Gustave Flaubert - OEuvres complètes de Gustave Flaubert, tome 4

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OEuvres complètes de Gustave Flaubert, tome 4: краткое содержание, описание и аннотация

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Frédéric s’en rejeta loin; le père Roque, d’ailleurs, était un vieux filou. Cela n’y faisait rien, selon l’avocat.

A la fin de juillet, une baisse inexplicable fit tomber les actions du Nord. Frédéric n’avait pas vendu les siennes; il perdit d’un seul coup soixante mille francs. Ses revenus se trouvaient sensiblement diminués. Il devait ou restreindre sa dépense, ou prendre un état, ou faire un beau mariage.

Alors, Deslauriers lui reparla de M lleRoque. Rien ne l’empêchait d’aller voir un peu les choses par lui-même. Frédéric était un peu fatigué; la province et la maison maternelle le délasseraient. Il partit.

L’aspect des rues de Nogent, qu’il monta sous le clair de la lune, le reporta dans de vieux souvenirs; et il éprouvait une sorte d’angoisse, comme ceux qui reviennent après de longs voyages.

Il y avait chez sa mère tous les habitués d’autrefois: MM. Gamblin, Heudras et Chambrion, la famille Lebrun, «ces demoiselles Auger»; de plus, le père Roque, et, en face de M meMoreau, devant une table de jeu, M lleLouise. C’était une femme à présent. Elle se leva en poussant un cri. Tous s’agitèrent. Elle était restée immobile, debout; et les quatre flambeaux d’argent posés sur la table augmentaient sa pâleur. Quand elle se remit à jouer, sa main tremblait. Cette émotion flatta démesurément Frédéric, dont l’orgueil était malade; il se dit: «Tu m’aimeras, toi!» et, prenant sa revanche des déboires qu’il avait essuyés là-bas, il se mit à faire le Parisien, le lion, donna des nouvelles des théâtres, rapporta des anecdotes du monde, puisées dans les petits journaux, enfin éblouit ses compatriotes.

Le lendemain, M meMoreau s’étendit sur les qualités de Louise; puis elle énuméra les bois, les fermes qu’elle posséderait. La fortune de M. Roque était considérable.

Il l’avait acquise en faisant des placements pour M. Dambreuse; car il prêtait à des personnes pouvant offrir de bonnes garanties hypothécaires, ce qui lui permettait de demander des suppléments d’intérêts ou des commissions. Le capital, grâce à une surveillance active, ne risquait rien. D’ailleurs, le père Roque n’hésitait jamais devant une saisie; puis il rachetait à bas prix les biens hypothéqués, et M. Dambreuse, voyant ainsi rentrer ses fonds, trouvait ses affaires très bien faites. Mais cette manipulation extra-légale le compromettait vis-à-vis de son régisseur. Il n’avait rien à lui refuser. C’était sur ses instances qu’il avait si bien accueilli Frédéric.

En effet, le père Roque couvait au fond de son âme une ambition. Il voulait que sa fille fût comtesse; et, pour y parvenir, sans mettre en jeu le bonheur de son enfant, il ne connaissait pas d’autre jeune homme que celui-là.

Par la protection de M. Dambreuse, on lui ferait avoir le titre de son aïeul, M meMoreau étant la fille d’un comte de Fouvens, apparentée, d’ailleurs, aux plus vieilles familles champenoises, les Lavernade, les d’Étrigny. Quant aux Moreau, une inscription gothique près des moulins de Villeneuve-l’Archevêque parlait d’un Jacob Moreau qui les avait réédifiés en 1596; et la tombe de son fils, Pierre Moreau, premier écuyer du roi sous Louis XIV, se voyait dans la chapelle Saint-Nicolas.

Tant d’honorabilité fascinait M. Roque, fils d’un ancien domestique. Si la couronne comtale ne venait pas, il s’en consolerait sur autre chose; car Frédéric pouvait parvenir à la députation quand M. Dambreuse serait élevé à la pairie, et alors l’aider dans ses affaires, lui obtenir des fournitures, des concessions. Le jeune homme lui plaisait personnellement. Enfin il le voulait pour gendre, parce que depuis longtemps il s’était féru de cette idée, qui ne faisait que s’accroître.

