de ce monde.

Bref, ce dessein correspondait si bien à mon humeur, c'est-à-dire à la préoccupation qui m'absorbait et dont j'ai déjà tant parlé, qu'en peu de mots je lui dis que je partirais avec lui s'il s'accordait avec les marchands, mais que je ne promettais pas d'aller au-delà de mon île. – «Pourquoi, sir, dit-il? vous ne désirez pas être laissé là de nouveau j'espère.» – «Quoi! répliquai-je, ne pouvez-vous pas me reprendre à votre retour?» – Il m'affirma qu'il n'était pas possible que les marchands lui permissent de revenir par cette route, avec un navire chargé de si grandes valeurs, le détour étant d'un mois et pouvant l'être de trois ou quatre. – «D'ailleurs, sir, ajouta-t-il, s'il me mésarrivait, et que je ne revinsse pas du tout, vous seriez alors réduit à la condition où vous étiez jadis.»

PROPOSITION DU NEVEU

C'était fort raisonnable; toutefois nous trouvâmes l'un et l'autre un remède à cela. Ce fut d'embarquer à bord du navire un sloop 11 11 Petit navire à un mât. (Note du correcteur – ELG.) tout façonné mais démonté en pièces, lequel, à l'aide de quelques charpentiers que nous convînmes d'emmener avec nous, pouvait être remonté dans l'île et achevé et mis à flot en peu de jours.

Je ne fus pas long à me déterminer, car réellement les importunités de mon neveu servaient si bien mon penchant, que rien ne m'aurait arrêté. D'ailleurs, ma femme étant morte, je n'avais personne qui s'intéressât assez à moi pour me conseiller telle voie ou telle autre, exception faite de ma vieille bonne amie la veuve, qui s'évertua pour me faire prendre en considération mon âge, mon aisance, l'inutile danger d'un long voyage, et, par-dessus tout, mes jeunes enfants. Mais ce fut peine vaine: j'avais un désir irrésistible de voyager. – «J'ai la créance, lui dis-je, qu'il y a quelque chose de si extraordinaire dans les impressions qui pèsent sur mon esprit, que ce serait en quelque sorte résister à la Providence si je tentais de demeurer à la maison.» – Après quoi elle mit fin à ses remontrances et se joignit à moi non-seulement pour faire mes apprêts de voyage, mais encore pour régler mes affaires de famille en mon absence et pourvoir à l'éducation de mes enfants.

Pour le bien de la chose, je fis mon testament et disposai la fortune que je laissais à mes enfants de telle manière, et je la plaçai en de telles mains, que j'étais parfaitement tranquille et assuré que justice leur serait faite quoi qu'il pût m'advenir. Quant à leur éducation, je m'en remis entièrement à ma veuve, en la gratifiant pour ses soins d'une suffisante pension, qui fut richement méritée, car une mère n'aurait pas apporté plus de soins dans leur éducation ou ne l'eût pas mieux entendue. Elle vivait encore quand je revins dans ma patrie, et moi-même je vécus assez pour lui témoigner ma gratitude.

Mon neveu fut prêt à mettre à la voile vers le commencement de janvier 1694-5, et avec mon serviteur VENDREDI je m'embarquai aux Dunes le 8, ayant à bord, outre le sloop dont j'ai fait mention ci-dessus, un chargement très-considérable de toutes sortes de choses nécessaires pour ma colonie, que j'étais résolu de n'y laisser qu'autant que je la trouverais en bonne situation.

Premièrement j'emmenai avec moi quelques serviteurs que je me proposais d'installer comme habitants dans mon île, ou du moins de faire travailler pour mon compte pendant que j'y séjournerais, puis que j'y laisserais ou que je conduirais plus loin, selon qu'ils paraîtraient le désirer. Il y avait entre autres deux charpentiers, un forgeron, et un autre garçon fort adroit et fort ingénieux, tonnelier de son état, mais artisan universel, car il était habile à faire des roues et des moulins à bras pour moudre le grain, de plus bon tourneur et bon potier, et capable d'exécuter toute espèce d'ouvrages en terre ou en bois. Bref, nous l'appelions notre Jack-bon-à-tout.

