Артур Дойл - Jim Harrison, boxeur

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La chose arriva en août 1799, ou peut-être bien dans les premiers jours de septembre, mais je me rappelle que nous entendions le coucou dans le bois de Patcham et que, d'après Jim, c'était sans doute pour la dernière fois.

C'était ma demi-journée de congé du samedi et nous la passâmes sur les dunes, comme nous faisions souvent.

Notre retraite favorite était au-delà de Wolstonbury, où nous pouvions nous vautrer sur l'herbe élastique, moelleuse, des calcaires, parmi les petits moutons de la race Southdown, tout en causant avec les bergers appuyés sur leurs bizarres houlettes à la forme antique de crochet, datant de l'époque où le Sussex avait plus de fer que tous les autres comtés de l'Angleterre.

C'était là que nous étions venus nous allonger dans cette superbe soirée.

S'il nous plaisait de nous rouler sur le côté gauche, nous avions devant nous tout le Weald, avec les dunes du Nord se dressant en courbes verdâtres et montrant çà et là une fente blanche comme la neige, indiquant une carrière de pierre à chaux.

Si nous nous retournions de l'autre côté, notre vue s'étendait sur la vaste surface bleue du Canal.

Un convoi, je m'en souviens bien, arrivait ce jour même.

En tête, venait la troupe craintive des navires marchands. Les frégates, pareilles à des chiens bien dressés, gardaient les flancs et deux vaisseaux de haut bord, aux formes massives, roulaient à l'arrière.

Mon imagination planait sur les eaux, à la recherche de mon père, quand un mot de Jim la ramena sur l'herbe, comme une mouette qui a l'aile brisée.

– Roddy, dit-il, vous avez entendu dire que la Falaise royale est hantée!

Si je l'avais entendu dire? Mais oui, naturellement. Y avait-il dans tout le pays des Dunes un seul homme qui n'eût pas entendu parler du promeneur de la Falaise royale?

– Est-ce que vous en connaissez l'histoire, Roddy?

– Mais certainement, dis-je, non sans fierté. Je dois bien la savoir puisque le père de ma mère, sir Charles Tregellis, était l'ami intime de Lord Avon et qu'il assistait à cette partie de cartes, quand la chose arriva. J'ai entendu le curé et ma mère en causer la semaine dernière et tous les détails me sont présents à l'esprit comme si j'avais été là quand le meurtre fut commis.

– C'est une histoire étrange, dit Jim, d'un air pensif. Mais quand j'ai interrogé ma tante à ce sujet, elle n'a pas voulu me répondre. Quant à mon oncle, il m'a coupé la parole dès les premiers mots.

– Il y a une bonne raison à cela. À ce que j'ai appris, Lord Avon était le meilleur ami de votre oncle, et il est bien naturel qu'il ne tienne pas à parler de son malheur.

– Racontez-moi l'histoire, Roddy.

– C'est bien vieux à présent. L'histoire date de quatorze ans et pourtant on n'en a pas su le dernier mot. Il y avait quatre de ces gens-là qui étaient venus de Londres passer quelques jours dans la vieille maison de Lord Avon. De ce nombre, était son jeune frère, le capitaine Barrington; il y avait aussi son cousin Sir Lothian Hume; Sir Charles Tregellis, mon oncle, était le troisième et Lord Avon le quatrième. Ils aiment à jouer de l'argent aux cartes, ces grands personnages, et ils jouèrent, jouèrent pendant deux jours et une nuit. Lord Avon perdit, Sir Lothian perdit, mon oncle perdit et le capitaine Barrington gagna tout ce qu'il y avait à gagner. Il gagna leur argent, mais il ne sen tint pas là, il gagna à son frère aîné des papiers qui avaient une grande importance pour celui-ci. Ils cessèrent de jouer à une heure très avancée de la nuit du lundi. Le mardi matin, on trouva le capitaine Barrington mort, la gorge coupée, à côté de son lit.

– Et ce fut Lord Avon qui fit cela?

– On trouva dans le foyer les débris de ses papiers brûlés. Sa manchette était restée prise dans la main serrée convulsivement du mort et son couteau près du cadavre.

– Et alors, on le pendit, n'est-ce pas?