Maintenant, il fréquentait l’église; – et il avait séduit M meMoreau par l’espoir du titre surtout. Elle s’était gardée cependant de faire une réponse décisive.

Donc, huit jours après sans qu’aucun engagement eût été pris, Frédéric passait pour «le futur» de M lleLouise; et le père Roque, peu scrupuleux, les laissait ensemble quelquefois.

V

Deslauriers avait emporté de chez Frédéric la copie de l’acte de subrogation, avec une procuration en bonne forme lui conférant de pleins pouvoirs; mais, quand il eut remonté ses cinq étages, et qu’il fut seul, au milieu de son triste cabinet, dans son fauteuil de basane, la vue du papier timbré l’écœura.

Il était las de ces choses, et des restaurants à trente-deux sous, des voyages en omnibus, de sa misère, de ses efforts. Il reprit les paperasses; d’autres se trouvaient à côté; c’étaient les prospectus de la compagnie houillère avec la liste des mines et le détail de leur contenance, Frédéric lui ayant laissé tout cela pour avoir dessus son opinion.

Une idée lui vint: celle de se présenter chez M. Dambreuse et de demander la place de secrétaire. Cette place, bien sûr, n’allait pas sans l’achat d’un certain nombre d’actions. Il reconnut la folie de son projet et se dit:

«Oh non! ce serait mal.»

Alors, il chercha comment s’y prendre pour recouvrer les quinze mille francs. Une pareille somme n’était rien pour Frédéric! Mais, s’il l’avait eue, lui, quel levier! Et l’ancien clerc s’indigna que la fortune de l’autre fût grande.

«Il en fait un usage pitoyable. C’est un égoïste. Eh! je me moque bien de ses quinze mille francs!»

Pourquoi les avait-il prêtés? Pour les beaux yeux de M meArnoux. Elle était sa maîtresse! Deslauriers n’en doutait pas. «Voilà une chose de plus à quoi sert l’argent!» Des pensées haineuses l’envahirent.

Puis, il songea à la personne même de Frédéric. Elle avait toujours exercé sur lui un charme presque féminin, et il arriva bientôt à l’admirer pour un succès dont il se reconnaissait incapable.

Cependant est-ce que la volonté n’était pas l’élément capital des entreprises? et, puisque avec elle on triomphe de tout…

«Ah! ce serait drôle!»

Mais il eut honte de cette perfidie, et, une minute après:

«Bah! est-ce que j’ai peur?»

M meArnoux (à force d’en entendre parler) avait fini par se peindre dans son imagination extraordinairement. La persistance de cet amour l’irritait comme un problème. Son austérité un peu théâtrale l’ennuyait maintenant. D’ailleurs, la femme du monde (ou ce qu’il jugeait telle) éblouissait l’avocat comme le symbole et le résumé de mille plaisirs inconnus. Pauvre, il convoitait le luxe sous la forme la plus claire.

«Après tout, quand il se fâcherait, tant pis! Il s’est trop mal comporté envers moi, pour que je me gêne! Rien ne m’assure qu’elle est sa maîtresse! Il me l’a nié. Donc, je suis libre!»

Le désir de cette démarche ne le quitta plus. C’était une épreuve de ses forces qu’il voulait faire; – si bien qu’un jour, tout à coup, il vernit lui-même ses bottes, acheta des gants blancs, et se mit en route, se substituant à Frédéric et s’imaginant presque être lui, par une singulière évolution intellectuelle, où il y avait à la fois de la vengeance et de la sympathie, de l’imitation et de l’audace.

Il fit annoncer «le docteur Deslauriers».

M meArnoux fut surprise, n’ayant réclamé aucun médecin.

«Ah! mille excuses! c’est docteur en droit. Je viens pour les intérêts de M. Moreau».

Ce nom parut la troubler.

«Tant mieux! pensa l’ancien clerc; puisqu’elle a bien voulu de lui, elle voudra de moi!» s’encourageant par l’idée reçue qu’il est plus facile de supplanter un amant qu’un mari.

Il avait eu le plaisir de la rencontrer une fois au Palais; il cita même la date. Tant de mémoire étonna M meArnoux. Il reprit d’un ton doucereux:

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