Parmi eux se trouvait aussi un tailleur qui s'était présenté pour passer aux Indes-Orientales avec mon neveu, mais qui consentit par la suite à se fixer dans notre nouvelle colonie, et se montra le plus utile et le plus adroit compagnon qu'on eût su désirer, même dans beaucoup de choses qui n'étaient pas de son métier; car, ainsi que je l'ai fait observer autrefois, la nécessité nous rend industrieux.

Ma cargaison, autant que je puis m'en souvenir, car je n'en avais pas dressé un compte détaillé, consistait en une assez grande quantité de toiles et de légères étoffes anglaises pour habiller les Espagnols que je m'attendais à trouver dans l'île. À mon calcul il y en avait assez pour les vêtir confortablement pendant sept années. Si j'ai bonne mémoire, les marchandises que j'emportai pour leur habillement, avec les gants, chapeaux, souliers, bas et autres choses dont ils pouvaient avoir besoin pour se couvrir, montaient à plus de 200 livres sterling, y compris quelques lits, couchers, et objets d'ameublement, particulièrement des ustensiles de cuisine, pots, chaudrons, vaisselle d'étain et de cuivre…: j'y avais joint en outre près de 100 livres sterling de ferronnerie, clous, outils de toute sorte, loquets, crochets, gonds; bref, tout objet nécessaire auquel je pus penser.

J'emportai aussi une centaine d'armes légères, mousquets et fusils, de plus quelques pistolets, une grande quantité de balles de tout calibre, trois ou quatre tonneaux de plomb, deux pièces de canon d'airain, et comme j'ignorais pour combien de temps et pour quelles extrémités j'avais à me pourvoir, je chargeai cent barils de poudre, des épées, des coutelas et quelques fers de piques et de hallebardes; si bien qu'en un mot nous avions un véritable arsenal de toute espèce de munitions. Je fis aussi emporter à mon neveu deux petites caronades 12 12 Gros canon court. (Note du correcteur – ELG.) en plus de ce qu'il lui fallait pour son vaisseau, à dessein de les laisser dans l'île si besoin était, afin qu'à notre débarquement nous pussions construire un Fort, et l'armer contre n'importe quel ennemi; et par le fait dès mon arrivée, j'eus lieu de penser qu'il serait assez besoin de tout ceci et de beaucoup plus encore, si nous prétendions nous maintenir en possession de l'île, comme on le verra dans la suite de cette histoire.

Je n'eus pas autant de malencontre dans ce voyage que dans les précédents; aussi aurai-je moins sujet de détourner le lecteur, impatient peut-être d'apprendre ce qu'il en était de ma colonie. Toutefois quelques accidents étranges, des vents contraires et du mauvais temps, qui nous advinrent à notre départ, rendirent la traversée plus longue que je ne m'y attendais d'abord; et moi, qui n'avais jamais fait qu'un voyage, – mon premier voyage en Guinée, – que je pouvais dire s'être effectué comme il avait été conçu, je commençai à croire que la même fatalité m'attendait encore, et que j'étais né pour ne jamais être content à terre, et pour toujours être malheureux sur l'Océan.

Les vents contraires nous chassèrent d'abord vers le Nord, et nous fûmes obligés de relâcher à Galway en Irlande, où ils nous retinrent trente-deux jours; mais dans cette mésaventure nous eûmes la satisfaction de trouver là des vivres excessivement à bon marché et en très-grande abondance; de sorte que tout le temps de notre relâche, bien loin de toucher aux provisions du navire, nous y ajoutâmes plutôt. – Là je pris plusieurs porcs, et deux vaches avec leurs veaux, que, si nous avions une bonne traversée, j'avais dessein de débarquer dans mon île: mais nous trouvâmes occasion d'en disposer autrement.

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