– On mit trop de lenteur à s'emparer de lui. Il attendit jusqu'au jour où il vit qu'on lui attribuait le crime et alors il prit la fuite. On ne l'a jamais revu depuis, mais on dit qu'il a gagné l'Amérique.

– Et le fantôme se promène.

– Il y a bien des gens qui l'ont vu.

– Pourquoi la maison est-elle restée inhabitée?

– Parce qu'elle est sous la garde de la loi. Lord Avon n'a pas d'enfants et Sir Lothian Hume, le même qui était son partenaire au jeu, est son neveu et son héritier. Mais il ne peut toucher à rien, tant qu'il n'aura pas prouvé que Lord Avon est mort. Jim resta un moment silencieux. Il tortillait un brin d'herbe entre ses doigts.

– Roddy, dit-il enfin, voulez-vous venir avec moi, ce soir? Nous irons voir le fantôme.

Cela me donna froid dans le dos rien que d'y penser.

– Ma mère ne voudra pas me laisser aller.

– Esquivez-vous quand elle sera couchée. Je vous attendrai à la forge.

– La Falaise royale est fermée.

– Je n'aurai pas de peine à ouvrir une des fenêtres.

– J'ai peur, Jim.

– Vous n'aurez pas peur si vous êtes avec moi, Roddy. Je vous réponds qu'aucun fantôme ne vous fera de mal.

Bref, je lui donnai ma parole que je viendrais et je passai tout le reste du jour avec la plus triste mine que l'on puisse voir à un jeune garçon dans tout le Sussex.

C'était bien là une idée du petit Jim.

C'était son orgueil qui l'entraînait à cette expédition.

Il y allait parce qu'il n'y avait dans tout le pays aucun autre garçon pour la tenter. Mais moi je n'avais aucun orgueil de ce genre. Je pensais absolument comme les autres et j'aurais eu plutôt l'idée de passer la nuit sous la potence de Jacob sur le canal de Ditchling que dans la maison hantée de la Falaise royale. Néanmoins, je ne pus prendre sur moi de laisser Jim aller seul.

Aussi, comme je viens de le dire, je rôdai autour de la maison, la figure si pâle, si défaite que ma mère me crut malade d'une indigestion de pommes vertes, et m'envoya au lit sans autre souper qu'une infusion de thé a la camomille.

Toute l'Angleterre était allée se coucher, car bien peu de gens pouvaient se payer le luxe de brûler une chandelle.

Lorsque l'horloge eut sonné dix heures et que je regardai par ma fenêtre, on ne voyait aucune lumière, excepté à l'auberge.

La fenêtre n'était qu'à quelques pieds du sol. Je me glissai donc au dehors.

Jim était au coin de la forge où il m'attendait.

Nous traversâmes ensemble le pré de John, nous dépassâmes la ferme de Ridden et nous ne rencontrâmes en route qu'un ou deux officiers à cheval.

Il soufflait un vent assez fort et la lune ne faisait que se montrer par instants, par les fentes des nuages mobiles, de sorte que notre route était tantôt éclairée d'une lumière argentée et tantôt enveloppée d'une telle obscurité que nous nous perdions parmi les ronces et les broussailles qui la bordaient.

Nous arrivâmes enfin à la porte à claire-voie, flanquée de deux gros piliers, qui donnait sur la route.

Jetant un regard à travers les barreaux, nous vîmes la longue avenue de chênes et au bout de ce tunnel de mauvais augure, la maison dont la façade apparaissait blanche pâle au clair de la lune.

Pour mon compte, je m'en serais tenu volontiers à ce coup d'oeil, ainsi qu'à la plainte du vent de nuit qui soupirait et gémissait dans les branches.

Mais Jim poussa la porte et l'ouvrit.

Nous avançâmes en faisant craquer le gravier sous nos pas.

Elle nous dominait de haut, la vieille maison, avec ses nombreuses petites fenêtres qui scintillaient au clair de la lune et son filet d'eau qui l'entourait de trois côtés.

La porte en voûte se trouvait bien en face de nous et sur un des côtés un volet pendait à un des gonds.

– Nous avons de la chance, chuchota Jim. Voici une des fenêtres qui est ouverte.

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